où il apparaît que j'ai participé à un vide-greniers...

Vous vous souvenez peut-être de ma veste de toréador : 

Le tissu de cette veste me parait bien trop fragile pour supporter une bandoulière de sac.

Et pourtant, la rencontre entre une gitane et un toréador ça peut donner un opéra ! Explications ici.

Il me faut donc un nouveau sac. Sans bandoulière, donc, mais pas non plus un sac à tenir à la main, pour éviter l'effet Reine d'Angleterre.

Bon sang, mais c'est bien sur, il me faut une banane !

J'échafaude in petto une ribambelle d'usines à gaz, à partir de ma chute de tissu brodé.

Hier, vide-greniers au village, je tente de permettre à quelques surplus de différents stocks de connaître une nouvelle vie. Parmi eux, deux sacs.

J'en vends un, et soudain, l'illumination !!!!!!!!!!!!!!!!!  

Oui, je sais, il faut avoir une sacrée dose d'imagination pour être illuminé par ce sac qui a connu des jours meilleurs. Je l'ai chiné un jour quelque part en pensant le recouvrir d'un canevas et je l'ai oublié. 

Ce matin, je l'ai photographié, en début d'après-midi je l'ai attaqué avec mes grands ciseaux et ce soir, le voilà transformé en banane pour ma veste de toréador.

J'ai utilisé comme devant de la banane le dos du sac. Les anses sont devenues la ceinture.

La boucle a été retrouvée sous un meuble de l'atelier, rescapée d'une débroussailleuse défunte.

L'alliance des couleurs entre la veste et la banane me parait franchement réussie, et pourtant, a priori, ce n'était pas gagné, ajouter des rayures à ces motifs  déjà chargés, il fallait oser.

Mais quand on est illuminé, on ose !

où il apparaît une dynastie qui s'étoffe....

Il n'y a pas qu'Ellie dans cet automne, le bomber Jean tient bien son rang.

Foin des feuilles mortes, quelques fleurs s'épanouissent encore, au jardin, des vendangeuses, sur mon blouson des roses en petits bouquets.

J'ai trouvé chez Emmaüs une jupe plissée pile poil de la même couleur.

J'ai simplifié les poches.

Le zip ajoute une petite note de glamour avec sa fleur en diamant.

Il provient d'une fripe, un grand sweat tout doux dans lequel j'ai coupé une jolie robe pour Clélie (impossible de remettre la main sur sa photo...), j'étais certaine que ce zip connaîtrait une nouvelle vie.

Petit récapitulatif : patron la Maison Victor, dans son numéro de mars/avril 2017, offert gratuitement ici.

Le tissu est un jacquard chiné sur le vide-greniers du rugby club d'Alès, qui tout compte fait présente un petit côté toile de Jouy de bon aloi.

où il apparaît un nouveau coupon...

J'aurais aussi bien pu écrire "au tour" d'un coupon de jean.

Au début, il y avait un coupon chiné pour deux euros chez Emmaüs, une sorte de jacquard en jean légèrement extensible.

Le coupon est assez long pour que j'y trouve un manteau, en route pour une petite exploration de mes "Victor".

Je jette mon dévolu sur le manteau Linna, paru dans le numéro de septembre/octobre 2019, et dont le patron est offert ici :   https://www.femmesdaujourdhui.be/patronscouture/manteau-linna/

Comme je souhaite un manteau léger, je ne le double pas.

Je l'ai coupé en taille 38, comme toujours chez Victor, mais à l'essayage le manteau m'a semblé trop large. J'ai donc raboté les côtés de cinq centimètres et ça me convient beaucoup mieux.

Ce que je préfère dans ce manteau, c'est son col châle. J'ai trouvé dans mon stock un gros bouton tchécoslovaque ancien.

Dans les chutes du manteau j'ai coupé un top, en fait la partie haute de la robe Maud (mai/juin 2020, le patron n'est hélas pas offert par Femmes d'aujourd'hui).

La jupe en fausse broderie anglaise provient d'une fripe, une robe dont j'ai simplement décousu la jupe, récupéré un grand zip pour un autre ouvrage, et monté un élastique large à la taille.

L'automne est là, il faut bien faire avec, et un joli manteau, ça peut aider...

où il apparaît un nouvel ouvrage express....

J'ai chiné mardi chez Emmaüs plusieurs coupons.

Afin de ne pas trop encombrer mon stock, j'ai immédiatement coupé une nouvelle Ellie dans un de ces coupons.

Ce fut très facile, le patron d'Ellie était encore sur ma table, je venais juste de terminer Ellie toréador.

Dans une autre vie, ce coupon a certainement été destiné à devenir un rideau, il a subi des débuts d'ourlets, piqués en vert vif !

Je me suis contentée de surpiqûres bleues, plus cohérentes à mon sens.

Pour la poche, j'ai utilisé le tissu sur son envers et les lisières comme bordures, simplissime mais stylé.

Le biais qui borde entièrement Ellie a été monté de façon invisible sur l'endroit.

Quatre gros boutons de mon stock, et le tour est joué !

Encore une version express, achat mardi, publication samedi, j'espère tenir ce rythme encore un peu, et une version peu onéreuse, coupon à 1€50.

Je n'ai pas trouvé de nom pour cette version.... je cherche quelque chose entre marron glacé et bleu glacier, mais cette Ellie n'est pas faite pour les températures glaciales, je creuse encore.

où il apparaît un habit de lumière....

Tout ceci est à lire au cinquante troisième degré, bien sur !

Dimanche matin, puces d'Anduze, je chine, pour trois euros, un coupon assez incroyable.

Un fin voile argenté, brodé d'un fil de velours aux couleurs changeantes.

