Ah bon, j'avais dit qu'il n'y aurait pas de nouveauté avant le week-end ?

Vraiment (confirmation ici) ?

Disons que j'ai changé d'avis, je ne vais tout de même pas reprocher à l'orage qui m'a fait sortir précipitamment de la piscine (j'ai sans doute eu peur de me mouiller) la reprise de ma couture.

A ce propos, j'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi on dit "essuyer un orage", c'est après l'orage qu'on essuie, et il va y avoir du boulot...

En attendant que le ciel termine de nous tomber sur la tête (et s'il n'y avait que le ciel, mais il est venu avec tous ses copains, le vent, la pluie, les éclairs, le tonnerre, et ils se livrent au-dessus du village à une bataille non de boules de neige, nous sommes encore en été, mais de grêlons, très impressionnante) j'ai fini ce tutu et je vous le montre sitôt dégagé du pied de biche, photo prise au flash, j'en ferai une plus artistique demain, avec j'espère les chaussons et la coiffure qu'il mérite.

Comme c'est décidément le jour du reniement, je crois que j'ai un peu idéalisé les patrons anciens de Modes & Travaux.

Celui que j'ai utilisé pour réaliser ce tutu date de février 1954 et il comporte son lot d'erreurs et d'imprécisions.

Je ne pense pas qu'une petite fille de l'époque ait pu réussir cet ouvrage, il m'a fallu me motiver sérieusement pour en venir à bout, me souvenir que je suis née sous le signe du tatou têtu, ascendant opiniâtre obstiné.

Mais je suis fière du résultat, tatou têtu et néanmoins modeste.

Un petit jeu maintenant : qui trouvera le métrage de volant de tulle qui compose ce tutu ?

Sasha se la joue belle orientale en djellaba brodée.

Approchons-nous pour admirer la broderie :

Joli motif, n'est-ce pas ?

Et pourtant je suis incapable de réaliser proprement le moindre point de tige, alors, y'a un truc ?

En effet.

J'ai trouvé chez Emmaüs une brassière Obaïby en taille 3 mois, j'étais certaine d'en faire quelque chose un jour.

Cette broderie était trop jolie pour ne pas resservir.

J'ai posé au bord de la fente le patron Modes & Travaux de juin 2003 pour la poupée Emilie (déjà utilisé ici et là) :

Ce qui m'a sérieusement simplifié le travail, plus besoin de parementure, ni même d'ourlet, la djellaba sera un peu plus courte que prévu, c'est tout.

J'ai fait la même chose pour la manche :

Et voilà comment réaliser une djellaba brodée sans savoir broder.

Avec tous ces voyages, Sasha est en plein jetlag, il n'y aura certainement pas d'autre costume d'ici quelques jours, le week-end approche et le week-end, je ne couds pas, je chine.

Comme vous l'avez toutes trouvé, Sasha revient  d'Inde où elle s'est offert un costume coloré qui met particulièrement en valeur son teint mat.

Sous le sari bordé d'un galon doré et brodé de petits miroirs se cache une robe de lin imprimé.

J'ai réalisé très vite ce modèle car j'ai triché.

Voici le patron d'origine, un modèle Modes & Travaux de juin 2003 pour la poupée Emilie.

Il faut donc une couture, une fente surpiquée, des morceaux de velcro...

Je simplifie en utilisant le boutonnage de la robe de bébé.

Il suffit de placer les morceaux du patron sans les bords de fente

et de couper le dos comme si de rien n'était.

Voilà ce que cela donne, une fois corrigées les erreurs du patron (encore une fois l'ourlet du bas de la manche n'est pas prévu, il faut assembler le demi dos au devant avant de rabattre l'ourlet de l'encolure) :

Une autre destination est prévue demain, grâce à une nouvelle astuce.

Une nouvelle version de où est Charlie ?

Après la Chine, essayez donc de trouver où ira bientôt Sasha.

Premier indice, ce petit haut à bretelles chiné sur un vide-greniers.

Deuxième indice, cette robe d'enfant trouvée chez Emmaüs :

Oui; c'est vrai; c'est facile.

Et ce sera aussi facile pour moi, puisque ce modèle n'a pas de col, le lin remplace le satin et je simplifie encore le travail grâce à une astuce que je vous dévoilerai demain.

