Maud VI
Publié le 10 Juin 2020
où il apparaît que je n'ai pas cherché longtemps....
Je vous avais quitté dimanche, cachée derrière cette immense robe, chinée aux puces d'Alès.
J'avais été attirée vers un tas de fripes à 50 centimes, par cet imprimé noir et blanc. Après cette orgie de couleurs, j'en revenais à mes premières amours, le noir et blanc.
J'ai extirpé la robe du tas de fripes et j'ai cru qu'elle était en seersucker. Hélas non, elle est en 100% polyester, mais il faut lire l'étiquette pour le savoir, on jurerait du seersucker, par son gaufrage, son tombé, sa rapidité de séchage.
Lundi matin, après lavage et séchage express, j'ai coupé la version VI de Maud qui se cachait dans cette grande robe, ce fut vite fait, le patron était encore sur ma table.
Et mardi après-midi, mon paparazzi exclusif et préféré prenait ces photos.
J'ai tout de même hésité quelques temps quant au choix de l'élastique, noir à pois blancs ? Mais le blanc est trop blanc... À imprimé titres de journaux ? Les couleurs sont parfaites mais ça ne colle pas avec le motif léopard. Blanc ? Trop lingerie. Donc, ce sera noir, sobre et efficace. J'ai justement un morceau d'élastique de la bonne largeur, chiné lui aussi aux puces d'Alès, il y a quelques temps.
Le dos de la robe d'origine était coupé en deux morceaux, il s'ouvrait par un grand zip invisible. J'ai récupéré ce zip, il resservira bientôt, et fermé la couture.
Et... on n'y voit que du feu !
En revanche, ce que l'on voit bien, ce sont les surpiqûres décoratives, autour de l'encolure et des emmanchures.
Toujours avec mon element by Pfaff 1080S, et un fil métallique argent acheté chez Lidl.
Après ce défilé de Maud, je vais ranger son patron pour quelques temps, la robe bleue souhaitée attendra, peut-être jusqu'au prochain numéro de La Maison Victor, annoncé pour le 18 juin.
Mais d'ici là, certainement d'autres réalisations à découvrir ici-même....