où il apparaît que je renoue avec une ancienne tradition...

Cette tradition semble remonter à 2013, ce qui est certain c'est que depuis j'ai vraiment adopté la couleur !

Voyez plutôt :

J'ai chiné aux puces de Boisset-Gaujac une immense robe, pour 2€.

Malgré son prix raisonnable, j'ai hésité à l'acheter, tant elle était immense et parce son tissu 100% synthétique, un mélange de polyester et d'élastane, n'est pas vraiment ce que j'aime porter, surtout l'été où le coton me semble préférable.

Mais j'ai fini par craquer, et franchement, je ne regrette pas.

J'ai commencé par découdre entièrement la robe, la mettre toute à plat, en conservant toutefois la patte de boutonnage. 

Et... en route pour une nouvelle version de Paula.

Une Paula minimaliste, sans poches, sans ceinture.

En fait, je n'ai utilisé que le "bas" de la robe d'origine, ma ligne d'épaule correspond au bas de l'emmanchure de ladite robe. 

Et j'ai supprimé au moins 20 cm de fleurs sous l'ourlet.

Et vice-versa !

Pour l'instant, les grosses chaleurs ne sont pas encore là, il ne fait que 28°, cette jolie petite robe est agréable à porter, une affaire à suivre....

où il disparaît une doudoune....

En principe, je n'aime pas utiliser des explications filmées pour réaliser un ouvrage.

Par goût, j'aime bien suivre des instructions écrites ou photographiées, voire dessinées.

Mais surtout pour des raisons pratiques : ajouter l'ordinateur sur ma table de travail est souvent compliqué, les "créatrices" sont souvent peu claires, trop rapides ou au contraire trop bavardes...

Mais une fois n'est pas coutume, j'ai bien aimé ce petit film : https://www.facebook.com/watch/?v=610270375288768

et je me suis mise en chasse, à la recherche d'une doudoune.

La chasse n'a pas duré trop longtemps, aux puces d'Anduze j'ai jeté mon dévolu sur une doudoune pour homme, de marque Célio, à 3€.

Il est rare que je mette un tel prix dans une fripe, mais vous allez voir que j'ai bien rentabilisé mon investissement.

En revanche, j'ai à nouveau oublié de photographier la bête avant de la découdre.

Voici le résultat : 

Et quelques détails de la réalisation : 

Le devant du sac offre deux grandes poches zippées, un smartphone y tient à l'aise.

Le sac est fermé par un mousqueton et quelques breloques, j'avais chiné ça il y a quelques années à Vézénobres.

Voici le dos du sac.

J'ai récupéré les bretelles sur un sac que j'avais en stock.

J'ai doublé le sac avec la doublure de la doudoune, il y a donc quatre poches intérieures, dont une zippée.

J'ai coupé le fond de la doublure du sac dans un coupon de grosse toile imprimée.

Comme il me restait encore du tissu, un zip et de la sangle, j'ai vite réalisé une banane, essentiellement utilitaire, sans fioritures. Simple mais efficace.

Bilan de l'opération upcycling : d'une doudoune, j'ai tiré un sac à dos, une banane sans oublier le zip et les bordures de mon blouson exotique.

Il me reste encore un zip ainsi que  les poignets et la bordure du bas de la doudoune en bord côtes.

Une affaire à suivre....

où il apparaît un anniversaire exotique....

Grâce à lui, je me souviens de ce que je faisais le 20 mai 2008, il y a tout juste 17ans.

Lui ? Mais lui qui ?

Bon sang, mais c'est bien sur, lui : mon blog !

Le souvenir est ici.

Un cadeau s'impose, un article me semble tout à fait approprié.

Encore une veste issue du patron du bomber Jean, comme celle montrée dernièrement.

Coupée dans un superbe jacquard chiné pour 2€ aux puces de Saint Christol lez Alès.

Encore sans les poches passepoilées du modèle d'origine, la Maison Victor, mars avril 2017. Le patron gratuit se demande ici.

J'ai ménagé des poches invisibles, vous ne les verrez donc pas, dans les coutures de côté.

J'ai à nouveau supprimé les élastiques, mais je n'ai pas cousu de revers en bas des manches, le tissu ne s'y prêtant pas. J'ai bordé le bas des manches et l'encolure avec un "faux biais", une bande de tissu coupée dans le droit fil, récupérée sur  une doudoune dont je reparlerai bientôt.

Le zip provient de la même doudoune chinée aux puces d'Anduze.

Qui sont les plus beaux, les perroquets ?

ou les toucans ?

À bientôt pour la suite du dépiéçage de la doudoune....

où il apparait que la marmotte est sortie de son hibernation....

Après un loooooooooooooooooooong hiver, nous voici officiellement au printemps. Officiellement seulement hélas, je continue à porter mon ouvrage préféré du moment, une veste en toile de Jouy matelassée.

Vous l'aurez compris grâce à cette avalanche de photos, j'adore cette veste.

Je l'ai réalisée en janvier après une interminable période de procrastination, je n'osais pas couper ce superbe boutis trouvé pour deux euros chez Emmaüs.

J'ai aussi longtemps hésité sur le choix du patron, pour finalement utiliser celui du bomber Jean de la Maison Victor, un peu modifié.

Principale modification, j'ai supprimé les élastiques du bas du blouson (qui devient donc ainsi une veste) et des poignets.

Un revers laisse apparaître la doublure rayée du boutis.

Les poches sont celles de la veste Carol.

Le zip est bien sur de récupération.

Le boutis était bordé d'un biais que j'ai patiemment décousu pour en ganser les coutures ouvertes de la veste.

Les motifs bucoliques traditionnels de la toile de Jouy sont beaucoup plus présents que sur les photos précédentes, mon appareil photo est capricieux, ou timide ?

Nous voici dans une pastorale de Florian, comme le prouve ce vase d'Anduze.

J'ai très peu de chutes de boutis, mais suffisamment cependant pour un prochain ouvrage, un prochain article.