Amber, et contre tout...
Publié le 25 Février 2017
où il apparaît une bien jolie veste....
Dès sa parution dans mon magazine préféré, la Maison Victor, dans son numéro de janvier-février 2016, j'ai su que cette veste serait un jour à moi.
Mais il fallait trouver l'astrakan dans lequel la couper...
J'ai écumé les magasins de tissus, je suis même allée au marché Saint- Pierre à Paris, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres, au moins.
En vain, ni Dreyfus, ni Reine, ni les coupons Saint-Pierre ne détenaient cette merveille.
C'est finalement aux tissus Bastide, à Saint-Hilaire de Brethmas, mon fournisseur préféré, que j'ai trouvé mon bonheur.
J'ai donc tracé le patron et.... procrastiné activement pendant un bon moment, impressionnée que j'étais par l'envers du tissu qui ressemblait fichtrement à du jersey.
Et j'ai toujours beaucoup d'appréhension avant de travailler du jersey.
Mais finalement, je me suis lancée et je trouve cette Amber très réussie.
Aucune difficulté à coudre cette veste, donc, le patron est impeccable et les explications complètes et claires.
Mais, car il faut bien qu'il y ait un mais, c'est la coupe qui m'a posé problème : couper de la fausse fourrure, en tous cas celle-ci, c'est pire que tricoter de l'angora ! On mange des fibres, on en respire, on en a dans les yeux, ça s'insinue partout, ça s'envole quand on veut balayer ou aspirer, une horreur !
J'ai donc commencé par surfiler à plat tous les morceaux de ma veste; grâce à ma nouvelle machine à coudre, une Pfaff électronique achetée chez Lidl et à son pied de biche spécial surfil ça a été un jeu d'enfant.
Un gros plan sur cette matière diabolique s'impose à ce stade de la narration :
L'imitation est fidèle, on s'en rend compte, mais pour ce qui est du confort de cette veste, il faut me faire confiance : elle est toute douce et légère, les poches ménagées dans les coutures de côté sont faciles à réaliser,bien pratiques et juste à la bonne place.
Amber est parfaite avec un pantalon, mais c'est avec Lora que je préfère la porter.