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où il apparaît que je prends de la hauteur...

 Les guides de voyage sont unanimes, il faut survoler Kauai pour en apprécier toute la beauté, (toutes les beautés serait plus juste).

L'idée de prendre l'hélicoptère me séduit très moyennement, mais je me rends aux arguments péremptoires du genre : faire tant de kilomètres pour ne rien voir...

Me voici donc à pied d'oeuvre.

Voici notre pilote, Wayne, qui nous commente en direct les paysages fabuleux que nous traversons.

Je le verrai essentiellement de profil car il a le bon goût de regarder devant lui, et franchement, si ce n'est pas très poli, c'est rassurant !

J'apprendrais plus tard que c'est un jazzman de talent.

Nous survolons tout d'abord les environs de Lihue.

Le temps est couvert, comme souvent, mais nous savons par expérience comme il peut être changeant : en 5 minutes, quand on reste au même endroit, en 500 mètres quand on est sur la route, on passe de la pluie au grand soleil. Croisons les doigts pour qu'il en soit ainsi aujourd'hui encore.

Une des innombrables chutes d'eau de l'île.

Nous retrouvons le grand canyon du Pacifique, parcouru hier, sous un autre angle, une autre lumière, les couleurs ont changé.

Nous franchissons une crête et nous voici au-dessus du clou du spectacle, Napali Coast, visible uniquement du ciel ou de la mer.

Et le soleil fait son apparition !

Cette plage de rêve, flanquée de sa petite sœur, apparaît actuellement dans je ne sais quelle pub télé (française !), elle est bien sur beaucoup plus belle en réalité !

Nous quittons cette côte paradisiaque pour explorer un endroit renommé comme un des plus humides au monde !

Il faut nous imaginer au cœur de ce cratère surmonté de nuages dont l'eau coule directement sur les parois à pic, en vol stationnaire, avec dans les oreilles Over the Rainbow par Israel Kamakawiwo'ole, qui est un peu l'hymne national hawaiien....

Le voyage est terminé, je retrouve avec grand plaisir la terre ferme, mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce que j'ai pu découvrir.

Demain sea une autre promenade, on the road again...

où il apparaît que je suis complètement à l'ouest....

Au programme aujourd'hui, le canyon de la rivière Waimea, surnommé le grand canyon du Pacifique.

Plus petit que le Grand Canyon du Colorado, certes, mais très spectaculaire néanmoins.

1105 mètres de profondeur, 19 kilomètres de longueur, des points de vue aménagés tout au long, des chutes d'eau vertigineuses,

beaucoup de vent,

sur une crête, nous apercevons des randonneurs, nous les reverrons demain, enfin, peut-être pas les mêmes...

et des coqs, des coqs, des coqs, partout des coqs.

Au passage, nous passons par le point le plus à l'ouest, 159°40', de notre voyage.

Plus à l'ouest, c'est l'est !

De retour vers notre hôtel, nous longeons la rivière Waimea, en aval du canyon.

Oui, j'ai aimé !

Une autre rivière, l'Hanapepe river, sépare en deux parties la petite ville d'Hanapepe.

Le swinging bridge les relie, et permet de se prendre pour Indiana Jones !

Ca parait solide, mais j'ai préféré rester sur la terre ferme....

Et demain, on décolle ! On the air again....

où il apparaît la moquette tant attendue...

Après Oahu et Big Island, nous voici sur Kauai, l'île jardin.

Et voici enfin une photo de moquette d'hôtel, celle qui d'habitude inaugure mes souvenirs de voyage.

Ce sera la seule moquette que nous foulerons à Hawaii.

Tadaaaaaaaaaaam !

La décoration de la chambre me rappelle celle que j'avais tant aimée à San Francisco, lors de notre premier voyage.

Nous séjournerons ici 5 jours, je vous fais faire un petit tour du propriétaire, car on s'approche vraiment du côté paradisiaque des îles du Pacifique.

