Pourquoi tant de laine ?

où il apparaît que cette fois je mets les bouchées triples....

J'adore quand on me passe une commande de vêtement.

Tout d'abord parce que c'est une marque de confiance, une reconnaissance de la qualité de mon travail, en toute modestie.

Mais surtout, parce que j'ai toujours pensé qu'une contrainte, pourtant souvent considérée comme une limite, était en fait une stimulation.

Bref, le cahier des charges était simple : un blouson en jean, pour Clélie, avec des incrustations de wax.

J'ai tout d'abord passé au peigne fin ma collection de la Maison Victor : elle propose bien un superbe blouson pour femme, Aria, dont le patron est offert ici., mais rien  en taille enfant.

J'ai donc inventorié ma collection de Fait Main et j'ai trouvé un patron en taille 2 ans.

Si le patron est bien dessiné, je préfère ne rien dire des explications, du pur Burda, j'ai fait avec.

Premier essai, en fait un brouillon, et vous remarquerez qu'il n'est réalisé ni en jean ni en wax.

Le corps du blouson est taillé dans un coupon légèrement extensible, à très fines rayures, des tissus Bastide, les incrustations dans un batik (l'ancêtre du wax tout de même) chiné il y a très longtemps.

Tous les détails caractéristiques du blouson en jean sont bien là, les empiècements, les pattes boutonnées, les surpiqûres, les boutons métalliques

les poignets boutonnés.

Comme il me restait du tissu, j'ai assorti un pantalon.

Le patron me paraît validé, je fouille donc mes piles de wax à la recherche d'un coupon à petit motif. Tâche compliquée, le wax étant plutôt renommé pour la grande taille de ses motifs, mais en taille deux ans, il faut un petit motif.

J'en ai trouvé un, la consigne "incrustations de wax " est donc honorée, mais je n'ai pas en stock de jean noir, j'ai donc coupé les parties unies du blouson dans un pantalon en  bâchette, de marque Liberto, pioché dans mon stock de vêtements à dépiécer (hé oui, j'auto-produit mes fripes, ça c'est du circuit court !).

Tous les détails du blouson sont les mêmes que pour la première version.

Je me souviens que l'année dernière Clélie portait un blouson de jean sur une robe Rina en wax. 

Pourquoi ne recommencerait-elle pas cette année ?

Le troisième essai fut le bon, enfin un blouson en jean, avec des incrustations de wax.

Là, je me suis vraiment bien amusée : j'ai récupéré ce qui était encore utilisable de feu mon jean Kenzo préféré, déjà vu ici.

J'ai retourné la ceinture du jean :

J'ai aussi récupéré ce tout petit écusson :

Et j'ai assorti une nouvelle Rina.

Le wax à petit motif est un wax chinois, déjà vu ici et là, associé à de la broderie anglaise, mais il s'accorde tout aussi bien avec du jean japonais.

Ne croyez surtout pas que l'épisode blouson est terminé, il reviendra bientôt en velours, avec de la broderie anglaise.....

où il apparaît de la récup' en circuit très court....

Il y a quelques temps, j'avais réalisé pour Fantin un sweat Léo. Le sweat était parfaitement réussi, mais... il n'a pas plu à Fantin. Ce qui explique pourquoi vous ne l'avez pas vu.

Le jersey dans lequel j'avais coupé ce sweat méritait mieux que dormir dans mon stock de fripes à surcycler.

Quelques coups de ciseaux, quelques points plus tard, voici une robe Mel pour Clélie.

Patron de la Maison Victor, dans son numéro de janvier/février 2019, en taille 98.

Jersey étoilé chiné sur le vide-greniers de Vimpelles, Seine-et-Marne.

Le bord côtes noir provient de mon stock.

Des poches se cachent dans la découpe de la jupe.

Un grand col peut se porter lâche ou serré par un cordon.

Cette robe sweat est parfaite pour jouer à la petite maîtresse de maison (pas désespérée).

Je n'ai pas bien compris le rôle du camion, mais il est vrai que je ne suis pas experte en la matière....

Le circuit de recyclage du jersey a été vraiment très court car Léo et Mel ont été proposés ensemble par Victor.

où il apparaît que le déstockage et  le regroupement de modèles continuent....

Hier, je vous rappelais l'existence de mon Amber en astrakan.

Il me restait une chute de tissu.

Il me restait aussi une revanche à prendre, après la mésaventure de la veste Rebelle en graou trop petite.

J'ai vite associé chute et revanche et voici Phylis, patron la Maison Victor de novembre/décembre 2015, en taille 104, fausse fourrure astrakan des tissus Bastide.

Je sais, on a l'impression que les poches ne sont pas alignées, mais non !

Pour plus de fantaisie, les rabats de poche sont coupés dans un simili qui briiiiiiiiiiiiille.

La veste est entièrement doublée.

Il me restait encore quelques chutes....

Miss Clélie ne sort jamais sans son sac à main.