D'habitude, sur ce blog, le mot chine ne prend pas de majuscule.

Mais aujourd'hui, il est question du pays, pas de mon sport favori.

Voici donc terminé ce costume chinois qui pour moi s'est malheureusement transformé en casse-tête chinois, voire en supplice chinois !

J'ai tout de même fini par venir à bout du montage du col, si on ne le regarde pas de trop près, tout va bien.

D'accord avec vous, un petit coup de fer effacerait le vilain pli mais je n'ai aucune idée de la composition du tissu alors je n'ose pas.

Comment ça, il te reste bien une chute pour faire un essai ?

C'est vrai, disons que je ferai ça demain.

Un peu de gaieté pour relever cette tenue trop stricte à mon goût : des rubans rouges dans les cheveux et deux boutons en forme de fleur, le tout récupéré sur une robe de bébé achetée chez Emmaüs pour son tissu imprimé d'ours en peluche.

Des chaussures rouges termineraient cette tenue, j'y songe.

Commencer par un brouillon était une bonne idée, je me suis familiarisée avec l'exécution du modèle, j'ai ajouté mes propres bêtises à celles du patron (j'ai oublié la surpiqûre du milieu dos par exemple, et je ne la rajouterai pas car il faudrait que je découse les pressions), mais j'ai surtout compris que je pouvais réussir ce costume : le modèle définitif que je réalise en ce moment est en satin broché thaïlandais et c'est une horreur à travailler !

Non content de s'effilocher comme un fou, même après un surfilage en règle, ce tissu glisse, se déplace sous le pied de biche, deux morceaux placés endroit contre endroit semblent agir l'un sur l'autre comme des aimants qui se repoussent, les plis que d'habitude je marque à l'ongle pour les ourlets ne tiennent pas, en revanche les épingles laissent des traces....

Mais j'y retourne, je le terminerai et il devrait être beau.

J'y retourne avec d'autant plus de détermination qu'en retournant mon stock de tissus j'ai retrouvé une robe de bébé et un petit haut pour femme... mais chuttttttttttttttttt !

Ceci n'est qu'un brouillon :

Ce costume d'inspiration chinoise pour Sasha est un peu sévère pour l'instant : le modèle (un patron Modes & Travaux pour la poupée Emilie, j'y reviendrai) prévoit trois boutons sur le bord de l'empiècement.

Je vais tenter de broder des simili noeuds chinois rouges, mais vu mon talent légendaire de brodeuse, il est bien possible que ce projet reste à l'état de projet, justement.

J'ai utilisé un bas de pantalon que je ne porte plus (le tissu de la partie supérieure des jambes a servi à fixer des protections dans un blouson de moto pour ma fille), mais le système de surpiqûres valait la peine d'être sauvé.

Pour ce qui est du patron, j'ai été fort déçue !

J'ai appris à coudre avec ma grand-mère et les patrons de Modes & Travaux pour la poupée Françoise.

Ces patrons étaient parfaits, les explications pour les réaliser limpides, on sentait bien qu'il était question d'enseigner la couture aux petites filles.

Je pensais donc retrouver les mêmes qualités pédagogiques avec les patrons pour Emilie.

Hélas, trois fois hélas !

Les explications sont imprécises, lacunaires quand elles ne sont pas fausses.

Disons qu'elles sont utilisables par des gens ayant déjà de très bonnes bases en couture, ce qui leur permet de se passer de ces explications donc.

Quelques exemples : les patrons pour Françoise étaient dessinés valeur de couture et ourlet comprises, ce qui est beaucoup plus simple pour une apprentie couturière.

Ceux-ci ne le sont plus : il est précisé qu'il faut ajouter 1 cm pour les coutures et 1cm5 pour l'ourlet de la robe et du bas du pantalon.

Et au bas des manches ????????????????????

Le surfil des pièces n'est pas prévu. J'ai surfilé à plat toutes les pièces comme je le fais toujours.

Le montage du col est incompréhensible, je l'ai donc réalisé à ma façon.

Il faut soutenir la tête de manche lors de son montage, ce n'est pas indiqué.

Il n'est pas précisé qu'il ne faut couper le rentré de fente que du côté gauche, je me suis donc trompée, je n'ai pas été assez attentive, je le reconnais, mais encore une fois, j'avais toute confiance dans ces patrons de Modes & Travaux.