Tout d'abord, la plage, vue de la table du petit déjeuner.

Quelques vues de l'hôtel, une des piscines, les jardins...

Il est facile de prévoir le temps qu'il fera :

Un petit kézaco : pourquoi le serveur nous a-t-il apporté cette boîte de Spam ?

En attendant de trouver la réponse, venez trinquer avec moi !

Il va vraiment être difficile de rentrer, mais ce n'est pas encore pour tout de suite, nous ne sommes qu'à la moitié du voyage, on the road again...

où il apparaît un titre trompeur...

Non, je ne viens pas vous donner une recette de cuisine, j'ai bien vu des Koalas en Australie, mais je ne pense pas que l'animal soit comestible.

La côte de Kohala se trouve au nord de la côte ouest de Big Island.

C'est là qu'est né le roi Kamehameha 1^er qui a unifié les îles de l'archipel en 1810.

Région favorisée, les plus belles plages de l'île, 363 jours de soleil par an, on peut rêver...

En route, nous remarquons un bel exemple de la fertilité des zones volcaniques : la végétation reprend le dessus et envahit un champ de lave.

A la recherche d'une plage que nous n'atteindrons pas (merci le Petit Futé pour le jeu de piste !), nous faisons néanmoins une jolie balade au bord de la mer.

Le sol est alternativement noir, de la lave, et blanc, une roche volcanique qui ressemble beaucoup à de la pierre ponce.

Tout à fait par hasard, nous trouvons le King's Trail, un chemin qui traverse un parcours de golf pour mener à un champ de pétroglyphes.

Il y a plus de 30 000 pétroglyphes, je ne les ai pas tous photographiés, rassurez-vous !

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons près d'un lava tub. Nous n'avons pas pu explorer ceux du Volcanoes National Park, pour cause d'éruption volcanique, mais attendez-vous à en revoir bientôt par ici....

Il y a vraiment trop de monde, nous écourtons la visite, on the road again....

où il apparaît... rien !

Décidément, nous n'avons pas de chance avec les volcans : après le Kilaulea qui entre en éruption sous nos yeux et provoque la fermeture de la plus grande partie du Volcanoes National Park, nous voici à l'assaut du Mauna Kea, l'autre volcan de Big Island.

Sur le Petit Futé, j'avais lu "si le ciel est si incroyablement clair au sommet du Mauna Kea... c'est en raison de la qualité de son atmosphère. L'air très sec, sans pollution ni nuages ou humidité...".

Nous y avons cru tout au long du voyage.

Nous sommes montés jusqu'à 2883 mètres, sur les 4 205 du Mauna Kea.

Et nous n'avons rien vu !

Et pourtant, le GPS, la carte, les panneaux du Visitor Center sont formels : le Mauna Kea est là :

Promis, demain je ferai mieux, une belle balade nous attend, on the road again...

où il apparaît le grand sud...

Nous quittons Volcano pour la côte ouest de Big Island, et plus précisément Kona.

En route, nous faisons étape à Punaluu Black Sand Beach.

La couleur du sable est due à l'érosion de la lave durcie.

Des écoliers jouent sur la plage, on est bien loin de nos cours de récré !

La plage est renommée pour les tortues marines qui viennent y pondre.

Nous n'aurons pas la chance d'en voir, ce n'est pas la saison, seulement cette étrange bestiole qui traverse devant nous.

Si quelqu'un peut l'identifier....

Pendant que les petits jouent dans l'eau, les grands se livrent à ce qui ressemble à une partie de balle aux prisonniers.

La lave n'est pas érodée partout, comme en témoigne cette avancée en mer.

Pas encore de tsunami dans nos souvenirs de voyage, tâchons d'y échapper...

Nous passons par le village le plus au sud des Etats-Unis.

Nous traversons encore des champs de lave.

Arrêt à la Saint Benedict's Painted Church.

Les fresques étaient destinées à raconter la Bible aux Hawaïens.

