où il apparaît que 2017 sera l'année des vestes...
Et surtout, n'y voyez aucun rapport à l'actualité électorale !
Après Amber, voici Rocha, et ce n'est qu'un début.
Toujours à partir d'un patron de la Maison Victor, décidément mon fidèle complice.
Ce modèle est paru dans le numéro de septembre-octobre 2016. Théoriquement, ce n'était pas celui qui apparaissait à cette place dans ma to do list, mais, un jour où j'étais entrée chez Bastide, mon dealer de tissus préféré, pour acheter un zip, et juste un zip, promis juré, j'ai été prise en otage !
C'est une mésaventure qui m'arrive presque à chaque fois que je me rends dans ce magasin : impossible d'en ressortir sans m'offrir un petit coupon au poids, un métrage d'une soierie Kenzo, un velours si doux, un lainage si chaud...
Dernièrement j'y ai trouvé neuf pelotes de duvet de chameau, exactement ce qu'il me fallait pour le tricot dont je rêvais, mais je m'égare, ceci est un autre ouvrage.
Ce jour là, donc, les coupons était à moitié prix et... non, je n'ai pas la berlue ! Il s'agit bien du tissu du modèle ! A la couleur près, d'accord, mais un peu de marron glacé me changera du noir, du bleu, du gris qui sont l'ordinaire de ma palette. Et le fameux duvet de chameau est du même marron glacé, nous voici donc en train de franchir à grands pas la frontière entre le caprice et le raisonnable, non ?
Un gros plan sur ce tissu, pour mieux participer à mon enthousiasme.
Gros plan qui permet aussi d'admirer la poche.
Une première pour moi, ces poches en biais, j'appréhendais un peu mais je m'en suis bien sortie.
Rocha est fermée par un zip, elle a des découpes princesse au devant et au dos, et un col en bord côtes.
Comme je ne trouvais pas le bord côtes de mes rêves à un prix raisonnable, j'ai chiné aux puces d'Alès un sweat shirt à 20 centimes, j'ai décousu sa bordure et j'y ai taillé un col. Encore une première pour moi, mais puisque c'est réussi et somme toute assez simple à réaliser, je recommencerai.
Ce qui a été beaucoup moins simple à réaliser, c'est la doublure de la veste.
Mais le patron ou ses explications ne sont pas en cause. C'est mon choix de tissu, de la soie lavée, qui est le responsable de ces difficultés. Mais cette soie était si douce, ses couleurs s'assortissaient si bien avec le tissu matelassé, finalement, je ne regrette pas ce choix.
J'ai coupé cette fameuse doublure dans un grand coupon de soie lavée trouvé chez Emmaüs, il m'en reste assez pour un petit haut sans manches, plus qu'à trouver le patron...
J'ai simplement ourlé le bas des manches, le modèle prévoyait un poignet resserré par un élastique, mais je n'en avais pas envie, en tous cas pour cette veste (attention, teasing !).
J'ai réalisé cette veste en taille 40, parce que je voulais pouvoir la porter sur un pull (et revoilà le fameux duvet de chameau... Il s'incruste dans cet article, au risque de me faire perdre la face si je ne viens pas à bout de ce tricot qui me résiste, entre la traduction de l'anglais et l'emploi obligatoire d'une aiguille circulaire).
Le 38 aurait peut-être été suffisant.
Pour mon ouvrage suivant, je n'ai pas eu ce problème de choix entre deux tailles, le modèle est en 38/40, quel confort ! A suivre, aussi vite que possible...