patron gratuit

où il apparaît une dynastie qui s'étoffe....

Il n'y a pas qu'Ellie dans cet automne, le bomber Jean tient bien son rang.

Foin des feuilles mortes, quelques fleurs s'épanouissent encore, au jardin, des vendangeuses, sur mon blouson des roses en petits bouquets.

J'ai trouvé chez Emmaüs une jupe plissée pile poil de la même couleur.

J'ai simplifié les poches.

Le zip ajoute une petite note de glamour avec sa fleur en diamant.

Il provient d'une fripe, un grand sweat tout doux dans lequel j'ai coupé une jolie robe pour Clélie (impossible de remettre la main sur sa photo...), j'étais certaine que ce zip connaîtrait une nouvelle vie.

Petit récapitulatif : patron la Maison Victor, dans son numéro de mars/avril 2017, offert gratuitement ici.

Le tissu est un jacquard chiné sur le vide-greniers du rugby club d'Alès, qui tout compte fait présente un petit côté toile de Jouy de bon aloi.

où il apparaît un nouveau coupon...

J'aurais aussi bien pu écrire "au tour" d'un coupon de jean.

Au début, il y avait un coupon chiné pour deux euros chez Emmaüs, une sorte de jacquard en jean légèrement extensible.

Le coupon est assez long pour que j'y trouve un manteau, en route pour une petite exploration de mes "Victor".

Je jette mon dévolu sur le manteau Linna, paru dans le numéro de septembre/octobre 2019, et dont le patron est offert ici :   https://www.femmesdaujourdhui.be/patronscouture/manteau-linna/

Comme je souhaite un manteau léger, je ne le double pas.

Je l'ai coupé en taille 38, comme toujours chez Victor, mais à l'essayage le manteau m'a semblé trop large. J'ai donc raboté les côtés de cinq centimètres et ça me convient beaucoup mieux.

Ce que je préfère dans ce manteau, c'est son col châle. J'ai trouvé dans mon stock un gros bouton tchécoslovaque ancien.

Dans les chutes du manteau j'ai coupé un top, en fait la partie haute de la robe Maud (mai/juin 2020, le patron n'est hélas pas offert par Femmes d'aujourd'hui).

La jupe en fausse broderie anglaise provient d'une fripe, une robe dont j'ai simplement décousu la jupe, récupéré un grand zip pour un autre ouvrage, et monté un élastique large à la taille.

L'automne est là, il faut bien faire avec, et un joli manteau, ça peut aider...

où il apparaît une nouvelle Paula....

J'ai chiné sur le vide-greniers de Sauve, une immense robe en toile de Jouy, enfin, presque de la toile de Jouy, et j'en ai fait une presque Paula.

Je m'explique : j'ai tout d'abord cru que cette robe était en jersey, en la dépiéçant j'ai constaté que c'était en fait un tissu gaufré, une sorte de seersucker.

La seule étiquette indiquait "taille 50", rien sur la composition du tissu, dommage. Après lavage, je continue à penser à du seersucker, c'est absolument infroissable, souple et léger.

Le motif quant à lui n'est pas "presque" de la toile de Jouy, c'est franchement un motif yvelinois.

Si j'en ai fait une "presque" Paula, c'est pour plusieurs raisons : j'ai voulu conservé les manches, je n'avais pas de quoi faire des poches, le boutonnage sous patte me plaisait beaucoup et je voulais faire très vite....

Je vais détailler tout ça, voici la "presque" Paula :

J'ai conservé tels quels l'encolure, l'empiècement d'épaules et la patte de boutonnage de la robe d'origine.

Je n'ai décousu que les manches et les coutures de côté de la robe. J'ai posé mes morceaux de patron (faut-il le rappeler ? La Maison Victor mai/juin 2021, désormais offert ici, c'est gratuit, il suffit de s'inscrire) sur la robe, en les calant sur l'encolure, et j'ai coupé tout ce qui dépassait.

J'ai ainsi modifié la largeur et la longueur du dos et des demi devants, la largeur de l'empiècement, la profondeur et la hauteur des emmanchures.

J'ai remonté les manches dans les emmanchures puis piqué les coutures de côté, en ménageant une fente dans le bas comme pour toutes mes Paula, et de dessous de manches.

J'ai ainsi conservé le détail d'origine des bas de manches avec ce joli petit bouton boule.

J'ai également conservé le boutonnage sous patte, avec ses nombreux petits boutons de nacre.

Bilan : une jolie robe de mi-saison que je porte avec sa ceinture d'origine en attendant d'en trouver une plus originale, je l'imagine d'un style un peu précieux, peut-être ornée de boutons anciens un peu brillants.

