mes petites bouffes

Il y a longtemps que je ne vous ai pas proposé de petite recette....

En voici une qui m'a été inspirée par un dîner que nous fîmes à Saint George, dans l'Utah, au Gun barrel steack and game house.

Le restaurant ne paye pas de mine, vu de l'extérieur, au milieu du parking d'un centre commercial, d'une rare banalité.

Mais le décor intérieur est plus spectaculaire, avec ses lustres en bois de cerfs, que je devrais trouver affreux, mais non, sa cheminée monumentale ornée d'un trophée de bison sur une face et de wapiti de l'autre :

J'ai jeté mon dévolu sur une côte de wapiti (elk en anglais) accompagnée d'une patate douce cuite au four au beurre d'herbes du désert.

L'étendue de mon ignorance en horticulture n'ayant d'égale que mon ignorance de l'anglais, je ne saurais sans doute jamais ce qu'étaient ces herbes, mais c'était bien bon.

J'ai donc essayé d'adapter cette façon de cuire les patates douces.

J'ai trouvé dans l'encyclopédie Bonnier de la cuisine un truc pour éviter que la peau des pommes de terre rétrécisse  la cuisson, il suffit de les badigeonner d'huile, ce qui leur donne aussi un bel aspect appétissant.

J'ai oser transférer ce truc à la cuisson des patates douces, une bonne idée !

Donc, laver, sécher les patates, les badigeonner d'huile, les poser dans un plat à four, 60 minutes environ à thermostat 5, tout dépend de votre four, elles sont cuites quand un couteau les transperce.

Pour le beurre parfumé, j'ai haché l'écorce d'un quartier de citron vert confit (confit par mes soins, la recette est là) :

Voilà ce que j'ai obtenu :

J'ai malaxé ce hachis avec du beurre (même pas, du bridelight, mais avec du vrai beurre ça doit être encore meilleur, bien que moins diététique).

Quand la patate douce est cuite, on fend la peau en croix sur le dessus et on y dépose une cuillérée (plus ou moins grosse, selon votre gourmandise) de beurre parfumé. 

Comme je n'ai aucune chance de me procurer du wapiti par ici (du taureau, c'est sans problème, il faudra un jour que je vous parle de ma gardiane), j'ai enfourné des spare ribs marinés avec les patates douces, et le résultat ressemblait assez au modèle : je vous laisse juge, d'abord mon assiette :

Puis celle du restaurant :

C'était bon... au point d'oublier la pluie l'espace d'un dîner ce qui est un vrai plaisir par le temps qu'il fait.

L'ail est en promo chez le marchand de légumes et, croyez moi, c'est plus important pour moi que le premier jour des soldes !

Je crois vous avoir déjà dit combien j'aime l'ail, ici, par exemple.

Je vais donc tenter une recette que j'ai repérée sur un nouveau magazine, Zeste, qui m'a l'air pas mal du tout.

Mais, bien sur, je modifie un peu la recette, c'est plus drôle !

Donc, contrairement au magazine, j'épluche mes gousses d'ail, la preuve :

Je n'ai pas compté combien j'ai mis de gousses, au moins 8 têtes, tant que ça rentrait dans ma casserole.

Je les mets dans une casserole, donc, je les couvre d'huile d'olive et je les laisse frémir doucement pendant une heure.

Je les laisse refroidir dans l'huile.

Je les transfère délicatement (attention, elles sont très fragiles) dans des bocaux, j'ajoute à mi-hauteur des grains de poivre et du thym du jardin, puis je recouvre de leur huile de cuisson.

J'ai donc obtenu deux pots de confiture de taille normale et deux plus petits, et un demi-bocal d'huile parfumée qui assaisonnera nos salades grecques.

Quant à l'ail confit, j'ai goûté c'est.... BON !

Le goût est puissant mais doux, plus du tout d'âcreté.

Sur une bruschetta, ça doit être sublime.

Ou pour fourrer des palmiers, à la place de la tapenade.

Pour accompagner une viande froide, du gigot par exemple.

Si j'ai d'autres idées, je ne manquerai pas de vous prévenir.

Papa et Maman arrivent ce soir, alors mettons les petits plats dans les grands pour les accueillir dignement.

Lison va donc réaliser des palmiers à la tapenade pour l'apéro.

C'est très simple, il suffit d'une pâte feuilletée pur beurre toute prète  (celle-ci vient de Lidl) et de tapenade, ici de la noire de Grand frais, Mamie vous donnera sans doute un autre jour sa recette perso et secrète de tapenade au pistou.

D'abord, on déroule la pâte et on la tartine de tapenade.

Passons discrètement sur l'aigle rouge entre les yeux, Lison ne veut pas ressembler à Agénor Fenouillard et son hanneton indélébile, elle souhaite juste camoufler une minuscule piqure de moustique.

Ensuite, on roule la pâte sur elle-même, d'un bord vers le milieu, puis de l'autre bord vers le premier boudin obtenu, je sens qu'une photo sera plus claire...