J'ai franchement préféré les jardins et la vue sur la baie de Kealakekua, où fut assassiné le Capitaine Cook.

Nous arrivons à Kona, un paradis pour les touristes.

Ce nouvel hôtel est bien différent du lodge de Volcano.

De notre terrasse nous avons vue sur la mer.

Pas surs de rentrer un jour....

où il apparaît un petit déjeuner spectacle...

Après une première visite un peu écourtée, nous tentons à nouveau notre chance au Volcanoes National Park, le lendemain matin, avant de gagner la côte ouest de Big Island (Hawaï pour les Français).

Comme la veille, nous prenons notre petit déjeuner au Volcano House, dans le parc donc, face au volcan.

Avec vue imprenable sur la caldéra.

Quand soudain !

La nature, la force, la couleur de la fumée qui s'échappe du volcan changent !

Elle devient plus épaisse, plus dense, plus foncée.

On entend souvent dire que pour savoir si la situation est dangereuse, dans un avion, il faut regarder l'hôtesse de l'air : si elle devient verte, ou si elle panique, on a du souci à se faire...

Je guette donc les réactions du personnel du restaurant : les nombreux serveurs courent en tous sens... pour finalement se placer devant les baies vitrées et brandir leur portable pour immortaliser l'instant !

Pas de panique donc...

Je rappelle que cette scène se passe le 9 mai, loin des fissures qui se sont ouvertes depuis.

Une partie du parc fermée hier est ouverte aujourd'hui, nous pouvons donc assister à ce spectacle détonnant sous d'autres angles.

Quelle ironie dans cet avertissement !

Pour continuer dans cette veine, je ne peux que constater qu'après le tremblement de terre à San Francisco lors de notre premier voyage, l'ouragan Sandy lors du deuxième, les tornades tout au long de la route 66 lors du troisième, nous voici témoins des prémisses d'une éruption volcanique pour le sixième.

Un septième voyage serait-il prudent ?

Mais continuons donc déjà celui-ci, on the road again !

où il apparaît que je n'oublie pas que je suis aussi couturière...

En revenant du Volcanoes National Park, le temps s'est mis au beau, et moi je me suis mise en belle !

Un petit ensemble en satin à pois, un coupon déniché sur le vide-greniers de Blauzac.

Et pour patrons, mes deux modèles favoris, le petit haut vintage de Modes & Travaux, déjà vu ici, là, et encore ici, et même ailleurs... et la jupe Carola de la Maison Victor, que je ne présente plus, vous la connaissez par cœur !

Ils ont déjà souvent fait équipe, ces deux là,mais c'est la première fois que vous les voyez sous forme d'ensemble, le haut et la jupe dans le même tissu.

L'ensemble est bien mis en valeur par ce jardin magnifique, mais approchons nous pour mieux le découvrir.

Et qui fait sa crâneuse sous la varangue ? 

Quelques photos du lodge et de son jardin, Lokahi Lodge, à Volcano, sur l'île d'Hawaî.

Pour aller dîner, on passe une petite laine, surtout parce qu'il pleut.

Et demain, la suite de la visite de Volcanoes National Park.

où il apparaît à peine un petit aperçu de Volcanoes National Park....

Les nouvelles ne sont pas bonnes, un des volcans de l'île d'Hawaii, autrement appelée ici Big Island, se réveille, il y a de gros dégâts, des routes coupées, des maisons détruites, des habitants évacués.

Nous partons cependant, l'endroit où nous nous rendons est "safe", selon notre agence de voyage, le service d'assistance sur place, le site du lodge où nous devons séjourner, celui du parc (oui, je suis plutôt du genre ceinture ET bretelles et j'aime bien m'entourer de précautions).

Voici notre première promenade dans le parc national, en grande partie fermé à la visite, malheureusement.

Toute la partie sud du parc, celle où on peut voir la lave glisser dans la mer est interdite, par sécurité bien sur.