Jolie robe très vite faite puisque je n'ai eu que quatre coutures et un ourlet à réaliser.

Jolie robe peu onéreuse puisque, si j'ai payé un peu cher la fripe (2 euros, pour une fripe, sur un vide-greniers, c'est cher, mais je n'ai jamais su résister à de la toile de Jouy, même "presque"), je n'ai pas eu à acheter de boutons, et je ne parle pas du patron déjà largement amorti.

Je me mets donc en quète d'une ceinture, je vous tiens au courant....

où il apparaît un duo de choc...

Paula et Willow, c'est un air connu ici .

Comme j'aime beaucoup cet ensemble, j'ai récidivé, mais cette fois ni en wax, ni en taie de polochon, directement.... en soie naturelle !

J'ai chiné sur le vide-greniers de Garrigues-Sainte-Eulalie un ensemble de 5 coupons de soie naturelle italienne, encore agrafés les uns aux autres, certainement un ensemble d'échantillons exposés en magasin de tissus d'ameublement.

C'est la taille des coupons qui a décidé de leur destination : dans le plus grand, j'ai coupé une nouvelle Paula.

L' étiquette indiquait juste "soie naturelle" (en vrai, seta naturale, mais j'assure la traduction), j'hésite entre reps, shantung, doupion, soie sauvage.

J'ai coupé les poches dans la soie de la veste, ajouté des boutons en (fausse) écaille et une ceinture en cuir et ficelle, pour rester dans les matières naturelles.

Pour la veste, un coupon pour le corps, un autre pour les manches.

J'ai retrouvé dans mon stock de gros boutons en cuir chinés il y a très longtemps chez Emmaüs.

Et un petit rappel de la robe pour les rabats des poches.

Le patron de Paula est offert ici : https://www.femmesdaujourdhui.be/patronscouture/robe-paula/

Il me reste deux coupons, à fines rayures comme la robe, bientôt un chemisier ici-même....

où il apparaît un nouveau témoignage de mon addiction à la toile de Jouy...

J'ai découvert il y a quelques jours dans mon stock un coupon oublié de toile de Jouy.

Je n'ai aucun souvenir quant à la provenance de ce coupon : trop petit et surtout trop épais pour en faire un vêtement, je me mets donc en quête d'un modèle de sac.

Je me décide pour ce modèle : le sac cabas Biarritz de l'atelier Darra.

Je ne suis pas très coutumière des patrons pdf, mais là, il n'y a pas trop de pages à imprimer, découper, coller, cette étape se passe bien.

Enorme surprise au moment de poser le patron du sac sur le coupon ! La hauteur de la pièce principale du sac correspond pile poil à la hauteur du coupon, au millimètre près.

Je n'affectionne pas particulièrement les patrons "coutures comprises", mais vu la simplicité des formes, là aussi, ce sera sans problème.

Vient le moment du matelassage du tissu : je commence bien entendu par échafauder mon inévitable usine à gaz pour finalement travailler sans filet, à main levée, à l'œil, et ma machine qui miraculeusement  s'est remise à fonctionner, pique allègrement des parallèles tous les 2 cm.

Je n'ai rien compris à la façon d'assembler les anses du sac à sa doublure, j'ai improvisé et c'est parfait.

Tadam, voici "mon" sac :

Ma prof de couture au lycée nous répétait toujours qu'un ouvrage devait être aussi beau sur l'envers que sur l'endroit. 

Pour un sac, je traduis : aussi beau dedans que dehors et là, je suis fière de moi !

J'ai coupé les poches intérieures dans les chutes de toile de Jouy, ce sont donc ces chutes qui ont déterminé la taille et la forme des poches, ça me convient bien.

La doublure dormait dans mon stock, origine inconnue elle aussi.

Quelques gros plans sur les personnages et sur le travail de matelassage.

Ah, j'ai failli oublier : pour le matelassage, j'ai dépiauté un ancien oreiller, rétrogradé au rang de coussin, et j'ai patiemment séparé les couches de ouate polyester dont il était constitué, ça c'est de l'upcycling !

Une dernière petite explication : plus haut, je parle de "mon" sac : en effet, à ce moment là, c'était "mon" sac, mais depuis, Lison est passée par là et c'est devenu "son" sac, à ma grande joie.

où il apparaît certainement l'origine de mon faible pour la toile de Jouy....

J'ai déjà réalisé une Paula en toile de Jouy.

