Sac Biarritz
Publié le 26 Juillet 2024
où il apparaît un nouveau témoignage de mon addiction à la toile de Jouy...
J'ai découvert il y a quelques jours dans mon stock un coupon oublié de toile de Jouy.
Je n'ai aucun souvenir quant à la provenance de ce coupon : trop petit et surtout trop épais pour en faire un vêtement, je me mets donc en quête d'un modèle de sac.
Je me décide pour ce modèle : le sac cabas Biarritz de l'atelier Darra.
Je ne suis pas très coutumière des patrons pdf, mais là, il n'y a pas trop de pages à imprimer, découper, coller, cette étape se passe bien.
Enorme surprise au moment de poser le patron du sac sur le coupon ! La hauteur de la pièce principale du sac correspond pile poil à la hauteur du coupon, au millimètre près.
Je n'affectionne pas particulièrement les patrons "coutures comprises", mais vu la simplicité des formes, là aussi, ce sera sans problème.
Vient le moment du matelassage du tissu : je commence bien entendu par échafauder mon inévitable usine à gaz pour finalement travailler sans filet, à main levée, à l'œil, et ma machine qui miraculeusement s'est remise à fonctionner, pique allègrement des parallèles tous les 2 cm.
Je n'ai rien compris à la façon d'assembler les anses du sac à sa doublure, j'ai improvisé et c'est parfait.
Tadam, voici "mon" sac :
Ma prof de couture au lycée nous répétait toujours qu'un ouvrage devait être aussi beau sur l'envers que sur l'endroit.
Pour un sac, je traduis : aussi beau dedans que dehors et là, je suis fière de moi !
J'ai coupé les poches intérieures dans les chutes de toile de Jouy, ce sont donc ces chutes qui ont déterminé la taille et la forme des poches, ça me convient bien.
La doublure dormait dans mon stock, origine inconnue elle aussi.
Quelques gros plans sur les personnages et sur le travail de matelassage.
Ah, j'ai failli oublier : pour le matelassage, j'ai dépiauté un ancien oreiller, rétrogradé au rang de coussin, et j'ai patiemment séparé les couches de ouate polyester dont il était constitué, ça c'est de l'upcycling !
Une dernière petite explication : plus haut, je parle de "mon" sac : en effet, à ce moment là, c'était "mon" sac, mais depuis, Lison est passée par là et c'est devenu "son" sac, à ma grande joie.