où il apparaît que Friedl se sent pousser des manches...

Je vous l'avais promise hier, la voici, la deuxième version de Friedl, à manches longues cette fois.

Toujours coupée dans un tissu non extensible, un très fin voile de coton, en fait un paréo chiné il y a quelques temps et oublié dans une pile de coupons. 

Rallonger les manches a été un jeu d'enfant : en effet, sous la tête de manche, la manche est toute droite, rectangulaire. 

Les manches longues sont validées, demain (je termine la jupe Tiana qui attend depuis trop longtemps sur ma table de travail et la mise à ma taille d'un manteau peint et brodé) j'inventorie mes piles de wax, car toute dynastie qui se respecte se doit de compter un modèle en wax, forcément.

où il apparaît que je peux contredire Victor....

Grosse déception à propos de Victor : pour la première fois depuis notre rencontre il y a presque 10 ans, pour la première fois depuis la réalisation de dizaines de modèles, je suis déçue par Victor.

Non, je n'ai pas raté un ouvrage, c'est bien plus grave, Victor a décidé de fermer boutique.

Peut-être pour se faire pardonner, il nous offre un superbe dernier numéro : voici pour commencer Friedl, l'amorce d'une dynastie.

Victor précisait que ce top n'était réalisable qu'en maille : or je n'aime ni travailler ni porter du jersey, tout au moins en été.

J'ai donc tenté ma chance avec un coupon de viscose tissée, rigoureusement inextensible en aucun sens.

Et j'ai eu raison !

Ce top est parfaitement réalisable en tissu.

J'aime tout particulièrement sa découpe asymétrique.

Seule modification apportée au modèle, l'ajout de quelques surpiqûres, on ne se refait pas...

Hier je vous montrais fièrement ma Tessa graou à 50 centimes, aujourd'hui je bats mon propre record puisque ce coupon de viscose m'a été offert chez Emmaüs. 

Je vous annonçais une dynastie de Friedl, le suivant 2 est déjà réalisé et.... il a des manches longues !

La suite au prochain numéro...

où il apparaît une version hivernale de Tessa...

Après une Tessa printanière,

et différentes versions comme la Parisienne

la graphique

ou l'Hawaienne

je rêvais d'une Tessa hivernale.

C'est chose faite grâce à une robe Molly Bracken que j'ai chinée dimanche dernier, pour 50 centimes, aux puces d'Alès.

Une robe taille unique (pfffffffffffffff !) importable, mais dont le jersey tout doux, tout souple, tout chaud méritait mieux.

Comme avec tous les ouvrages issus de vêtements surcyclés, le plus long a été de découdre soigneusement la robe.

Le reste a été un jeu d'enfant, facilité par la ré-utilisation de l'ourlet de la robe.

J'ai toujours adoré l'imprimé léopard, il ne manque pas d'exemples sur ce blog, c'est certainement mon côté Catherine Deneuve, mais aucun ouvrage n'offrait autant de douceur et de chaleur que celui-ci, un vrai doudou ce graou !

Petit récapitulatif :

patron la Maison Victor, numéro 1, janvier/février 2022

jersey récupéré d'une robe chinée, 0 € 50.

Je sens que demain matin je vais fouiller les tas de fripes à la recherche de jersey...