où il apparaît que l'orthographe a ses bizarreries...
En effet, j'ai interrogé mon ami le petit Robert, baise-en-ville s'écrit en trois mots réunis en un seul par deux traits d'union et baisemain en un seul.
Il est vrai que baiseenville ne serait pas très lisible...
Bref, j'en viens à mon sujet.
Entre deux robes pour Lison, je me suis réalisé un sac pour moi, pour un prochain voyage.
Ce sac vous rappelle quelque chose, j'en suis certaine, celui-ci, clic et re-clic.
En fait, cette tapisserie au petit point était destinée au sac de piscine de Lison, lorsque je l'ai chinée à Marcillly le Hayer.
Mais quelques mètres plus loin, dans la même rue, j'ai trouvé un autre canevas qui correspondait beaucoup mieux à mon projet.
J'ai donc oublié cette tapisserie.
Par ailleurs, ma fille m'avait donné un sac, pratique par ses dimensions, agréable par ses couleurs, il est entièrement doublé du même turquoise que les anses, mais malheureusement défiguré par un slogan à la gloire d'une crème solaire.
N'étant pas une femme sandwich, je n'utilisais pas ce sac.
Jusqu'au jour où j'ai eu l'idée géniale, n'ayons pas peur des mots, de réunir ce sac et cette tapisserie.
Comme à mon habitue, j'ai échafaudé une usine à gaz.
Et finalement je me suis contenté de fixer à points glissés la tapisserie sur le sac, cachant la pub (je suis décidément dans ma période camouflage, clic, clic).
Ah, j'oubliais ! j'ai aussi fixé quelques sequins pour réhausser la tapisserie, et cette fois, comme j'apprends de mes erreurs, j'ai eu la bonne idée de le faire à plat...
Ce sac est bien pratique car il est à géométrie variable, grâce à des pression, on peut à volonté l'agrandir ou le rétrécir.
Le petit morceau de canevas sur la tranche du sac cache la marque de produit solaire.
Et voici mon baise-en-ville baisemain prêt à partir en voyage avec son grand frère le sac à dos Petite Reine, clic.