Je me suis donc amusée à lui en coudre un, selon un modèle de Coudre c'est facile Hors série numéro 3.

Pour les oreilles et les moustaches, le même simili que pour les rabats de poche de la veste, pour les yeux, deux boutons du stock parfaitement assortis.

Derrière le sac deux petites poches s'apprêtent à recueillir les trésors de Clélie.

La sangle et les mousquetons sont de la récup', forcément.

Cette fois, plus de chutes d'astrakan, mission déstockage accomplie, jusqu'à la prochaine fois....

où il apparaît un nouveau tir groupé....

Après deux modèles, Rina et Sallie, déclinés dans deux tissus différents, cette fois il s'agit d'un même coupon utilisé avec deux patrons différents.

J'ai acheté ce tissu, toujours aux tissus Bastide, toujours au rayon à 2€, dans l'idée de réaliser un manteau léger pour Clélie.

C'est un tissu d'ameublement composé de deux couches de coton très léger, réunies entre elles selon le contour des fleurs, mais il ne s'agit pas d'un matelassage, de grosses mèches de coton rembourrent le tout, en conférant un certain relief aux motifs qui ressortent mieux sur le fond noir.

Je n'ai jamais vu de tissu de ce style, j'ignore tout à fait comment cela peut bien s'appeler, je compte sur vous pour m'éclairer.

Le patron du manteau provient (ô surprise !) de la Maison Victor, numéro de janvier/février 2016, modèle Noé en taille 104.

Pour plus de fantaisie et moins d'épaisseur j'ai utilisé la lisière en bordure des poches.

Comme il me restait vraiment beaucoup de tissu, j'ai oublié de signaler sa très grande largeur, 2m40, je me suis coupé une veste Amber dans les chutes.

Amber, vous la connaissez déjà, sous sa forme veste en astrakan.

Je la porte souvent en hiver, elle ressortira en automne ou au printemps sous cette forme fleurie.

J'ai retrouvé dans mon stock des boutons tchécoslovaques anciens.

Le relief du tissu apparaît mieux ici.

Le retard dans mes publications commence à s'atténuer, je vais tâcher de continuer sur cette lancée, à très bientôt, donc.

où il apparaît que je mets encore les bouchées doubles....

Après deux Rina hier, deux Sallie aujourd'hui.

Sallie est un patron la Maison Victor, paru dans son numéro de novembre/décembre 2017, un bomber à manches raglan et poches passepoilées. J'ai utilisé la taille 104.

Première version, très fidèle au modèle, coupée dans un tissu d'ameublement ancien trouvé chez Emmaüs, motif Pékin création Urgé Paris, garanti air lumière.

J'aime beaucoup les dessins de style chinois, offrant des tortues

des fleurs

des oiseaux.

L'inspiration m'est venue des blousons Misericordia qu'affectionne particulièrement le papa de Clélie.

J'ai trouvé dans mon stock un bord côtes parfaitement assorti.

Pour le zip, je remercie vivement Sylvie, des tissus Bastide, pour sa patience et ses conseils judicieux.

Je redoutais un peu les poches passepoilées, mais tout c'est très bien passé, merci Victor.

La deuxième version de Sallie est très différente.

Je l'ai coupée dans un coton enduit des tissus Bastide, rayon des rouleaux à 2€ le mètre que vous commencez à connaître.

J'ai zappé les poches.

Le bord côtes provient de mon stock, le zip des tissus Bastide.

Ce bomber devrait plaire à Clélie qui adore chanter "dans la forêt un grand cerf....", gestes à l'appui. Toues les éléments de la chanson ornent le blouson.

Vous reprenez avec moi ?

Dans la forêt 

un grand cerf

regardait par la fenêtre 

un lapin venir à lui

et crier ainsi....

Non, le chasseur n'a pas sa place ici.

désolée si vous avez la chanson dans la tête jusqu'à ce soir !

où il apparaît que je cherche à combler mon retard côté publications en regroupant les modèles d'un même patron....

Vous vous souvenez peut-être de Rina en wax, que Clélie arborait crânement au printemps dernier.

Pour le printemps qui ne devrait pas tarder à arriver, j'ai récidivé, dans une taille supérieure bien sûr.

Tout d'abord une Rina en tissu d'inspiration hawaïenne.

C'est à peu près tout ce qu'il reste d'un coupon à 50% (1€30 donc !) trouvé aux tissus Bastide. Waikiki, je ne pouvais que craquer.....

Trêve de bavardages, voici la robe !

Un petit gros plan sur le tissu qui le mérite bien. J'imagine qu'il s'agit de fleurs d'hibiscus.

Un autre sur le bouton déniché dans mon stock, un bouton ancien en relief, orné de cerises.

Pour Rina III, tout a commencé avec un tout petit coupon, 60 cm, de broderie anglaise ancienne déniché au rayon vintage d'Emmaüs, pour 1€. 