J'ai beau discuter longuement avec la dame qui le vend, je ne parviens pas à en apprendre plus sur ce coupon, nous arrivons simplement à nous mettre d'accord : "à tissu chargé, forme de vêtement simple".

Donc, pas d'usine à gaz aujourd'hui, je ressors le patron de la veste Ellie, déjà vue ici en version bleue et en version noire.

Deux versions sages en fait, allons y maintenant pour une version folle !

La folie de la veste ne me donne pas le sourire, tant pis !

Mes deux premières versions d'Ellie étaient des versions simplifiées du modèle d'origine (la Maison Victor de septembre/octobre 2022), celle-ci l'est encore davantage puisque j'ai supprimé la poche.

J'ai monté le biais façon passepoil, mais c'est un trompe-l'oeil.

Les boutons rouges proviennent du stock, tout comme le biais.

Encore un ouvrage à tout petit prix, mais à grande vitesse : coupon chiné dimanche, article publié vendredi, je devrais réussir ça plus souvent....

où il apparaît une des valeurs sures de ma garde-robe....

L'été se termine, l'automne s'installe, les tenues s'adaptent.

Je souhaite encore porter quelques temps ma nouvelle jupe plissée, mais le top en broderie anglaise n'est plus guère de saison.

J'ai cousu il y a quelques temps ma seizième Jessica et je trouve qu'elle s'accorde parfaitement à cette jupe, ses couleurs sont les mêmes, voici donc, faute de petite robe de l'été, mon petit ensemble de l'automne.

Il faudra bien un jour que je remise mes tongs....

J'ai déjà réalisé Jessica en wax, en tissu camargais, en velours côtelé, en camouflage, en voile de coton brodé, en jersey à pois, et en saris indiens, mais en soie naturelle italienne, c'est la première version. Je précise "italienne" car les saris étaient peut-être en soie, on peut rêver.

Un coupon pour le dos et les devants de Jessica, un autre coupon pour les manches et l'empiècement.

Les boutons de nacre proviennent de mon stock, récupérés sur une ceinture perlée chinée sur la braderie de Houilles. J'ai coupé les brides dans deux poignées de sac papier, je ne conserve plus les sacs, seulement les poignées, ça prend moins de place et c'est plus utile.

J'ai coupé les bords de fente des poignets dans les chutes de la veste Willow.

Petit récapitulatif : Jessica est un patron de la Maison Victor, novembre/décembre 2018.

La soie naturelle italienne provient d'un lot de cinq échantillons de tissus d'ameublement chiné pour 1 euro sur le vide-greniers de Garrigues-Sainte-Eulalie.

Pour 1 euro, j'ai donc réalisé une robe Paula, une veste Willow et un chemisier Jessica. 

Vive l'upcycling et les vide-greniers !

où il apparaît un nouvel upcycling et un souvenir de chanson qui colle encore au coeur et au corps....

Impossible pour moi d'entendre les mots "jupe plissée" sans y ajouter in petto "queue de cheval à la sortie du lycée".

J'ai porté beaucoup de jupes plissées à l'école et au lycée mais, à part les kilts, j'en garde un horrible souvenir : tergal gris, voire bretelles, mieux vaut oublier.

J'imagine que c'est un progrès technique qui a permis aux jupes plissées d'aujourd'hui de gagner en légèreté, en couleurs, en charme et en élégance.

Pour celle-ci : 

je suis partie d'une fripe à 1euro achetée sur le vide-greniers de Notre-Dame des clés, à Alès.

Je n'ai pas pris de photo de la robe de départ (promis, maintenant je le ferai), je vais essayer de vous exposer l'étendue du désastre : une robe longue, très longue, avec un haut.... disons  compliqué pour faire simple, forme porte-feuille, avec un drapé en satin noir brillant rajouté sur l'imprimé, un énorme nœud de ruban, et, cerise derrière le gâteau, un dos façon corset en fronces élastiques, rien à sauver.

Je n'ai donc conservé que la partie imprimée de la jupe, et sa doublure, que j'ai cousues sur un élastique large, simple, basique, efficace. 

Ici, la jupe plissée fait équipe avec un top Maud en broderie anglaise (enfin, presque, c'est du jersey brodé) mais je viens de lui trouver un nouveau partenaire qui lui permettra de passer l'automne en beauté.

Petit rappel : le top Maud est en fait le haut de la robe Maud de la Maison Victor.

où il apparaît un bilan comme on voudrait en voir plus souvent...

Entrées 2

Sorties 10 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voilà qui est bon pour le moral.

Côté entrées, j'ai chiné aux puces d'Alès un dessus de lit matelassé dans lequel j'envisage de couper une veste (ou une cape, ou un manteau, je cherche encore le bon patron).

J'ai acheté aux tissus Bastide un superbe coupon de toile de coton fleuri de chez Stoff.

J'hésite entre y couper une nouvelle Paula, une Ariane ou une nouvelle venue, on verra bien.

Côté sorties, un chemisier Jessica en soie naturelle m'a soulagé de deux coupons, une photo dès qu'il fera assez froid (tout est relatif) pour le porter.

Une robe en broderie anglaise a englouti une fripe.

Une autre fripe m'a offert une jupe plissée camouflage, à voir bientôt.

Toujours à base d'une fripe, une Paula.

Un coupon de jacquard fleuri chiné sur le stade de rugby d'Alès est devenu un bombers, à voir bientôt, avec la robe qu'il doit accompagner et que j'ai un peu de mal à terminer.

Deux coupons de wax sont devenus des taies d'oreillers, encore une réalisation à photographier.

Et deux paréos que j'avais chinés dans le but d'en faire des chemisiers ont quitté le stock. Lison a choisi une superbe copie d'un tableau de Gauguin, sa maman un plan de Londres. Je ne suis pas pour grand chose dans ces deux sorties, mais ce sont deux sorties, donc....