Depuis que j'ai découvert ce que Dior en faisait, je rêve de toile de Jouy bleue.

J'ai mis du temps à trouver la "bonne" toile, la bonne épaisseur surtout, j'ai beaucoup cherché, sur les boutiques en ligne et même jusqu'à un grand magasin de tissus à Funchal.

Comme toujours, j'ai trouvé mon bonheur aux tissus Bastide.

Une fine toile toute douce, une impression toute en délicatesse.

Et voilà donc Paula en toile de Jouy bleue.

J'ai cousu cette robe en septembre 2023 mais, les caprices du temps n'aidant pas, je la porte aujourd'hui (presque) pour la première fois.

Pour rester dans la délicatesse, la douceur, j'ai opté pour de gros boutons de nacre.

Quant à la référence aux sortilèges, elle est simple : L'Enfant et les sortilèges, de Maurice Ravel et colette, est la première oeuvre musicale que je me souviens avoir entendue. Avant même Pierre et le loup. 

La toile de jouy, avec ses pastoureaux et pastourelles, son herbe mauve et ses verts moutons y tient un rôle important.         

J'ai trouvé une pastourelle :

et un pastoureau :

et des moutons, même s'ils ne sont pas verts, ni l'herbe mauve.

Petit rappel : Paula se trouve là , les tissus Bastide près d'Alès, et pour en savoir plus sur l'Enfant et les sortilèges, c'est ici.

Et bientôt ? Une nouvelle Paula.

où il apparaît Selma en compagnie...

Hier, vous découvriez Selma en velours.

Cette robe est si facile à coudre, elle nécessite si peu de tissu, que j'en ai réalisé toute une série. Voici tout d'abord une version "belle des champs". 

Pour une robe salopette, le jean s'imposait.

Dormait depuis longtemps dans mon stock une jupe en jean, chinée je ne sais plus où, mais dont le grand volant froncé (j'ai presque honte de vous la décrire) offrait une assez grande surface de jean. Jean de qualité, neuf, car la jupe à mon avis importable n'avait jamais été portée. 

J'espère qu'après cette métamorphose elle sera portée.

Comme, par facilité, j'ai conservé l'ourlet d'origine de la jupe, j'ai surpiqué en orange les coutures, esprit jean oblige.

Pour les parementures, le jean me parut un peu épais.

Nouvelle plongée dans mon stock, j'ai retrouvé les chutes de ma Zaria aux coquelicots.

Les parementures de Selma n'avaient pas englouti toutes mes chutes, j'ai donc offert à Selma un petit top assorti, dont Victor vous offre le patron,  le top Nala.

J'ai trouvé dans mon tiroir à boutons orange exactement ce qui convenait.

Et bientôt une Selma en tongs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

où il apparaît deux nouveaux souverains dans ma dynastie de bombers, Jean V et Jean VI...

Il y avait longtemps que je n'avais pas cousu pour moi.

Voici tout d'abord le bomber Jean, cinquième du nom, que je pourrais surnommer Jean le timide, puisqu'il cherche à se camoufler.

J'ai chiné aux puces d'Anduze, pour 1€, un coupon de tissu camouflage. Déjà vu souvent ici le camouflage, certes, mais celui-ci est un peu particulier, ce n'est pas un tissu imprimé, c'est plutôt du jacquard d'ameublement.

Comme le tissu est plutôt lâche et a tendance à s'effilocher facilement, j'ai courageusement cané devant l'obstacle des poches passepoilées. J'ai donc eu recours au même ersatz de poches que pour la précédente version, Jean IV alias Jean-Carol  

L'autre bomber se souvient d'une chanson mythique, Black Denim Trousers and Motorcycle Boots. 

J'ai taillé le corps du blouson dans un coupon chiné pour un euro chez Emmaüs : on croirait de la laine bouillie, mais en y regardant de plus près, c'est de la maille.

Les manches et les poches sont taillées dans un coupon de tissu gaufré chiné, pour un euro lui aussi, sur le vide-greniers de Durfort.

Je me suis amusée à orner le dos de trois oiseaux appliqués, d'où la référence à la chanson.

J'ai bien entendu, fidèle à ma tradition, commencé par échafauder une usine à gaz, pièces ourlées, entoilées, vlieseline double face et tutti quanti.

Et puis je me suis souvenue que ma machine était "une bête de course", j'ai consulté son mode d'emploi et simplement cousu les oiseaux avec le point ad hoc, à bords francs.

En fait, c'est sur l'envers de l'ouvrage qu'on constate la simplicité du travail.

Je sens que cet essai sera bientôt transformé....

