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où il apparaît que je reprends la couture, mais les voyages restent présents...

Sitôt rentrée d'Albanie, j'ai couru aux tissus Bastide, mon dealer officiel, car grâce à leur page facebook, celle-ci, je savais pouvoir trouver de quoi réaliser le "manteau" Carol de la Maison Victor, que j'avais remarqué dans leur nouveau numéro, avant mon départ.

Quand j'ai découvert la photo de ce tissu, j'ai failli regretter d'être si loin d'Alès.

 Parlons un peu de Carol : "manteau" me semble ici un bien grand mot, pour moi il s'agit plutôt d'une veste, mais ne chipotons pas, le modèle est parfait, comme d'habitude.

J'ai donc acheté ce que j'ai ensuite appris être du "softshell", une coquille molle ?

En français de couturière, cela donne un tissu composé de deux couches, une extérieure déperlante, une intérieure en polaire, extrêmement souple et léger, exactement ce qu'il me faut pour mon prochain voyage.

En principe, ce tissu nécessite pas de doublure.

Sauf.... quand le superbe rouge de la couche supérieure est recouvert d'une couche en polaire d'un rose, disons discutable, pour parler poliment.

J'ai donc effectué une plongée dans mon stock et retrouvé un coupon acheté chez Jo-Ann, à Santa Fé, Nouveau Mexique, lors de notre voyage (encore un !) sur la route 66.

Le rose a disparu, mission accomplie, et si je retourne aux USA, pas besoin de carte routière.

Tant que j'y étais, j'ai coupé les poches dans le même tissu, j'ai fabriqué deux boutons, et ajouté une poche sur une manche.

"Ow", pour Barstow, "no", pour San Bernardino, il aurait fallu des boutons énoooooooooooormes pour que les noms tiennent en entier.

Un saguaro, plante emblématique du désert américain.

Un hommage à mes diners préférés.

Doubler puis coudre Carol a été un jeu d'enfant, d'abord grâce à Victor qui nous prend par la main, ensuite parce que cette version est en fait la deuxième que je réalise. La première, vous la verrez bientôt.

La fameuse doublure maintenant, une fine toile de coton, un motif du designer californien Alexander Henry.

Tous les symboles du folklore de l'ouest y figurent, ainsi que les villes traversées, de Chicago à Los Angeles. Il manque peut-être la ville finale, Santa-Monica.

Pour que la doublure de la capuche apparaisse "dans le bon sens" quand elle est rabattue, il faut la couper à contre-sens. 

Sinon, en avant pour la route 99 !

Je ne quitte plus ce Carol, je n'ai pas su attendre le prétexte du prochain voyage.

 On the road again....

où il apparaît Tirana, de jour et de nuit....

Voici arrivée la dernière étape de notre voyage en Albanie.

Nous terminons par la capitale, Tirana.

Une grande ville, un million d'habitants pour l'agglomération sur les trois millions d'Albanais.

Comme partout en Albanie, des terrasses accueillantes nous tendent les bras de leurs fauteuils.

La place principale de Tirana est la place Skanderberg, tout le monde s'y retrouve, de jour comme de nuit.

Le musée historique national, à la fresque du plus pur réalisme socialiste.

Nous avons beaucoup marché dans Tirana, à la recherche d'un restaurant, un peu au hasard aussi.

Comme j'avais beaucoup marché j'étais fatigué(e).

Petit bilan à la fin de ce voyage : n'hésitez pas, si vous le pouvez, allez en Albanie !

Pays magnifique encore peu fréquenté.

Partout, des gens charmants, accueillants.

Des merveilles archéologiques.

Des paysages grandioses.

Et je ne dis rien des prix, hôtels ou restaurants, il faut le voir pour y croire !

Et si vous allez en Albanie, n'hésitez pas, passez par les services de l'agence vacances en Albanie, vous ne le regretterez pas : le choix des hôtels était impeccable, les conseils avisés, l'accueil chaleureux, la disponibilité de tous les instants, Bérenger et ses collaborateurs ont même réussi à déminer les pièges de la location de voiture !

En revanche, je serai nettement moins élogieuse envers la compagnie d'aviation que nous avons eu le tort de choisir, Blue express ou Blue panorama, pour nous, ce ne sera plus jamais avec eux !

Ce voyage est fini, le prochain arrive à tire d'ailes, j'espère que vous nous suivrez encore, guettez la moquette...

On the road again.

où il apparaît des lycéens, des lycéennes et des jeux de mots pourris....

Comme Gjirokaster ou Saranda, Bérat est surplombé par une citadelle.

Mais la citadelle de Bérat offre la particularité d'être encore aujourd'hui habitée, elle est donc beaucoup plus agréable à visiter.

Et pourtant quand nous y sommes arrivés, nous nous sommes retrouvés entourés par cinq autocars de lycéens : échaudés par de mauvais souvenirs à Florence, nous redoutions la cohabitation... Mais tout s'est bien passé, les centaines d'ados albanais se sont révélés très bien élevés, ils ont même mis une animation bienvenue sur certaines photos.

Les dentellières locales exposent leurs oeuvres.

Les maisons ne sont pas forcément en bon état, ce qui permet de comprendre comment elles sont construites.

Il n'y a pas que des dentellières qui exposent, des brodeuses de canevas également.

Mais... pourquoi exposer ainsi ce "combat naval" ? 

Faut-il y voir un hommage discret, voire subliminal à l'ancien dictateur, Enver Hoxha ?

Je vous avais annoncé des jeux de mots pourris, pour le premier, c'est fait...

Voici la porte principale de la citadelle, et le deuxième jeu de mots pourri :

Elle est fermée par deux canevas, à double tour en quelque sorte...

