où il apparaît le retour de la moquette....
À preuve :
Franchement, si ce n'était pour perpétuer une tradition personnelle, je n'aurais eu aucune raison de publier cette photo de moquette qui est juste moche, même pas spectaculaire ou kitsch comme d'autres vues ici même.
Le décor étant planté, passons à des photos prises en extérieur, bien plus fleuries.
Oui, en extérieur, ici, c'est le passage pour piétons qui permet de rejoindre plus rapidement, depuis notre hôtel, l'Estrada Monumental qui longe la mer, à Funchal.
La géographie particulière de l'île s'impose : la montagne est partout, le plus souvent à pic dans la mer, il n'y a quasiment pas de plages, en tous cas pas de plages naturelles, du sable a même été importé du Maroc pour en aménager une.
La montagne est partout, disè-je, les maisons aussi, les téléphériques, et... les tunnels routiers.
Un de nos jeux favoris au cours de ce voyage aura été d'éviter ces tunnels. Certes, ils sont bien pratiques, ils permettent d'éviter des kilomètres de route qui montent, qui tournent, qui descendent, qui tournent, qui remontent, retournent.... au fond de canyons, pour relier différents quartiers de Funchal ou différents villages ou points de vue.
C'est pratique la nuit, pour trouver facilement son hôtel depuis l'aéroport, mais pour admirer le paysage, rien ne vaut l'ancienne route, quand elle existe encore.
Notre première excursion nous mène à Monte, village perché au dessus de Funchal, célèbre pour son église et pour avoir accueilli Sissi, impératrice d'Autriche, en 1860.
Première excursion et première halte rafraichissante.
Autre attraction locale, ou piège à touristes, les traineaux d'osier, carros de cesto, qui permettent de regagner au plus vite Funchal, de 600 mètres d'altitude au niveau de la mer (ou presque) en ligne droite, ça va vite !
Nous nous contenterons de les suivre en voiture.
Les traineaux s'arrêtent à mi pente, nous continuons la descente, ce qui me permet de repérer le premier araucaria du voyage.
À très bientôt pour une promenade au marché de Funchal puis sur la plus haute falaise d'Europe.