Je me mis immédiatement en quête d'une doublure. Je m'attendais à galérer pour trouver la bonne couleur.

Toujours le syndrome de l'usine à gaz...

Un petit tour aux tissus Bastide, rayon des tissus à 2€, mon rayon préféré, et à moi ce très fin sergé de coton, tout doux, exactement du même jaune.

J'ai volontairement réalisé la doublure plus courte que la robe pour mettre en valeur les festons de la broderie anglaise.

Les manches ne sont pas doublées pour la même raison.

Dans mon stock dormait un bouton ancien parfaitement assorti, justification bienvenue de mon adage favori "ça peut servir".

Il me reste pas mal de sergé jaune, je réfléchis à un boléro ou un blouson à porter sur la robe, work in progress....

Il est un peu tard pour les bonnes résolutions, mais comme le nouveau mois commence aujourd'hui, la date me semble propice à un nouveau défi.

Cette idée m'a été soufflée par Sophie, du blog les dentelles de Sophie, voici les règles du jeu : Réduis ton stock en janvier - Dentelles de Sophie (canalblog.com)

On parle beaucoup d'inflation ces temps-ci.

Du côté de mon stock de tissus, c'est pire !

Et pourtant, je couds beaucoup, tant que je peux, tant que ma machine ne tombe pas en panne, tant que je trouve des patrons fiables (oui, il y a du sous-entendu dans ce commentaire, vous comprendrez bientôt), j'utilise donc beaucoup de coupons mais... j'en chine aussi beaucoup.

Je vais donc tenter de juguler un peu la marée haute.

Et peut-être simplifier la règle du jeu, ne pas mesurer les coupons, juste les dénombrer. Mais comme je ne peux décidément pas me priver d'échafauder une usine à gaz, j'établirai un décompte particulier pour les coupons chinés, récupérés, trouvés chez Emmaüs ou en recyclerie, et un autre pour les coupons achetés en magasins de tissus.

On verra bien si je m'y tiens.

Top départ au 1^er  mars, premier bilan le 31.

D'ici là, je vais essayer de combler le retard abyssal de mes publications.

où il apparaît 2 minutes 09 d'auto-congratulation....

ici

et je ne suis même pas à Paris.

Et pour citer Bobby Lapointe, qui est bien plus ma tasse de thé, "comprend qui peut ou comprend qui veut".

où il apparaît la suite, et j'espère la fin, de ma série "c'est trop p'tit"....

Il y a d'abord eu ce pull, pour les deux mois de Clélie

L'année dernière, cet autre pull

J'avais aussi tricoté le même pull pour Petit Ours brun :

J'ai longtemps cherché le modèle que je tricoterais cette année : la mode du pull moche triomphe, il est très difficile de trouver un joli pull de Noël.

Et, désolée, je ne souhaite pas tricoter de pull moche, tout au moins volontairement. Si cela m'arrive à l'insu de mon plein gré, je compte sur vous pour me prévenir, merci.

J'ai fini par trouver ce pull chez Bergère de France, le pull Clarisse,  j'ai inversé les couleurs, rallongé les manches et modifié les rennes du devant que je trouvais trop raides, trop statiques. 

Et voilà le résultat :

Les rennes en mouvement :

Bizarrement, ils se dessinent sur 17 mailles, exactement comme les rennes raides originels.

C'est surtout le dos du pull qui est spectaculaire !

Le pull est réussi, il est tout doux (fil Happy de Gründl) mais.... il est beaucoup trop petit, tout comme le premier Graou vu hier, Clélie ne le portera pas longtemps.

Regardez bien, en arrière plan, Petit Ours brun lui aussi porte son pull de Noël !

C'est promis, j'arrête ma série "c'est trop p'tit", dès demain je remonte le temps...

où il apparaît que coucou me revoilou...

Après une trop longue interruption de l'image et du son.

Mais ma machine a continué à piquer et surpiquer, mon appareil à photographier.

Voici donc une "petite" veste réalisée pour Clélie, son premier graou.

C'est la veste Rebelle de la Maison Victor, numéro de janvier/février 2017.

Je l'ai coupée dans un gilet sans manches pour femme, en fausse fourrure toute douce, chiné pour un euro sur le vide-greniers de Boucoiran.

Les découpes qui donnent sa forme à la veste, et qui s'ouvrent sur des poches, ne sont pas visibles dans la fausse fourrure, mais elles sont bien là.

J'ai utilisé la doublure du gilet pour doubler la veste.

Et de grosses pressions anciennes, chinées elles aussi, pour la fermer.

Malheureusement, bien que j'aie coupé la taille 92 pour une Clélie bien plus petite, la veste se révèle bien courte et étroite. Elle "va" à Clélie, mais tout juste, elle ne lui ira pas longtemps.

C'est dommage car je la trouve réussie, dès que je chine à nouveau de la fausse fourrure, je la recommence, en 98 voire 104 pour plus de sureté.