Friedls en mailles
Publié le 13 Février 2023
À Marie-Claire
où il apparaît une belle rencontre....
Hier dimanche, je suis rentrée bredouille de ma chine aux puces d'Anduze puis d'Alès. Et pourtant, je n'ai pas regretté d'être sortie si tôt et par un froid si mordant.
Alors que j'essayais de négocier le prix de deux écharpes, futures Tessa ou Friedl, j'ai été abordée par une dame charmante, qui s'excusait presque de me déranger, mais qui me reconnaissait, en fidèle lectrice de ce blog.
C'est la deuxième rencontre que je fais ainsi, la première fois c'était sur le vide-greniers du rugby club d'Alès.
Je ne saurai vous dire comme cette rencontre m'a touchée... et surtout cet encouragement à continuer.
J'apprécie beaucoup, même si je n'y réponds que trop peu souvent, vos commentaires en bas de mes articles. Un commentaire in vivo, ça remue davantage.
Merci à toutes, sur le net ou dans la vraie vie, et merci à Marie-Claire.
Et maintenant, deux Friedl pour le prix d'un !
J'ai voulu tenter un Friedl plus fidèle au modèle que mes deux premières versions, en tissu non extensible, j'ai donc acheté aux tissus Bastide une superbe maille synthétique, d'un très beau bleu marine profond que mon téléphone ne rend pas bien.
Comme la maille synthétique ça tient chaud, j'ai opté pour des manches longues, seule entorse au modèle d'origine (la Maison Victor, janvier/février 2023).
J'ai pas mal galéré pour piquer cette maille, je suis allée demander conseil chez Bastide, ce qui m'a permis de découvrir un nouveau point sur ma machine, bien plus adapté que celui que j'utilisais.
Pour mettre en pratique ma toute nouvelle science, j'ai tout de go coupé un nouveau Friedl, toujours en maille, mais cette fois avec une forte proportion de laine, toute douce, toute chaude. Donc à manches longues. Cette maille vient d'un grand gilet chiné aux puces d'Anduze pour 50 centimes.
Ce sera donc la version graou de la dynastie des Friedl, puisque toute bonne dynastie se doit de comporter un modèle graou.
Et pour finir, Friedl en mailles, il a la cote !