Voici un costume que je concocte en cachette depuis quelques temps.

Il n'est pas encore terminé, la robe qui se cache sous la peau ne m'a pas encore révélé si elle était couleurs du temps, de la Lune ou du Soleil, tout dépend de ce que je vais dénicher dans mon stock ou en brocante pour l'accessoiriser.

L'idée géniale d'utiliser une peluche vient d'un blog plein de merveilles, le pupitre d'Esyram. N'hésitez pas à aller voir ce qui se cache sous son abattant.

Merci Esyram, je me suis bien amusée grâce à toi et j'espère que Lison appréciera ce costume.

Quant à Sasha, elle l'adore !

De dos maintenant, j'adore le petit noeud rose (d'origine sur la peluche) qui apporte un petit côté glamour à cette peau qui en manquait, malgré ses oreilles roses.

Les amateurs de dessins animés auront reconnu Bouriquet.

C'est lui que j'ai dépecé.

Je l'ai chiné aux puces de Saint-Christol-les Alès.

 J'ai vite abandonné l'idée d'un pas à pas de cette réalisation, tout dépend de la peluche que l'on utilise, il ne peut pas y avoir de conseils universels.

En gros, il faut découdre la couture ventrale, vider la bête de son rembourrage (que j'ai mis de côté pour un futur bricolage) mais en conservant l'avant de la tête intact.

Le mieux, c'est d'essayer la peau sur la poupée, de découdre petit à petit jusqu'à ce que le résultat convienne.

J'ai utilisé un morceau du ventre retiré pour fermer l'intérieur de la tête pour éviter qu'elle ne se vide au cours des jeux.

Il faut aussi arrêter solidement toutes les coutures qui ont été coupées.

Voici une vue de la peau dessus et dessous pour se faire une meilleure idée.

Oui, modiste, modeste, c'est autre chose.

La cordonnerie ne me suffit plus (voir ici), je me lance dans la fabrication de chapeaux !

Je m'interrogeais hier, là, écharpe ou chapeau ?

Finalement, j'ai eu assez de tissu pour réaliser les deux.

L'écharpe est un simple rectangle (4 cm sur 45) coupé à cru, le tissu ne s'effiloche pas beaucoup, et frangé sur les largeurs.

Le chapeau est au départ celui du modèle original mais j'ai assemblé le fond et la passe sur l'endroit (non, ce n'est pas à la suite d'une erreur de montage !) puis recouvert les bords de cette couture avec un biais (celui qui bordait l'encolure de la robe de bébé).

Sasha est parée (sauf en ce qui concerne les pieds) pour les frimas.

L'automne est chaud cette année, Sasha n'a pas encore de manteau, pour aller à l'école, elle se contente d'une bonne grosse veste kimono au-dessus de son sarrau.

J'ai utilisé un patron de Modes & Travaux de septembre 1951

que je n'ai presque pas modifié : j'ai supprimé la couture du milieu du dos

j'ai supprimé les poches et cousu deux boutons au lieu des quatre prévus.

Je suis assez contente du raccord des carreaux sur l'épaule :

dans le biais, ce n'est pas si facile.

Les sandales sont assez inappropriées, des chaussures bleues sont à l'étude.

Le tissu provient d'une robe de bébé trouvée chez Emmaüs, il m'en reste un peu, j'hésite entre réaliser le chapeau du modèle d'origine ou une écharpe frangée.

Les boutons anciens viennent de mon stock, ils cachent des pressions et pourtant je sais broder des boutonnières, mais j'avais suffisamment modifié le modèle (oh, la mauvaise foi !!!!!!!!!!!!!!!!!).

Cette veste sera aussi très seyante avec un jean, encore un projet.

Pour le premier essai j'ai été raisonnable, j'ai supprimé les surpiqûres, une difficulté à la fois.

Le cuir blanc provient d'un catalogue d'échantillons de cuir pour canapés (puces d'Anduze), les minuscules boutons de nacre de mon stock, la mousse des semelles de chez Lidl.

Pas de doute, il faut que j'ébarbe tout ça...

La prochaine version s'ornera certainement de surpiqûres, comme les sandales originales de ma poupée Françoise, blanches à surpiqûres bleues.

Théoriquement, cette paire de sandales devrait inaugurer un nouvel atelier, l'atelier-cordonnerie.

Encore merci à Elizée.

Il y a quelques temps, je réalisais ce tablier d'écolière modèle pour Sasha.

Un peu plus tard, de retour de la braderie de houilles avec une valise de perles, je l'agrémentais d'un prénom.

Mais.... dans ma hâte, je "brodais" ce prénom sur le dos du sarrau.

Je me suis donc attelée à la rude tache de placer correctement cet ornement , c'est à dire sur le devant du tablier, et, pendant que j'y étais, de lui ajouter un S majuscule.

