Vous l'avez découvert ici, clic, c'est la réduction de la jolie robe à volants volant au vent de Lison, clic.

Comme je vous le laissait entendre, et comme vos conseils avisés m'y ont encouragée, j'ai changé le ruban d'encolure.

Celui-ci est beaucoup plus proportionné, mais il est aussi plus délicat à nouer, il faudra certainement aider Lison à habiller Sasha.

Rassurez-vous, le ruban que j'ai retiré n'est pas perdu, il est même déjà ré-utilisé sur une robe pour Lison, mais c'est l'objet un prochain article, ne nous dispersons pas...

En attendant, voici le patron de la robe.

Je n'ai pas réalisé de tutoriel pour cette robe, mais j'ai noté les explications indispensables sur le patron.

Pour une fois, il faut ajouter les valeurs de couture, en fonction de votre habileté.

D'abord, on assemble les demi-dos en laissant une ouverture, et les devants au dos.

On borde les emmanchures avec un biais.

Puis il faut bâtir les volants, après les avoir finement ourlés le long de leur côté extérieur, sur le devant en les superposant, envers sur endroit puis former une coulisse avec un morceau de biais, piqué endroit sur l'endroit, le tout est basculé sur l'envers et surpiqué.

La même chose pour les demi-dos, sans volants bien sur.

Il ne reste plus qu'à ourler le bas de la robe et à passer un ruban dans la coulisse, en commençant au milieu du dos, en continuant par le devant puis l'autre demi-dos. Les 70 cm de ruban indiqués sur le patron sont trop longs, à vous de juger de l'effet rendu.

Si vous éprouvez  des difficultés, j'assure le service après-vente de mes patrons.

Sasha est presque prête à parader avec sa jolie robe à volants volant au vent, il ne lui manque plus que... la réponse dans le prochain article...

où il apparaît que Sasha est plus agréable à photographier qu'un cintre...

Après la jolie robe à volants volant au vent pour Lison, clic, j'ai bien sur entrepris la même jolie robe pour Sasha.

De face, tout va bien, si on admet que la demoiselle se promène pieds nus, j'ai prévu des sandales, mais je n'ai bêtement que deux mains.

De dos... je crois que je vais réduire la taille du noeud de ruban.

La robe me plait bien néanmoins, je vous scanne le patron sous peu.

où il apparaît que j'avais tort de m'en faire une montagne, de ce col...

Finalement, je l'ai monté sans problème, et même pas en danseuse...

Bref, les métaphores les plus courtes étant les meilleures, voici une photo plus éclairante qu'un long discours :

Une petite veste en lin assortie à la jolie robe à volants volant au vent, clic.

Approchons nous pour admirer les détails.

Encore un modèle de Petites filles à croquer , clic pour en feuilleter un extrait,  la veste courte v, modèle respecté à la lettre, si ce n'est que j'ai supprimé les bavolets.

On voit bien que c'est du lin, aux nombreux plis et faux plis...

Les boutons anciens proviennent de mon stock.

J'ai aussi supprimé les boutonnières, je les ai remplacées par des boutons-pressions cachés sous les boutons.

Le volant inférieur de la jolie robe à volants volant au vent est taillé dans le même lin chocolat.

Mais, d'où vient ce lin chocolat ?

C'est une longue histoire...

Aux puces de Saint-Christol, dans un tas de vêtements à 1 euro les trois, j'ai trouvé une très jolie robe d'été pour Lison, un sac à bandoulière que je vais bientôt customiser et une robe Naf-Naf en lin chocolat.

Voyons Françoise, pourquoi acheter cette robe qui est en taille 1 ?

Il y a belle lurette que tu ne rentres plus dans les robes en taille 1 !

Oui, mais elle a 11 gros boutons en nacre que je peux récupérer pour un tricot, ou une autre cousette.

Certes, mais tout ce lin chocolat, tu ne vas pas en faire des chiffons, ce serait dommage.

Cette objection méritait réflexion.

Je n'ai donc pas gâché ce joli lin chocolat, il m'en reste même un peu, j'ai un nouvel ouvrage sous mon pied de biche.

où il apparaît qu'il m'arrive de déroger à mes principes...

D'habitude, je ne transfère pas les nombreuses chaînes qui polluent ma boîte à lettre, je ne cède pas aux menaces, faisant fi des malédictions vouant aux gémonies ma postérité jusqu'à la treizième génération.

Mais un principe est fait pour qu'on y déroge, c'est mon droit, et ici, c'est mon blog, je fais ce que je veux, na !

Pour comprendre, c'est là, clic, si nous sommes suffisamment nombreux à cliquer, nul doute que le printemps finira par arriver.