Pour celles qui seraient tentées, le patron est offert ici, merci Victor !

où il apparaît que cette fois je mets les bouchées triples....

J'adore quand on me passe une commande de vêtement.

Tout d'abord parce que c'est une marque de confiance, une reconnaissance de la qualité de mon travail, en toute modestie.

Mais surtout, parce que j'ai toujours pensé qu'une contrainte, pourtant souvent considérée comme une limite, était en fait une stimulation.

Bref, le cahier des charges était simple : un blouson en jean, pour Clélie, avec des incrustations de wax.

J'ai tout d'abord passé au peigne fin ma collection de la Maison Victor : elle propose bien un superbe blouson pour femme, Aria, dont le patron est offert ici., mais rien  en taille enfant.

J'ai donc inventorié ma collection de Fait Main et j'ai trouvé un patron en taille 2 ans.

Si le patron est bien dessiné, je préfère ne rien dire des explications, du pur Burda, j'ai fait avec.

Premier essai, en fait un brouillon, et vous remarquerez qu'il n'est réalisé ni en jean ni en wax.

Le corps du blouson est taillé dans un coupon légèrement extensible, à très fines rayures, des tissus Bastide, les incrustations dans un batik (l'ancêtre du wax tout de même) chiné il y a très longtemps.

Tous les détails caractéristiques du blouson en jean sont bien là, les empiècements, les pattes boutonnées, les surpiqûres, les boutons métalliques

les poignets boutonnés.

Comme il me restait du tissu, j'ai assorti un pantalon.

Le patron me paraît validé, je fouille donc mes piles de wax à la recherche d'un coupon à petit motif. Tâche compliquée, le wax étant plutôt renommé pour la grande taille de ses motifs, mais en taille deux ans, il faut un petit motif.

J'en ai trouvé un, la consigne "incrustations de wax " est donc honorée, mais je n'ai pas en stock de jean noir, j'ai donc coupé les parties unies du blouson dans un pantalon en  bâchette, de marque Liberto, pioché dans mon stock de vêtements à dépiécer (hé oui, j'auto-produit mes fripes, ça c'est du circuit court !).

Tous les détails du blouson sont les mêmes que pour la première version.

Je me souviens que l'année dernière Clélie portait un blouson de jean sur une robe Rina en wax. 

Pourquoi ne recommencerait-elle pas cette année ?

Le troisième essai fut le bon, enfin un blouson en jean, avec des incrustations de wax.

Là, je me suis vraiment bien amusée : j'ai récupéré ce qui était encore utilisable de feu mon jean Kenzo préféré, déjà vu ici.

J'ai retourné la ceinture du jean :

J'ai aussi récupéré ce tout petit écusson :

Et j'ai assorti une nouvelle Rina.

Le wax à petit motif est un wax chinois, déjà vu ici et là, associé à de la broderie anglaise, mais il s'accorde tout aussi bien avec du jean japonais.

Ne croyez surtout pas que l'épisode blouson est terminé, il reviendra bientôt en velours, avec de la broderie anglaise.....

où il apparaît que j'ai refait le voyage...

À cette période des vacances, une nouvelle Paula n'était absolument pas prévue.

Mais c'était sans compter sur ce coupon de tissu hawaïen chiné aux puces d'Anduze.

Que je vous explique....

Un bau dimanche matin, je baguenaudai aux puces d'Anduze quand soudain, mon oeil fut attiré par un tissu sous un tas de coupons de toile cirée. J'extirpai le coupon, et je reconnus tout de suite un tissu hawaïen.

Je demandai le prix et je m'entendis répondre : "c'est un tissu hawaïen, en direct de Maui".

"Moi aussi, j'ai acheté des coupons à Maui !"

De fil en aiguille, j'ai discuté un bon moment avec le "pucier" qui avait vécu longtemps à Maui, mais aussi à Kona, à O'ahu.... et bien sur, je repartis avec le coupon.

Une dynastie de Paula se doit de posséder sa version Hawaïenne...

Je ne vous présente plus Paula, cette version hawaïenne ne présente aucune variante, pas même de surpiqûres fantaisie, simplement de gros boutons de nacre, les mêmes, à la couleur près que ceux de cette Paula.

Je l'ai tout d'abord portée avec une ceinture, trop large pour les passants, perlée, ornée de miroirs.

Je la porte en ce moment avec une ceinture mêlant cauris et noix de coco.

J'ai en projet (encore au stade de l'usine à gaz hélas) une ceinture plus discrète, bien que tissée de fils d'argent...

Work in progress, je vous tiens au courant !