Seule la partie centrale est ouverte, celle qui est près de la caldéra : je ne vais pas ressortir mon cours de géographie de sixième, mais les volcans hawaïens sont d'un type particulier, rien à voir avec le Vésuve  ou le Stromboli qui nous sont plus familiers.

Les endroits dangereux se trouvent assez loin, la lave sort du sol à l'horizontale, à partir de la base du lac de lave, loin du cratère principal, qui ne présente donc pas de danger pour le moment.

Assez disserté, passons aux photos.

Des fumées sortent du sol, par des évents.

Impossible de toucher la rambarde, elle est brûlante !

Les pierres sont tâchées par les gaz, en jaune par les sulfures, en blanc , en rouge ou en noir par d'autres gaz dont j'ai oublié le nom.

Si on ne peut pas voir la lave, on peut tout de même admirer la végétation, étonnante comme partout sur les îles hawaîennes. Il s'agit surtout de fougères et d'une plante qui ressemble au callistemon (ou rince-bouteille) de nos jardins.

J'ai tout d'abord cru que des tiges de métal décoratives avaient été plantées dans le sol. Mais en regardant de près, on voit bien qu' il s'agit de crosses de fougère.

Nous arrivons dans un champ de lave.

Des surfaces émaillées apparaissent, avec un petit rayon de soleil, c'est magnifique !

Nous voici dans un cratère.

Et voici la fissure due à l'éruption de 1969.

C'est l'entrée d'un tunnel de lave. Il en existe de bien plus impressionnants, dans lesquels ont peut s'aventurer, mais hélas ils se trouvent dans la partie du parc qui ne se visite pas actuellement.

Un lac de lave, au fond d'un des cratères de la caldéra.

La balade fut belle malgré sa brièveté, nous retenterons notre chance demain, avant de partir pour la côte ouest de Big Island.

où il apparaît que le temple était en ruines au haut du promontoire...

Dimanche matin à Waïkiki, la frénésie habituelle des voitures et des touristes s'est un peu calmée.

Nous partons explorer la côte nord d'Oahu, célèbre pour ses plages.

Celle-ci, par exemple.

Je pourrais en faire le sujet d'un Kézaco, mais ce ne serait pas honnête de ma part, je n'ai pas suivi la série qui en serait l'objet.

Beaucoup d'entre vous connaissent cette plage.

C'est celle où s'écrase l'avion de Lost.

Ce drôle de petit oiseau à tête rouge nous accompagne longtemps.

On en voit partout sur l'île, jusqu’à la terrasse de notre chambre !

D'autres oiseaux pullulent, sur toutes les îles, partout, en ville, à la campagne, au bord des routes, dans les parcs nationaux.

Non, nous ne sommes pas venus visiter une basse-cour !

Je ne sais pas s'il cherche à m'impressionner, mais le coq, c'est tout de même l'emblème de la France.

Voici donc le temple, en ruines au haut du promontoire, que nous sommes venus découvrir.

C'est le Puu O Mahuka Heiau, le plus grand temple d'Oahu.

En ruines, comme tous les temples des îles Hawaii, puisqu'ils ont tous été détruits lorsque la religion hawaïenne a été abolie, en 1819.

Ces offrandes témoignent-elles d'un culte toujours vivace ?

La vue sur la baie de Waimea est splendide.

Dédié au dieu de la guerre, ce temple aurait été le théatre de sacrifices humains.

Rentrons à Waïkiki pour célébrer un culte plus pacifique : la prise de photo au coucher du soleil !

Il faut sérieusement jouer des coudes pour y parvenir.

Mission accomplie ?

La plage retrouve son calme.

Le Royal Hawaian Hotel est un hotel historique, qui a figuré dans de nombreux films ou séries, Tant qu'il y aura des hommes, Mad Men....

Comment retrouver ma planche parmi cette forêt ?

C'est fini pour Oahu, demain nous nous envolons pour Hawaii, ou Big Island.