où il apparaît mes explications, que je souhaite complètes et limpides...
Et si elles ne le sont pas, je compte sur vous pour me le signaler !
J'ai réalisé toute une ribambelle de sacs Lucy, tout d'abord celui-ci, et puis le sac Route 66 qui m'a accompagnée à Chypre, et enfin plusieurs autres que je n'ai pas eu le temps de publier, mais rassurez-vous, ça viendra.
Comme je vous l'avais promis lors de la publication du premier sac, j'ai ré-écrit les explications trouvées sur Makerist qui me semblaient... soyons indulgente, difficiles à utiliser.
Le patron se trouve ici, clic, il est bien dessiné, proportionné, je le recommande.
Observation préliminaire : si votre tissu s'effiloche rien qu'à le regarder, commencez par surfiler à plat toutes les pièces de votre sac. Si votre tissu ne s'effiloche pas plus que ça, voire pas du tout, il est inutile de surfiler.
Je commence par une petite précision : si votre tissu présente un motif "qui a un sens", il faut couper la partie fond du sac en deux morceaux, sous peine d'avoir les personnages, les animaux ou les fleurs la tête en bas d'un côté du sac, Monsieur Jourdain sortez de ce sac !!
Si le tissu n'a pas de sens, couper cette pièce en deux morceaux peut faire économiser du tissu.
On commence donc par piquer endroit contre endroit les deux morceaux du fond du sac.
Marquer par une épingle le milieu du fond et le milieu des côtés du sac.
Superposer les deux épingles, une du fond sur une du côté, toujours endroit contre endroit.
Continuer à épingler le fond sur le côté, à partir du centre vers l'extérieur.
Épingler de la même façon à partir du centre vers l'autre extrémité.
Piquer le long du bord, à une largeur de pied de biche.
Au passage, un petit coucou à la machine à coudre sans qui tout ceci serait impossible à réaliser. ici, c'est la machine de ma maison de vacances, une Silvercrest de base, robuste et fiable.
Recommencer la même opération avec l'autre côté du sac, et ensuite avec les trois morceaux de l'autre tissu. On obtient deux sacs identiques qu'on place l'un dans l'autre, endroit contre endroit.
Épingler les deux sacs l'un sur l'autre en commençant en haut du fond. Il est possible qu'il faille égaliser un peu.
Et hop ! on dégage bien derrière les oreilles...
On continue d'épingler tout autour du sac.
Au milieu du haut d'un côté on place deux épingles perpendiculaires pour délimiter une petite portion de couture qui ne sera pas faite tout de suite : il faut ménager une ouverture pour retourner le sac.
On pique de chaque côté des épingles, vers l'extérieur.
On pique ensuite les grands côtés.
On ne pique surtout pas le haut des tout petits côtés, les anses coulisseront par là.
On retourne le sac sur l'endroit par l'ouverture qu'on a ménagée, on replie la valeur de couture de cette ouverture vers l'envers et on épingle.
En retournant, on fait très attention à ne pas retourner entièrement le haut des 4 petits côtés par où coulisseront les anses, on laisse à peu près 1 cm à l'intérieur.
On épingle et on surpique, en 4 fois donc, deux petites courbes et deux grandes.
Le long des grands côtés, on pique à 3 cm pour former une coulisse pour les anses.
J'ai préféré utiliser une corde, mais le principe est le même qu'avec une anse en tissu : on la passe dans la coulisse à l'aide d'une épingle à nourrice et on la ferme solidement.
Peu importe que la jonction soit peu esthétique, comme nous sommes de petites fûtées nous allons la dissimuler dans la coulisse, l'important est qu'elle soit costaude.
Et nous voici l'heureuse propriétaire d'un sac parfaitement réversible, deux sacs pour le prix d'un en quelque sorte. Encore qu'ici la notion de prix soit toute relative puisque le patron est gratuit et le sac coupé dans les chutes d'une de mes robes favorites, la Parisienne de la rue de Bagnolet. Cette robe m'a accompagnée lors de tant de voyages qu'elle méritait bien son sac personnel. Voila qui est fait, il n'y a plus qu'à partir...
Et pour finir, la flèche du Parthe, le coup de pied de l'âne, la vengeance de Mamie Rochon...
J'ai trouvé le patron de ce sac sur makerist, ici.
Je ne connais pas les magazines dont il provient, aussi j'ai eu la curiosité d'en feuilleter un au supermarché.
Feuilleter est en fait un bien grand mot : je me suis contentée de la couverture :
Un patron gratuit à 3€95 !
De qui se moque-t-on ?
Je préférerais nettement un patron payant à 0 €.... et avec des explications utilisables, complètes, claires, précises, mais j'en demande certainement trop.