où il apparaît que quand il n'y en a pas pour un, il y en a pour deux...

Depuis que j'ai réussi  le t-shirt Thomas, j'ai pris confiance et je regarde différemment mon stock de jersey.

Thomas, je l'ai coupé dans les chutes du polo Paco.

Or, des polos Paco, j'en avait réalisé deux, il y avait aussi un Paco marin, donc des chutes de jersey à rayures, donc un Thomas marin en puissance.

Oui ? Mais non, mes chutes étaient trop petites et il était impossible d'y couper un t-shirt.

Mais impossible n'est pas Françoise !

Je ne pouvais pas y trouver un t-shirt ? Qu'à cela ne tienne, j'en ai coupé deux...

Il suffisait de remplacer Thomas par Isaac et le tour était joué.

Et le tour était encore plus amusant avec un jeu de positif/négatif sur les deux t-shirts. Enfin, quand je dis jeu, c'est essentiellement parce que je ne pouvais pas faire autrement vu l'exiguîté des morceaux et leurs formes biscornues.

Trève de bavardage, des photos !

Voici donc un Isaac rouge, le jersey rayé marin et le jersey bleu viennent d'Emmaüs, le jersey rouge d'un t-shirt côtelé chiné aux puces de Saint-Christol lez Alès.

J'ai suivi scrupuleusement le modèle de la Maison Victor, dans son numéro 4 de 2016, avec le jersey je ne suis pas encore très aventureuse, j'ai simplement ajouté une surpiqûre autour de l'encolure.

Tout a été cousu avec ma fidèle complice, une Silvercrest dorée.

Et je suis assez fière de ma réalisation...

Voici maintenant Caasi, l'exact opposé d'Isaac, avec les mêmes fournitures, le même patron, et, soyons objective, la même réussite !

Mes deux t-shirts s'entendent comme des frères siamois.

où il apparaît un petit nouveau...

Ce dimanche matin, par chance il ne pleut pas, il ne neige pas, il ne grêle plus, je pars donc pour les puces d'Alès.

Pourquoi ai-je été soudain saisie par l'envie de faire un détour par les puces d'Anduze ?

Je n'y vais plus que très rarement, car il n'y a que des vendeurs professionnels, et ce que je recherche est plutôt vendu par des amateurs. Quoique...

J'arpente donc les allées du parking où se tiennent ces puces en fulminant "mais pourquoi suis-je venue ici puisqu'il n'y a que des pros" quand soudain................

Le choc, la rencontre, celui que je recherche depuis des années sans trop y croire :

Un Sasha boy !

Vendu par des pros, tant pis, j'achète. Après avoir négocié le prix, forcément, et obtenu un rabais de 20 %, on est aux puces, c'est le jeu.

Quand j epense au prix indécent auquel on trouve ces poupées sur e-bay... j'ai réalisé l'affaire du siècle !

Revenons à notre Grégor, que Lison renommera certainement à son goût.

Il est crasseux, je devrais dire il était crasseux, car depuis je l'ai lavé, baigné, shampouiné, ses vêtements sont tristounets, mais il n'a jamais été joué, il est neuf ou tout comme.

Présentement, il sèche, ses vêtements également, j'ai découvert en le déshabillant qu'il portait des bottes montant aux genoux et un slip en coton.

Lison a eu 12 ans aujourd'hui, ce petit cadeau tombait à pic !

J'ai déjà ressorti mon classeur de patrons pour poupées... des photos dès que possible.

23 h 10 : j'ai identifié Grégor, c'est une poupée anglaise, en costume "mushroom suit", à voir ici, je vais tâcher d'en savoir plus...

23 h 19 : apparemment il lui manque sa casquette, je lui en coudrai donc une, comme celle-ci, il date de 1973, au plus tôt, de 1976, au plus tard.

où il apparaît une chemise apaisante...

Après  une chemise euphorisante, encore une chemise, toujours avec Victor, celle-ci, Spike, a paru dans le numéro de novembre, décembre 2017.

Fantin souhaitait des motifs masculins, mais pas "pour les bébés", Mamie, je n'ai plus 5 ans !

J'ai retrouvé dans mon stock cet imprimé base-ball, acheté aux tissus Bastide il y a déjà quelques temps.

Les manches longues à poignet peuvent aussi se porter retroussées, maintenues par une patte pressionnée.

J'ai coupé les pattes, ainsi que la doublure du col du pied de col et de l'empiècement,dans un fin quadrillé, pas par manque de tissu mais pour plus de fantaisie.

Spike forme une fine équipe avec Levin, pantalon dont le patron se trouve dans le numéro de janvier/février 2018 de La Maison Victor.

Je l'ai coupé dans un jean extensible marron glacé, toujours des tissus Bastide, la braguette comporte les mêmes pressions que la chemise.

Bientôt ici même d'autres chemises, t-shirts, robes....

où il apparaît un t-shirt, oui, un t-shirt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je n'en crois pas mes yeux en écrivant ces lignes : un t-shirt ? Moi ?

Eh oui, j'ai réussi un coudre un t-shirt...

C'est la pièce la plus basique et la plus banale d'une garde-robe, et pourtant, c'était celle qui me résistait.

Travailler le jersey n'a jamais été mon fort. D'où forcément, appréhension, hésitation, refus devant l'obstacle, voire abandon du projet.

Mais encore une fois, Victor m'a aidé et voici Thomas.

Le modèle a paru dans le numéro de janvier/février 2015 de la Maison Victor.

Je vais essayer de vous le montrer en entier, mais je crois que mon appareil photo faisait le même complexe que moi devant le t-shirt, il l'a pris en noir et blanc, ce qui est tout de même un peu dommage.

J'ai taillé Thomas dans les chutes du polo Paco au far-west que vous avez déjà vu ici.

Avec Paco, j'avais presque réalisé un t-shirt, mais pas tout à fait : l'encolure était bordée d'un biais, ce qui est beaucoup plus facile à réaliser qu'une encolure bordée d'un bord côtes.

Le jersey a donc été chiné aux puces d'Alès, le bord côtes a été coupé dans un t-shirt, comme la ceinture de ma jupe Carola rouge, et la ceinture d'un pantalon Jeff que je n'ai pas encore publié.

Voici tout de même quelques photos couleurs de ce t-shirt, il les mérite bien.

J'ai scrupuleusement respecté les explications, j'ai cependant ajouté une surpiqûre sur le corps du t-shirt, au long de la couture de montage du bord côtes.

Lison est venue tester la solidité de mes coutures !

Je crois bien avoir vaincu la malédiction du t-shirt, bientôt d'autres modèles ici même...

où il apparaît qu'il y a encore des saisons, ma bonne dame...

Mais où sont les neiges d'antan ?

Chez nous, hélas !

Quelques photos enneigées.

Photos prises dans le jardin, puisque les routes sont impraticables.

C'était hier, aujourd'hui il pleut, toute cette blancheur se transforme en bouillasse, beurk !

Hiver, vous n'êtes qu'un vilain, ce serait sympa de laisser la place au printemps.