tricots pour les grands

où il apparaît une avalanche de photos, en guise de déclaration de victoire...

Vous avez fait sa connaissance ici, clic, mais il n'était encore qu'à l'état de projet, c'était en quelque sorte son échographie prénatale.

Aujourd'hui, grande victoire ! il sort au jardin.

Il faudrait peut-être que je révise mon histoire de France, ou que je file une autre métaphore, car il n'y a que pour moi que le 8 mai est une victoire sur l'anglais.

Vous reconnaissez le dos.

Je ne sais toujours pas comment traduire "mitred square", mais l'important est que j'ai su le tricoter, n'est-il pas ?

Pour moi qui adore le point mousse, ce cardigan fut un plaisir à tricoter, je sens déjà qu'il sera un plaisir à porter.

Le devant vu de très près, avec sa bordure et ses brides en i-cord, ses boutons crochetés.

Comme je suis actuellement loin de mon stock de boutons, je me suis trouvée bien dépourvue quand l'heure d'en coudre fut venue.

Je n'allais tout de même pas me résoudre à faire comme tout le monde, aller chez la mercière.

J'ai donc crocheté des boutons, et je suis ravie du résultat, nécessité ne fait pas que loi, elle fait aussi style, originalité, voire grande classe, enfin c'est mon avis.

J'ai adoré tricoter la bordure en i-cord, même si elle n'est pas en point mousse, elle se tricote tout à l'endroit, et, quitte à me répéter, je trouve qu'elle assure une finition impeccable, la grande classe vous dis-je, et je sens que je vais en abuser dorénavant.

Je vous avais annoncé une avalanche, la voici, sous forme de photos en rafale....

J'ai également bordé les poignets par une i-cord, bien que cela ne figurat point sur le modèle, ce sera ma french touch.

Autre plaisir de ce pull : il ne comporte ni coutures d'épaule, ni coutures d'emmanchure, simplement deux coutures de côté/dessous de bras.

Derniers détails, mais sans photos cette fois :

- le modèle est là : clic.

- j'ai utilisé 14 pelotes de népal de Drops, achetées chez Kalidou, clic. Petites veinardes, il y a une promotion !

- j'ai respecté les explications à la lettre (après un bon élagage toutefois, les modèles anglais sont toujours très bavards), tricoté la taille M (je porte ordinairement du 40), avec des aiguilles du 5.5.

Le modèle comporte des manches 3/4, je les ai tricotées comme indiqué et sur moi cela donne des manches longues, ce que je souhaitais. Si vous êtes plus grande, il faudra tricoter des manches plus longues, ce qui est facile puisque les manches sont tricotées de l'épaule vers le poignet, il suffit de rajouter quelques rangs droits après la dernière diminution. Il faudra surtout commander une quinzième pelote.

Comme Mamie Ronchon n'est jamais bien loin, elle me dit de vous préciser qu'en 14 pelotes je n'ai pas trouvé un seul noeud, et qu'un mélange laine/alpaga à ce prix là, c'est cadeau.

Pour comparaison, chez la concurrence qui commence comme une opérette dont la première eut lieu le 11 novembre 1918, (Victoire, quand tu nous tiens !) il m'aurait fallu 15 pelotes à 6 €95 et pour ce prix là, je n'avais pas d'alpaga dedans, mais des noeuds, en pagaille !

Trève de ronchonneries, je fête ma victoire sur l'anglais, je pavoise avec mon cardigan tout beau tout neuf, j'ai presque envie de me commander de quoi me tricoter le même en blanc et en rouge, mais je crois que je ne le ferai pas, en tous cas pour le rouge, car je ne vois pas comment porter trois cardigans en même temps...

où il apparaît un "back", en prélude....

I'll be back, c'est du déjà vu.

Jack is back, ce sera mardi prochain.

Pour moi, aujourd'hui, c'est "I have a back !".

 Je ne suis pas peu fière de moi, car il s'agit d'un modèle en anglais, acheté sur Ravelry, clic, que je me suis mise en tête de traduire.

Et maintenant que tout le monde est au courant, je n'ai plus qu'à coninuer, traduire les explications du devant, des manches....

Grâce à votre aide, je l'ai terminé.

Et ce matin, je l'ai inauguré aux puces (Anduze et Alès), où il m'a porté chance puisque j'ai enfin trouvé le kilt que je cherchais depuis longtemps.

Je le trouve très réussi, en toute modestie, bien sur.

J'ai beaucoup galèré pour le terminer, surtout à cause de la laine qui ne supportait pas le poids du tricotin automatique mais je me sens récompensée de mes efforts.

Voici le modèle d'origine, issu du catalogue mag'tricot irlandais numéro 159 de Bergère de France que vous pouvez feuilleter ici.

J'ai utilisé 7 pelotes d'un lot de 10 d'une laine Bergère de France sans autre précision ni de métrage ni de composition.