D'où l'intérêt du brouillon : je vais refaire ce costume avec un joli satin broché thaïlandais, un pantalon chiné à Vézénobres que j'ai mis à plat, et il n'est pas question que je le rate, j'ai investi 50 centimes d'euro dans l'affaire !

Dédicace spéciale à Martine.

Il y a quelques jours, j'en étais là :

et j'envisageais d'en faire un nouveau kézaco.

Aujourd'hui, j'ai enfin fini de customiser ces fauteuils de poupée, les voici assortis au fauteuil (Ikéa) et aux rideaux de la salle de jeux.

Ces fauteuils conviennent aussi bien au baby Sasha

qu'à Maguy.

Merci Martine pour ce joli cadeau !

 Dédicace spéciale à Dominique.

Le pull jacquard pour Fantin est en panne de laine (explications ici) ?

Qu'à cela ne tienne, j'ai d'autres pelotes à mon arc.

Je viens de commencer cette merveille

Les explications sont offertes ici par Drops, parmi plusieurs milliers d'autres modèles tous plus beaux les uns que les autres.

Je n'ai pas encore beaucoup avancé

mais c'est que je n'ai pas que ça à faire : le beau temps permet toujours la baignade, même si l'eau n'est plus qu'à 27° (quelle vie d'esclave !), je bricole et je couds (un article suit), je blogue (l'auriez vous cru ?), je lis, j'essaye de trouver le temps de ne rien faire...

Merci à Dominique de m'offrir le plaisir de réaliser ce superbe modèle et de tricoter cette jolie laine.

Non, il ne s'agit pas d'un kézaco particulièrement tordu, mais du retour de Mamie ronchon.

Je m'explique, en essayant de rester calme....

Jusqu'à ce matin, mon tricot avançait bien, après le dos et une manche que vous avez déjà vus, j'ai tricoté sans problèmes la seconde manche et commencé le devant, que je gardais pour la bonne bouche avec son gros flocon jacquard.

D'accord, sur la photo une manche est disposée tête en bas, mais là n'est pas le problème.

Je suis tombée en panne de laine !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Oh, il ne manque pas grand chose, juste de quoi ajouter quelques rangs au deuxième motif du devant, celui en bleu moyen et bleu marine.

C'est du bleu moyen qui manque.

Il est vrai que j'ai changé la laine préconisée par le catalogue, mais j'ai pris soin de choisir une laine proposant le même échantillon et un métrage supérieur par pelote.

La laine d'origine, Austral de Katia, mesure 140 mètres pour 50 grammes, la laine que j'ai choisie, Promofin de Katia également, 170 mètres pour 50 grammes.

Alors ??????????????

Comment faire moins avec plus ?

Je devrais peut-être me lancer en politique....

Non, je dis ça parce que je suis en colère : j'ai couru au magasin de laine d'Alès dès que j'ai vu que je ne pourrais pas terminer ce pull et bien sur... le coloris est en rupture de stock.

J'ai demandé à la marchande de laine si elle avait une explication, mais non, elle ne comprend pas plus que moi.

J'en conclus donc que 140>170, que je m'aventure à écrire aussi 170<140, ce qui ne me rassérène nullement.

J'ai bien une petite explication qui me titille les neurones, vous savez, ceux que j'ai affûtés récemment, mais je vous la soumets pour ce qu'elle vaut : il y aurait une erreur sur le catalogue, il faudrait deux  pelotes de bleu moyen et non une seule, en taille deux ans.

Comment ?

Une erreur sur un catalogue de modèles de tricot ?

Je sens que je tiens là le scoop de l'année.

Cette mésaventure vient s'ajouter à une toute récente, due à un modèle Filati (je balance, il y en aura pour tout le monde, pas de raison que je me contente de vitupérer contre Phildar) qui m'a valu de détricoter tout un devant de veste pour femme : on monte 40 mailles, on diminue 6 mailles pour biaiser le côté, on arrête 10 mailles pour l'emmanchure et on a encore 41 mailles sur l'aiguille !!!!!!!!!!!!

Depuis la multiplication des petits pains, on n'a pas fait mieux.

Décidément, nos politiques devraient se mettre au tricot, la crise de la dette serait vite réglée !