Maintenant, on place la pâte roulée au congélateur pour quelques minutes, simplement pour qu'elle soit plus facile à découper.

Ensuite, on découpe le rouleau en tranches fines mais il n'y a pas de photos de l'opération parce que c'est Papy qui a utilisé le grand couteau et qu'il n'a même pas d'aigle rouge (ou de dauphin vert, de pingouin jaune, de chauve-souris bleue, il y a du choix dans la boîte de pansements) entre les deux yeux.

On dispose les petits rouleaux obtenus sur la feuille de papier sulfurisé qui emballait la pâte feuilletée, elle même posée sur la plaque du four.

Au premier plan de la photo, un bol contenant un pinceau et un jaune d'oeuf pour badigeonner les futurs palmiers, juste derrière, une production locale, mais Lison n'y goûtera pas.

Après un passage au four dont le réglage et la durée sont laissés à votre appréciation (et à la susceptibilité de votre four), voilà les fameux palmiers.

Si vous n'avez pas de Duché d'Uzès, le rosé au pamplemousse sera bon aussi.

Bon ap' !

Cette photo a alléché la plus gourmande, j'ai nommé Selma, et peut-être intrigué les autres :

Rentrée à la maison, j'ai entrepris de reconstituer cette recette.

En fait de ciboulette sicilienne, je n'en ai trouvé que de la chinoise, chez Grand frais, mais ça ne semble pas très différent.

Il suffit de la laver et de couper quelques millimètres du pied, juste histoire de retirer ce qui est un peu marron.

Pour entourer la ciboulette, c'est chez Lidl que j'ai trouvé les plus fines tranches de poitrine fumée.

Pour les courses, c'est fini !

Commence alors la partie technique de la recette : tenir fermement quelques tiges (4 ou 5, en fonction de leur grosseur et du nombre de "brochettes" que l'on souhaite obtenir) et les entortiller d'une tranche de poitrine fumée, on tire un peu pour que cela tienne bien, c'est un jeu d'enfant.

Et on recommence jusqu'à la fin des ingrédients (ici, jusqu'à la fin des tranches de poitrine, il faut deux paquets de poitrine fumée pour un sachet de ciboulette).

Je les trouve un peu hirsutes, mes brochettes, alors je leur offre une coupe, même pas au bol.

Et maintenant, direction la poêle, mais le barbecue doit être bien aussi.

Passons au crash test : c'est bon comme là-bas (à Agrigente), sauf que.... c'est abominablement trop salé !!!!!!!!!!!!!!!!

Alors, pourquoi nous "offrir" cette recette salée : parce que, toujours opiniâtre ascendant têtu, j'ai recommencé ma recette, en faisant tremper les tranches de poitrine fumée quelques heures dans du lait pour les dessaler et... c'est parfait !

Je crois bien tenir là une des recettes de l'été....

En attendant du nouveau côté tricot, une petite recette vite faite !

Librement inspirée d'une émission vue sur cuisine tv.

Commencer par une poignée de graines de courge, les griller légèrement à la poêle.

Laver et essorer 200 grammes de pousses d'épinards.

Pour la sauce, 3 petits fromages de chèvre frais.

Les écraser à la fourchette.

Ajouter 3 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique

et une cuillerée à soupe de miel liquide.

Poivrer, bien mélanger. Je ne sale pas à cause des fromages, mais vous pouvez aimer plus salé.

Jeter les graines sur les épinards et comme elles sont chaudes et qu'il reste des gouttes d'eau sur les épinards, les écouter chanter.

Verser la sauce, fatiguer la salade.

Et déguster !

Bientôt, une nouvelle recette de salade d'épinards et, je l'espère, du nouveau côté tricot (et peut-être côté poupées, si la poste le veut bien....).

Une petite entrée réjouissante en cet automne glacial.

Je me suis inspirée d'une recette d'un récent Cuisine et vins de France.

C'est très simple, et peu onéreux, tout au moins en France, au Québec, je ne sais pas mais Esther nous le dira.

Voici la liste des ingrédients :

Du mesclun, des noix, du roquefort, des betteraves, une par personne.

J'ai tout trouvé chez Lidl.

Les betteraves sont évidées à la petite cuillère (j'avais déjà sculpté pas mal de matières, différentes essences de bois, du béton cellulaire et même du savon, mais la betterave, c'est la première fois) et farcies d'un mélange de roquefort écrasé à la fourchette et de noix hachées grossièrement.

Les betteraves farcies sont mises à gratiner quelques minutes sous le grill du four puis posées sur un lit de mesclun assaisonné d'huile d'olive ou de noix et de vinaigre balsamique.

C'est tout ?

C'est tout, mais c'est bon !!!!!!!!!!!!!

Special dedicace to Gwénaëlle !

Les travaux d'aiguilles ne se dévoilent encore pas, mais rien n'empêche de partager une petite recette, surtout si elle est bonne.