C'est une laine style mèche, donc pas retordue, fine pour de la laine mèche, ce qui explique qu'elle casse quand on lui accroche le poids du tricotin.

J'ai suivi à la lettre les explications, sauf pour la longueur des manches que j'ai réduit de 5 cm.

Je ne commente plus depuis cette année les explications, mais je me permets tout de même de m'étonner de ce que pour ce modèle, prévu de la taille S à la taille XL, c'est à dire pour une femme d'1 m60 à 1m76, la longueur des manches est la même pour toutes les tailles, seule varie la hauteur de la tête de manche.

Pour celles qui aimerait réaliser ce pull, un petit conseil : il est plus aisé de coudre les longueurs de tricotin sur les manches et le devant à plat, c'est à dire avant le montage du pull.

L'Irlandais étant à la mode cette année, ce pull va bientôt avoir des petits frères, à bientôt pour de nouvelles torsades, donc.

J'ai commencé à tricoter ce pull il y a longtemps, je l'ai tricoté assez vite et sans trop de difficultés (si l'on passe sous silence les échanges aigre-doux  avec l'assistance téléphonique de Bergère de France mais passons les sous silence puisque j'ai dit que je ne commentais plus les erreurs dans les modèles de tricot, adieu Mamie Ronchon).

Voici où j'en suis aujourd'hui, vous comprendrez facilement pourquoi j'ai besoin d'aide.

Pour quelqu'un qui n'aime pas coudre le tricot, j'admets que je pousse un peu loin le bouchon du paradoxe, mais j'assume cette contradiction et je sais que je peux compter sur vous, je retourne donc tricotiner de ce pas.

Je me suis tricoté ce gilet il y a déjà quelques années (modèle du catalogue Phildar collections automne 2006) mais je le porte assez peu.

Je me suis bien amusée à le tricoter avec son dos dans l'autre sens

son point fantaisie et sa bordure en point d'écailles, mais la bordure rebique et l'épingle à nourrice, fut-elle fantaisie, n'est pas la plus pratique des fermetures.

Néanmoins, je l'aime bien ce gilet et quand je l'ai retrouvé ce matin au fond de l'armoire je l'ai trouvé pas du tout démodé.

Et..... c'est là que j'ai été frappée d'un mal bizarre, en fait j'ai rechuté, souvenez-vous, j'avais déjà fait une première crise de boutons ici :

J'ai farfouillé dans mon tiroir à boutons rouges et je me suis lâchée !

Franchement, mon audace m'étonne !!!!!!!!!!!!!!!!!

Mais je suis ravie, mon gilet est sauvé.

Quant à l'origine de cette étrange affection, ce n'est pas dans le Larousse médical que vous la trouverez mais plutôt ici.

Attention, contagion hautement probable, je vous aurai prévenues !

Après ce long voyage sans aiguilles (ici, là, là, et encore là, ou là, entre autres), j'avais peur de ne plus savoir tricoter.

Surtout après les déboires rencontrés avec mon dernier ouvrage.

Mais le tricot, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas !

J'avance donc allègrement dans la réalisation de cette merveille :

Comme d'habitude, j'ai commencé par les manches :

Voici un gros plan sur le poignet torsadé :

Le corps se tricote en un seul morceau jusqu'aux emmanchures, je vais bientôt terminer le premier demi-devant :

Un plan serré sur les différents points :

C'est un modèle gratuit offert par Drops, ici, et de la laine Drops également, celle préconisée pour le modèle, un vrai plaisir à tricoter.

J'espère publier bientôt d'autres photos, prises à la lumière du jour (la pluie finira bien un jour....).

Ce n'est pas parce que je n'ai plus le temps de tricoter que je n'ai pas de projets !

Hier, j'ai reçu ça :

Pour tricoter ça :

Une merveille à détailler ici.

J'ai souvent tricoté des modèles Drops, celui-ci, celui-là, cet autre encore, mais c'est la première fois que je commande de la laine Drops.

Et je râle suffisamment quand je ne suis pas contente de la livraison pour aujourd'hui décerner un satisfecit à la boutique internet à laquelle je me suis adressée : Dolce lana, en Belgique.

J'ai passé ma commande samedi en fin de soirée, grâce à l'aide patiente de Nancy Van Aken, et j'ai reçu mon paquet hier matin.

Avec en prime un album de modèles layette !

Qui dit mieux ?

En tous cas, je sais qui dit moins....

J'ai hâte de commencer ce tricot...

Elle est enfin terminée !

Et de face :

Générique de fin :

- modèle Phildar 051, printemps été 2011.

Je n'ai pas relevé d'erreur dans les explications mais... il me reste presque deux pelotes de Phil écolo chanvre.

D'accord, j'ai tricoté les manches un peu moins longues que le prévoyait le modèle, j'aurais donc du utiliser pour tricoter les quelques centimètres manquants la pelote presque entière, j'en aurais eu de toutes les façons une de trop .