Ce qui m'a permis de constater que le boutonnage était en fait celui d'un vêtement de garçon, bizarre, bizarre, puisqu'il provient d'une robe (marque "tiboudou", apparemment, c'est français, ce qui ne veut pas dire fabriqué en France, bien sur).

J'aime bien cette nouvelle version du prénom, mais... (encore ? eh oui, quand on est perfectionniste ascendant maniaque, on va de mais en mais) je me pose une nouvelle question :

le tablier, avec ou sans ceinture ?

la ceinture, ou le bandeau ?

Avec ceinture, c'est plus conforme au modèle original.

Mais, ça charge un peu.

Le bandeau civilise un peu la coiffure de sauvageonne de Sasha.

Ce qui est sur, c'est que je vais essayer maintenant de compléter cette tenue d'écolière avec un cartable et des chaussures.

Après ce long voyage sans aiguilles (ici, là, là, et encore là, ou là, entre autres), j'avais peur de ne plus savoir tricoter.

Surtout après les déboires rencontrés avec mon dernier ouvrage.

Mais le tricot, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas !

J'avance donc allègrement dans la réalisation de cette merveille :

Comme d'habitude, j'ai commencé par les manches :

Voici un gros plan sur le poignet torsadé :

Le corps se tricote en un seul morceau jusqu'aux emmanchures, je vais bientôt terminer le premier demi-devant :

Un plan serré sur les différents points :

C'est un modèle gratuit offert par Drops, ici, et de la laine Drops également, celle préconisée pour le modèle, un vrai plaisir à tricoter.

J'espère publier bientôt d'autres photos, prises à la lumière du jour (la pluie finira bien un jour....).

"Oh ! Papy et Mamie ont habité dans un château de princesse !"

Il fallait les yeux de Lison pour admirer ce monument kitchissime...

Et de nuit, c'est peut-être encore plus spectaculaire.

Ce que je ne peux pas rendre, c'est l'intérieur de cet hôtel-casino, puisqu'on est prié de ne pas y photographier : l'immense salle de jeux (plus grande que la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare), le bruit infernal des machines à sous qui fonctionnent jour et nuit, l'atmosphère enfumée (bien que la cigarette soit proscrite partout aux États Unis, ici, elle est autorisée), la foule qui déambule, la galerie marchande digne d'un centre commercial français, et cet hôtel n'est ni le plus grand, ni le plus célèbre de Las Vegas.

C'est vraiment une ville étonnante, il faut le voir pour le croire, je ne dirais pas que j'ai aimé, mais j'ai aimé y être allée.

Vous connaissez bien maintenant Las Vegas, depuis notre petite promenade d'hier.

Mais la nuit est douce (je parle de la température, pour la sonorisation, c'est autre chose), alors sortons admirer les illuminations.

Non, ce n'est pas notre hôtel, il vous faudra revenir demain pour le découvrir et, croyez-moi, ce n'est pas de la camelote ! (jeu de mots...).

Aujourd'hui, je vous emmène dans une ville où tout est fou : trop grand, trop haut, trop gros, trop éclairé, trop bruyant, trop brillant, trop tout !

La plupart de ces photos ont été prises de la voiture, certaines même en roulant, soyez indulgentes si leur qualité n'est pas à la hauteur du lieu.

L'arrivée se fait par des autoroutes urbaines dont il n'y a rien à dire, on a la même à la Défense, et tout à coup, le choc !

Un lion monte la garde au carrefour.

Face à lui, Miss Liberty.

Plus tard, dans la galerie marchande d'un casino, je rencontrerai Miss Liberty tout en bonbons.

Les bonbons ornent aussi les façades.

D'autres décorations exubérantes :

On peut même voir une Harley jaillir d'un café.

et un taureau d'un restaurant.

On peut aussi voir des tours tordues

Et une bouteille de Coca-Cola qui cache un ascenseur.

Vous préférez voyager ?

Empruntons le bateau pirate

En route pour l'île de Peter Pan

Un voyage romantique à Venise ?

Il suffit de traverser le boulevard.

Mais je crois bien que ce qui plaît le plus aux Américains, c'est Paris.

Un drôle de Paris toutefois, j'aimerais bien connaître l'original de cette inscription :

Comme la vie ne s'arrête jamais à Las Vegas, demain je vous proposerai une promenade nocturne et après-demain, une petite visite de notre hôtel qui vaut bien un article à lui tout seul.

Envoyez une tricoteuse en reportage à Monument Valley, Arizona, que rapporte-t-elle ?

Une photo de la plus célèbre paire de moufles in the world !

Et pourtant je ne me rappelle pas avoir jamais tricoté de moufles...