Je ne vanterai pas ici les mérites du tiramisu, ceux qui connaissent apprécient déjà et ceux pour qui il reste à découvrir vont tomber dans la marmite.

Voici une variante cévenole du tiramisu classique, simple à réaliser et succulente à déguster.

Je suis partie de la recette trouvée dans le supplément "Crèmes gourmandes" vendu avec le dernier numéro de Marie-Claire idées.

Cliquez sur la photo, la recette est lisible.

Il est conseillé de servir le tiramisu parsemé de pop-corn caramélisé mais... bof les Baff !

J'ai accentué le côté cévenol du tiramisu en l'agrémentant de marrons glacés (pas trouvé de brisures alors j'ai découpé aux ciseaux des marrons entiers, un comble !), tout le monde s'est régalé !

La quantité indiquée m'a permis de faire 8 ramequins, ça tombait bien nous étions 8 mais pas le moindre petit rab', dommage.

Attention, la photo qui suit est tout sauf artistique, mais les invités attendaient cuillère en main que je les serve.

Si c'était à refaire ?

Je ne changerai rien.

Je ne fais pas que tricoter et coudre en secret, je cuisine aussi de temps en temps.

Certes, je ne teste pas tous les jours de nouvelles recettes, mais quand j'en trouve une originale, simple à réaliser et agréable à déguster, je vous la fais partager.

Au menu ce soir, les frites de panais.

J'ai trouvé la recette ici :

http://www.750g.com/fiche_de_cuisine.2.123.11194.htm

Je vous l'ai mise en images.

Voici donc les panais, avant et après épluchage, puis coupés en frites.

Les ingrédients nécessaires, rien qui ne figure dans votre fond d'épicerie, huile d'olive, miel, cumin en poudre, poivre et sel.

Mélanger 6 cuillèrées d'huile d'olive, 2 de miel et 1 de cumin en poudre, ajouter sel et poivre.

La recetted'origine ne le précise pas, mais l'ouverture d'une bouteille de Côtes du Rhone primeur est chaudement recommandée à ce moment.

Verser sur les frites de panais, bien les enduire.

Les étaler sur la lèchefrite recouverte d'un papier sulfurisé.

Enfourner à 190° pendant 35 minutes.

En accompagnement de côtelettes d'agneau, c'est divin !

Une de mes recettes préférées, simplissime à réaliser (la seule difficulté est de se procurer des fleurs de courgette), originale, légère, raffinée, bref, j'adore et je ne doute pas que vous aimerez aussi.

Voilà comment ça se présente au départ.

Que cache ce sac ?

16 fleurs de courgette.

Il faut aussi de la brandade, et comme la meilleure de France, si l'on en croit un test à l'aveugle réalisé par le magazine Cuisine et vins de France, est fabriquée ici, n'hésitons pas !

C'est de la brandade fraîche, pas de la conserve.

Mais revenons à nos fleurs de courgettes, il faut les préparer un peu (si peu, j'ai dit que c'était une recette simplissime).

D'abord, on supprime le reste de queue et les trucs verts et durs qui l'entourent (s'il y a des férues de botanique ici, elles me préciseront le nom de ces trucs, peut être des sépales, mais je ne veux pas écrire de bétises).

Ensuite on fend délicatement la fleur pour retirer le pistil.

On farçit la fleur d'une ou deux cuillérées à café de brandade, en fonction de sa taille.

On referme la fleur et on tortille bien le haut des pétales pour la maintenir fermée, on la pose avec ses soeurs dans un plat à four.

Un filet d'huile d'olive

Quelques épices à votre goût, ici, des poivres mélangés (surtout du poivre vert et des baies roses).

Et hop, on enfourne.

Combien de temps ?

Difficile à dire, ça dépend du four.

Il suffit que les fleurs deviennent légérement croustillantes et la brandade chaude.

Bon ap ' !

N'oubliez pas qu'en cliquant sur la photo elle s'agrandit, pour mieux voir les détails.

Il y a quelques temps, je me suis livrée à une expérience culinaire : j'aiadapté ma recette de citrons confits à des citrons verts.

Je n'étais pas assurée du résultat, j'ai donc zappé la séance de photos.

Hier, j'ai enfin osé ouvrir un bocal.

Voici quelques quartiers séparés de leur pulpe, rincés, prêts à être utilisés, en compagnie de rondelles d'oignons rouges des Cévennes (soyons chauvins !).

Tout juste ce qu'il convient pour farcir un bar, que l'on arrose ensuite d'un filet d'huile d'olive et d'un trait de pastis.

On ferme la papillotte, on enfourne, et on déguste.

Désolée, j'ai oublié de prendre la photo à l'ouverture de la papillotte, mais c'était vraiment très bon.

Le citron vert apporte une petite note exotique, bien plus parfumée que le citron jaune.

Expérience concluante, à refaire donc.