Alors, je m'interroge : j'avais déjà une pelote de trop après avoir terminé le gilet irlandais de Lison, s'agirait-il d'une politique commerciale de la part de Phildar ?

Pour être complète, le pompon en la matière est détenu par Bergère de France, il me restait plus de deux pelotes quand j'ai eu terminé la veste chic.

Oui, mais non !

Je me suis fait rembourser les deux pelotes surnuméraires sans problème au magasin d'Alès où je les avais achetées.

Ce que je ne peux pas faire avec Phildar puisque j'achète leur laine par internet.

Franchement j'hésite à recommencer...

Et pourtant, je vais le faire incessamment, je vais commander de la laine Drops, en espérant que le nombre de pelotes indiqué est plus proche de la réalité (j'allais dire plus honnête, mais je sens qu'on va encore me dire que je fais du mauvais esprit...).

- J'ai utilisé 8 pelotes et demies de Phil écolo chanvre (sur les 10 achetées) et une demi-pelote d'intemporel persan pour une marinière en 38/40 (moins quelques centimètres de hauteur pour les manches).

Le fil intemporel est plus gros que le fil écolo, les rayures font donc un relief dans le tricot, pas terrible comme effet, au moins à mon goût.

Le phil écolo, c'est sur, je n'en rachèterai pas : il est très délicat à tricoter, il se compose d'une multitude de petits brins qui ne demandent qu'à se séparer, l'aiguille passe beaucoup trop facilement entre eux. Du coup, il est quasiment impossible d'obtenir un jersey impeccable, et pourtant j'ai la réputation (et même la prétention, soyons modeste) de tricoter de façon régulière.

Un autre défaut : comme il ne supporte pas le repassage, pour bloquer le tricot, j'ai utilisé une patte-mouille : les pièces épinglées sur la planche à repasser on mis une éternité à sécher, plusieurs heures au bas mot, voire toute une nuit. Ce n'est pas très grave, certes, mais il faut le savoir et s'y prendre suffisamment longtemps à l'avance.

Et l'ourlet du bas roulotte toujours un peu....

Autre défaut de ce fil : plusieurs pelotes comportainent des noeuds ce qui occasionne de la perte de fil et des fils à rentrer, donc de la perte de temps, ce qui fait que, malgré mon trucastuce, le montage a pris beaucoup de temps.

- Les boutons ne sont pas ceux vendus par Phildar (épuisés sur le site quand j'ai passé ma commande), ceux-ci viennent du magasin de loisirs créatifs de Nogent-sur-Seine.

- La marinière est portée ici sur une jupe Sonia Rykiel chinée aux puces de Saint-Christol lèz Alès.

S'il fait beau dimanche elle fera son premier vide-greniers...

Pas d'atelier mécanique automobile cette semaine, mais à la place, atelier menuiserie (= atelier échardes)  et atelier peinture (= atelier taches), ce qui explique que le tricot avance à tout petits pas.

Ce qui est à la fois vrai et faux puisque la partie tricot de la marinière est terminée, j'en suis au blocage et à la couture, et ça traîne.

Vous avez peut-être lu Le Caporal épinglé de Jacques Perret (sinon, n'hésitez pas à le faire, c'est un grand bouquin,(plus de détails ici), vous avez peut-être vu le film que Jean Renoir a tiré du roman, clic pour en savoir plus.

Quant à moi, c'est le marin que j'épingle.

Si tout va bien, je termine cette marinière aujourd'hui et je l'inaugure dimanche, s'il fait beau.

En attendant, je vous rappelle qui est mon petit marin préféré...

Pas de panique, je n'ai pas soudain viré couguar....

Je vous parle simplement d'un gilet que je viens de retrouver, un gilet à motif fantaisie d'inspiration irlandaise.

En gros coton blanc du Pingouin, tricoté suivant un modèle du Pingouin également, coton et album achetés au marché de Houilles et quand je dis 25 ans, c'est un minimum.

Oui, il est blanc, c'est l'ombre du thuya (pas du figuier, nous ne sommes pas chez Jean Ferrat) qui le rend bleu, mais une photo en plein soleil était encore plus calamiteuse...

Avec les mains dans les poches de la robe, mon Irlandais prend l'air canaille, enfin, je trouve...

De dos, il est beaucoup plus convenable.

J'ai peut-être encore les explications, si je les retrouve, je ne manquerai pas de les publier ici.

Mais en attendant, ce vétéran va reprendre du service, il sera parfait ce printemps et cet été (seulement le soir pour cet été) sur cette petite robe rayée, sur une jupe presque du même tissu que j'ai chinée aux puces de Saint-Christol, et très basiquement sur un jean pour les jours de froidure extrème (je croise cependant les doigts pour que celà n'arrive pas).

Je m'étais déjà livrée devant vous à de l'archéologie tricotesque : ici

 Je ne porte plus ce pull, il en sera donc autrement pour le gilet. Je repars bientôt en expédition, mes placards cachent peut-être encore des trésors, qui sait ?