C'est tout pour aujourd'hui, demain, dernière étape, Tirana.

On the road again....

où il apparaît mille  fenêtres....

Nous voici à Bérat, une ville qui ressemble fort à Gjirokaster, mais seulement à première vue, car l'ambiance est très différente. Ici les maisons sont blanches et ne sont pas fortifiées.

Comme souvent en Albanie, plusieurs siècles se télescopent, ou cohabitent.

Les rues sont moins verticales qu'à Gjirokaster, mais les pavés sont beaucoup plus glissants.

Demain, nous monterons à l'assaut de la citadelle de Bérat, on the road again....

où il apparaît encore des vieilles pierres, du grec, du romain, du byzantin....

Vous avez aimé Butrint ?

Vous allez adorer Apollonia.

Une fois encore, place aux photos, elles vous donneront bien plus envie de voyager que tous mes longs discours.

Le voyage est bientôt terminé, mais il reste la ville aux mille fenêtres à visiter.

On the road again...

où il apparaît une île, un monastère byzantin, un pêcheur, des poules....

Aujourd'hui, je vous emmène sur l'île de Zvernec, le voyage est aisé, l'île est reliée au continent par une passerelle en bois.

Rassurez-vous, il existe une nouvelle passerelle, en excellent état.

Nous voici donc sur la passerelle neuve, mais que voyons-nous sur l'ancienne passerelle ?

Approchons-nous sans bruit...

Ne dérangeons pas le pêcheur en plein effort, abordons plutôt l'île.

Voici la principale attraction de l'île, le monastère de la dormition de la vierge Theotokos.

Qui servi quelques années de lieu de détention pour des prisonniers politiques.

Le dernier moine a quitté les lieux en 1966, il ne reste que quelques poules (et bien trop de touristes !).

Quelques minutes de repos ? Bonne idée, demain la journée sera longue, nous visiterons Apolonie, le plus grand parc archéologique d'Albanie.

On the road again...

où il apparaît des plages, des plages, des plages....

La Riviera albanaise s'orne d'une multitude de plages, d'immenses, de minuscules, certaines au bord de la nationale, d'autres qu'il faut mériter au prix d'un parcours sinueux sur une petite route accidentée, au sud, au bord de la Mer Ionienne, plus au nord, au bord de l'Adriatique.

En voici quelques unes, seulement quelques unes...

Il n'y a donc pas que des vieilles pierres à admirer, en Albanie.

Des vieilles pierres ? Bientôt sur cet écran...

On the road again.

où il apparaît la Riviera albanaise...

Nous voici arrivés sur la Riviera albanaise, à l'extrême sud du pays, au bord de la mer Ionienne.

La ville de Saranda ne retient l'attention que par son emplacement, tout près de Butrint.

Montons à la citadelle qui la domine pour apprécier le paysage.

Au gauche de la photo, la côte albanaise, au centre, l'île grecque de Corfou.

La baie est magnifique, mais hélas entièrement bétonnée.

Dans notre hôtel, le petit-déjeuner se prend au cinquième étage, avec vue sur mer, j'ai même convoqué un voilier pour animer la photo...

On peut aussi admirer la maison voisine, et son choix de couleurs audacieuses.

En Albanie, on ne peut être que frappé par le nombre de maisons, d'immeubles en construction, ou en voie de rénovation.

Ce qui témoigne certainement d'une grande vitalité économique, quand le bâtiment va...

Pour ce qui est du style, de l'esthétique, de l'architecture, je dirais par euphémisme qu'on se situe quelque part entre le délire créatif du Facteur Cheval et l'arrogance tapageuse de l'oligarque russe.

La journée s'annonce belle, en route pour de nouvelles découvertes, on the road again...

où il apparaît l'endroit le plus tranquille, le plus frais et le plus agréable au monde...

Et c'est Cicéron qui vous le dit !

J'aurais pu écrire aussi "où il apparaît du grec, du romain, du paléo-chrétien, du byzantin, du vénitien....", mais pas le moindre petit morceau de coureur à pied !

Je ne cherche pas à écrire une encyclopédie ni à vous donner une leçon, alors, place aux photos.

Si je n'ai pas réussi à vous donner envie d'aller visiter l'Albanie, c'est que vous n'aimez pas les vieilles pierres !

Vous aurez bientôt une chance de vous racheter, nous visiterons un autre site archéologique exceptionnel.

On the road again....

où il apparaît un peu d'anti-grisaille...

Je suis rentrée, il fait froid, il pleut, bref, c'est l'automne.

Pour me consoler (en attendant un prochain départ), je repars en Albanie, pas en vrai, hélas, mais au moins en photo.

Voici le monastère de Saint Nicolas de Mésopotam, enfin, un petit aperçu de ce qu'il en reste, d'abord, parce qu'il est en ruines, ensuite, parce que le matin où nous avons voulu le visiter il était colonisé, squatté, pour ne pas dire vampirisé par une foule de coureurs à pied, leurs tentes, leur matériel, leur sono, leurs organisateurs...

J'ai tenté d'éliminer des clichés les échafaudages (j'ai déjà vu les mêmes sur le Parthénon), bien qu'ils témoignent d'un souci de restauration, et les parasites suant, ahanant, transpirant, polluant par leurs tenues fluo et leurs bouteilles jetées n'importe où. Petite note en leur faveur, ils ne buvaient pas que de l'eau...

Tout ceci pour expliquer les prises de vue bizarres, les plans serrés, le manque de vue d'ensemble.

J'arrête mon plaidoyer, place aux photos.

Malgré quelques fâcheux, l'horizon est toujours là, une chaise permet de l'admirer, et le voyage continue.

On the road again...