Une seule nuance de gris
Publié le 29 Mai 2015
où il apparaît que j'aurais dû être plus méfiante....
J'étais ravie d'avoir découvert aux tissus Bastide cet incroyable double face, tant il semblait fait pour moi.
Une face gris taupe, imperméable, une face kaki, moelleuse et chaude.
J'étais enchantée d'avoir réussi la transformation en 40 d'un patron Burda grande taille qui commençait au 44.
Il faudra un jour que je vous montre ma méthode d'extrapolation de tailles, je ne l'avais jusqu'à présent expérimentée que pour agrandir un patron d'une taille, je viens de constater qu'elle fonctionne aussi pour réduire de deux tailles, je suis fière de moi !
Voilà pour les bonnes nouvelles, je vous présente ma réalisation avant de passer le clavier à Mamie Ronchon.
Voilà donc un imperméable bien enveloppant, léger, suffisamment large pour pouvoir glisser dessous un ou deux pulls pour l'hiver et pour ne pas entraver mes mouvements.
La capuche est vaste, elle devrait me protéger, au moins le temps que je la supporterai (car je ne supporte pas longtemps une capuche, comme un chapeau de soleil).
Les poches sont vastes également, pratiques pour la poignée de pièces destinées aux petits achats sur les vide-greniers.
J'aime beaucoup la découpe du dos, plus long que le devant, comme je porte souvent un sac à dos cela évitera de le faire remonter de façon disgracieuse.
Le dos comprend aussi un empiècement surpiqué.
L'imperméable est fermé par un gros bouton de nacre, simple mais efficace.
Alors, me direz-vous où est le problème ?
Je vous l'ai dit, j'aurais dû être plus méfiante.
Je me suis fiée aux explications Burda pour coudre cet imperméable, c'était une grave erreur, que j'aurais dû éviter.
En effet, comme souvent chez Burda, aucune finition n'est prévue dans le déroulé des explications.
Il y a quelques années décennies, quand j'utilisais essentiellement les revues Burda, qui se souvient de Carina Burda ?, j'avais pris l'habitude de commencer par surfiler à plat les différentes pièces de mes ouvrages avant de commencer le montage.
Depuis, j'ai découvert la couture japonaise puis belge, et j'ai pris la (mauvaise ?) habitude d'explications impeccables, limpides et surtout complètes, comprenant les indispensables finitions.
Cet imperméable est donc portable, mais il ne faut surtout pas regarder à l'intérieur, j'ai du surfiler à la main les coutures, et même si je me suis appliquée du mieux que j'ai pu, franchement, c'est pas du boulot !
Et je ne vous parle que des finitions, je ne dis rien des manches dont le montage n'est même pas évoqué....
J'espère que cela me servira de leçon si toutefois je me trouve à nouveau dans l'obligation d'utiliser un patron Burda parce que je ne trouve que chez eux la forme que je cherche.