I'm a long way from home

A long, long way from home

Note du traducteur : Un article entièrement en anglais sur ce blog ? Impossible n'est pas français... et nobody's perfect !

Je vous ai déjà fait part ici de mon amour du papier peint et de la moquette.

Aujourd'hui, dans cet Hôtel-casino de Laughlin (Névada), je suis comblée !

Une vue du couloir où je ne vais pas traîner, j'aurais trop peur de rencontrer Jack Nicholson...

Non, je ne figurerai pas dans un remake de Shinning et j'ai passé l'âge du tricycle depuis longtemps.

Un gros plan sur la moquette ?

D'accord, mais chaussez d'abord vos lunettes de soleil...

En réalité, c'est infiniment plus coloré mais les fragiles cellules de mon appareil photo sont impuissantes à rendre lavigueur chromatique de cette moquette.

Le papier peint n'a rien à lui envier.

J'ai l'air de faire la fine bouche, pour ne pas dire que je fais ma chochotte, mais la chambre est immense, sa déco incroyablement sobre, la piscine fort agréable (et franchement, se baigner tous les jours à la mi-octobre, si ce n'est pas du luxe...) et les buffets du salad bar carrément gargantuesques.

Quelle vie d'esclave !!!!!!!!!!!!!!

Vous avez certainement dans un coin de la mémoire cette rengaine publicitaire " encore une belle journée, lalalalala, l'ami Ricoré".

Depuis que je suis en voyage en Californie, l'ami Ricoré s'est transformé en ami Tabasco.

Et en bon camarade, il se fait toujours accompagner de son ami Tomato Ketchup Heinz.

Le pire, c'est que je me suis très vite adaptée à cet american way of p'tit dèj' !

En fait, notre version personnelle de cette phrase célèbre est plutôt "Ici Houston, nous avons un problème !".

Pas grave ce problème, puisque maintenant résolu, mais entre un contrôle policier interminable qui nous a fait rater notre correspondance vers Los Angeles et une porte d'avion qui refusait de se fermer, nous avons eu le temps de constater que Houston international airport est gigantesque  : nous l'avons même partiellement parcouru dans une sorte de petit train électrique, une véritable flottille de ces véhicules silencieux sillonne l'aéroport et, comme ils sont silencieux, leurs conducteurs rivalisent d'inventions vocales pour signaler leur arrivée aux voyageurs et se frayer un passage dans la foule, nous avons eu le temps de dresser un hit parade.

Une petite photo immortalisera ce grand moment d'attente, malheureusement le chapeau du cow-boy à l'arrière plan est à peine visible.

Il est 5 heures, Paris s'éveille et moi aussi, à cette heure c'est tout de même inhabituel, et pourtant, c'était le cas déjà dimanche dernier, oui, mais c'était pour la braderie de Houilles, rien à voir avec aujourd'hui (comprendre le jeudi 6 octobre).

J'ai tout dit ou presque dans le titre, j'essayerai de donner quelques nouvelles au gré des connexions internet disponibles.

Un indice : je n'ai pas le droit d'emporter d'aiguilles à tricoter, ce qui indique tout de go que je ne pars pas en camping-car cette fois.

Pour celles qui auraient envie de réussir le pull du dernier album Katia dont je vous remets la photo pour mémoire

voici la grille jacquard que j'ai redessinée

Elle mesure 39 mailles sur 39 rangs et se tricote 20 rangs au dessus de la fin du premier motif jacquard, pour la taille 2 ans.

J'espère que je ne me suis pas pris les pieds dans les petites croix, merci de me le signaler au cas où, pour que je puisse corriger.

On dit souvent "quand on n'a pas de tête il faut avoir des jambes".

Aujourd'hui, je détourne ce dicton : "quand on ne sait pas broder il faut avoir des perles".

Démonstration :

Et en gros plan :

Vous connaissez déjà le tablier ici et là, les perles je les ai chinées hier sur la braderie de Houilles, une pleine valise de perles pour 1 euro, la braderie de Houilles est toujours à la hauteur de sa réputation.

J'ai acheté aussi des vêtements pour récupérer leur tissu, des monceaux de jeux, de jouets et de vêtements pour Fantin et Lison, des livres et des chemisiers pour moi, de la laine, un guide de l'ouest américain....

Chez moi, l'envie de torsades est permanente, alors quand j'ai découvert ce catalogue, la réaction a été immédiate : il me le faut !

Allez l'admirer là, mais je décline tout responsabilité en cas d'addiction.