Une petite variante du kézaco.

Vous vous souvenez peut-être de cette photo, à propos de projets :

Papy m'a aidée pour la réalisation mais.... c'est bien d'un homme, de percer un coeur, une perle, ça ne se perce pas, voyons.

Voici la révélation du kézaco d'hier, puisque la solution a été trouvée (par ma faute, je n'aurais pas du me vanter de mes trouvailles aux puces).

Tout d'abord, le problème, un tas de marionnettes en vrac dans un cube de rangement.

La boîte à chaussures (récupérée par Lison dans la poubelle à emballages, ( "jeter une boîte Petshop ! Il n'en est pas question !", bon chien chasse de race) abrite les marionnettes à doigts, on en reparlera plus tard.

Et maintenant, la révélation :

Voici le castelet et les 8 marionnettes chinées samedi matin sur le mini-vide-greniers autour de l'abbaye.

Quelques idées pour réaliser ce râtelier ?

Pas de plan, il a été réalisé à l'arrache, avec une chute de bois d'origine inconnue (un morceau d'étagère ?), un jeu de 7 aiguilles à tricoter déjà bricolé (certainement par mon père, il y a longtemps donc, mais depuis l'usage des aiguilles circulaires s'est généralisé, je n'en aurai donc a priori pas besoin) et la monture d'un mobile pour les 3 autres support.

Il suffit de poncer la chute de bois, de la percer à intervalles réguliers de trous du diamètre des tourillons (ici, 8 mm), les trous sont disposés sur deux lignes parallèles et en quinconce, pour laisser un peu de place aux marionnettes, enfoncer les tourillons dans les trous, c'est fini !

Et le mini-râtelier pour les marionnettes à doigts est en projet, reste à trouver le bois nécessaire.

Cette fois-ci il ne s'agit pas d'un objet manufacturé mais d'un "truc" dont j'ai eu l'idée ce matin, apès une trouvaille aux puces hier matin qu'il fallait bien ranger, et que Papy a fabriqué cet après-midi.

Après mûre réflexion (et quelques recherches sur internet) je me dis qu'après tout  j'ai peut-être inventé quelque chose qui existait déjà... mais tant pis, je vous le soumets.

Cette photo a alléché la plus gourmande, j'ai nommé Selma, et peut-être intrigué les autres :

Rentrée à la maison, j'ai entrepris de reconstituer cette recette.

En fait de ciboulette sicilienne, je n'en ai trouvé que de la chinoise, chez Grand frais, mais ça ne semble pas très différent.

Il suffit de la laver et de couper quelques millimètres du pied, juste histoire de retirer ce qui est un peu marron.

Pour entourer la ciboulette, c'est chez Lidl que j'ai trouvé les plus fines tranches de poitrine fumée.

Pour les courses, c'est fini !

Commence alors la partie technique de la recette : tenir fermement quelques tiges (4 ou 5, en fonction de leur grosseur et du nombre de "brochettes" que l'on souhaite obtenir) et les entortiller d'une tranche de poitrine fumée, on tire un peu pour que cela tienne bien, c'est un jeu d'enfant.

Et on recommence jusqu'à la fin des ingrédients (ici, jusqu'à la fin des tranches de poitrine, il faut deux paquets de poitrine fumée pour un sachet de ciboulette).

Je les trouve un peu hirsutes, mes brochettes, alors je leur offre une coupe, même pas au bol.

Et maintenant, direction la poêle, mais le barbecue doit être bien aussi.

Passons au crash test : c'est bon comme là-bas (à Agrigente), sauf que.... c'est abominablement trop salé !!!!!!!!!!!!!!!!

Alors, pourquoi nous "offrir" cette recette salée : parce que, toujours opiniâtre ascendant têtu, j'ai recommencé ma recette, en faisant tremper les tranches de poitrine fumée quelques heures dans du lait pour les dessaler et... c'est parfait !

Je crois bien tenir là une des recettes de l'été....

Comment ça, des vacances ?

C'est vrai, je suis en vacances à perpète, mais là, il s'agissait de vraies vacances, loin de chez moi.

Je suis donc rentrée, des souvenirs plein les yeux

des idées de recettes plein les papilles

et des projets plein les doigts

Du tissu ?

Des perles ?

Un sac ?

Je vous ai déjà montré ce dont j'étais coupable capable dans ce domaine, clic, mais cette fois il ne s'agit pas d'un sac, vous le découvrirez bientôt j'espère.