lecture pour tous

Publié le 19 Janvier 2012

Il m'arrive de lire des nouveautés.

Début décembre, j'ai lu cette critique sur le site du nouvel Obs, clic !

Vous faites quoi, vous, devant une telle critique ? Vous courez chez le libraire, eh bien moi aussi.

J'avais justement besoin d'une idée de cadeau pour mon anniversaire.

Je me suis donc fait offrir ce livre, la critique était si élogieuse, la référence à Eco, la promesse d'un voyage...

 

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J'ai terminé ce livre hier soir cette nuit, et je suis assez déçue.

D'abord, j'ai éprouvé une certaine difficulté à comprendre quelques phrases, voici la première du livre pour vous faire une idée :

 

"Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme sans famille qui allait du nom d'Andréas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire et, quand on le désignait ainsi, nul n'ignorait qu'il s'agissait bien de celui-là bien qu'il y eût de nombreux autres hommes exerçant la profession dans la capitale, car il était à la fois le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes, que l'on put trouver dans la ville et peut-être même dans le pays tout entier."

L'auteur cherche à faire "couleur locale", il parsème ses phrases d'"adoncques" et autres "moult" ce qui à mon humble avis ne fait qu'alourdir son style, mais le plus pénible, ce qui rend la lecture fatigante, c'est l'abus sans modération du conditionnel passé deuxième forme, il eût fallu l'éviter, c'eût été plus agréable.

Franchement, à un moment que je n'ai pas retrouvé malheureusement car je ne prends pas de notes, je me suis crue  dans  Entre les murs, quand  François Bégaudeau tente d'enseigner l'imparfait du subjonctif à ses élèves, mais je n'étais plus prof, je me prenais pour Esméralda...(clic).

Eco ? Bof, même pas Dan Brown dont j'ai trouvé les livres moins prétentieux et plus inventifs.

Je n'ai pas d'avis quant à la référence à Dumas que je n'ai jamais lu.

Et si l'on aime le Moyen-Age, lisons ou relisons plutôt les Rois maudits qui se passent exactement à la même époque et avec les mêmes personnages historiques.

Du même Henri Loevenbruck j'ai préféré le syndrome Copernic qui se contente de la Défense pour nous faire voyager.

 

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Rédigé par Françoise/pourquoitantdelaine

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Publié le 18 Janvier 2012

Je ne sais pas pourquoi, moi qui relis rarement un livre, j'ai eu envie de relire l'Ecume des jours.

 

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Peut-être parce que l'on parle beaucoup de Boris Vian en ce moment, grâce à une exposition à Paris et à une émission de télé récente sur Arte (je n'ai vu ni l'une ni l'autre), à un projet d'adaptation cinématographique.

J'ai lu l'Ecume des jours et plusieurs autres romans de Vian quand j'étais au lycée, il était fort à la mode et certainement pas seulement parce que ne figurant pas parmi les auteurs au programme.

Je n'ai plus ces livres, il ne me reste que le recueil de poèmes Je voudrais pas crever, j'ai donc cherché sur les vide-greniers et j'ai trouvé ce gros livre qui a le mérite de m'offrir trois romans.

En fait, je ne me souvenais de rien et c'était presque une première lecture.

Si, je me souvenais de Jean-Sol Partre.

J'ai beaucoup, beaucoup aimé.

Je ne devrais peut-être pas le dire, mais j'ai été stupéfiée, tant pis, vous ne le serez pas, quand j'ai lu à la fin du roman qu'il avait été écrit en quelques jours.

Mais en fait, à la lecture, ce sentiment d'urgence se sent bien, surtout dans la scène où Colin court rejoindre Chloé.

La sensation d'étouffement due au nénuphar est aussi très sensible, l'appartement qui se rétracte, le couloir qui se resserre...

A lire et à relire, sans modération.

 

 

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Rédigé par Françoise/pourquoitantdelaine

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Publié le 15 Janvier 2012

Je suis de retour chez moi, près de mon stock de laine, de mon tout nouveau stock de tissus et de ma collection chérie de 100 idées, et tout ça sous le soleil d'une contrée où chaque week-end fleurissent, même en hiver, les marchés aux puces et les vide-greniers.

Comme je vous l'avais annoncé, je vais vous parler de mes lectures.

Entendons nous bien : je n'ai aucune prétention à la critique littéraire !

Mais si je parviens à éveiller quelque curiosité ou quelque goût pour un livre, j'en serais bien heureuse.

 

Une petite précision me semble utile : je lis beaucoup, depuis toujours et un peu au hasard, des livres qu'on me prête (merci à Jean-Pierre et Marguerite, mes principaux dealers), que je chine, que l'on m'offre mais rarement des livres que j'achète en librairie.

J'ai longtemps fréquenté les bibliothèques municipales, celles de Nanterre puis de Houilles, et la seule chose que je regrette de Nanterre, c'est son bibliobus.

Ici, hélas, rien de tel, le bibliobus du Gard ne passe qu'une fois par an.

Le village vient d'intègreer la communauté de communes du grand Alès, j'aurai peut-être accès à la médiathèque, je vais aller me renseigner.

Tout ceci pour expliquer que je ne lis pas forcément les dernières nouveautés.

 

Comme l'année est encore toute neuve, je vais remonter au livre que je lisais le 1er janvier.

 

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Si vous avez toujours rêvé d'un voyage à Kaboul (génération baba oblige) ... vous risquez bien de ne plus en avoir envie.

Ce roman m'a surtout intéressée par son côté documentaire sur la vie des femmes sous le pouvoir taliban.

Dommage que l'histoire d'amour soit un peu nunuche.

Le recommanderais-je ? Si vous le trouvez, oui, c'est à lire.

Une critique (plus détaillée et enthousiaste) de ce livre ici.

 

 

 

 

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Rédigé par Françoise/pourquoitantdelaine

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