Avant/après
Publié le 27 Août 2010
C'est bientôt la rentrée, ce qui expliquerait ce titre disons historique et pourtant, l'explication pourrait être également géographique puisqu'il s'agit de faire un petit voyage.
Pas loin, ni dans le temps, ni dans l'espace, il s'agit juste d'une petite opération de relookage de ma salle de bains.
D'abord, soyez téméraires, prêts à affronter la terrible vue de l'avant
Je vous avais prévenus !
Approchons-nous pour mieux goûter les détails (désolée, je n'ai pas trouvé de mots pour les qualifier...).
Rien à faire, ces luminaires me foutent la trouille !
Je ne peux pas m'empêcher d'y voir les mains portant des flambeaux du film "la Belle et la bête" (le vrai, celui de Jean Cocteau, pas le dessin animé) et je sais bien que ni Michel Auclair ni Jean Marais ne viendront me rassurer, hélas.
Et pourtant j'en aurais bien besoin d'être rassurée quand je me vois dans ce miroir, au réveil, je ne vous raconte pas l'effet du parme sur le teint....
J'ai tout d'abord pensé peindre le carrelage mais pour pousser au paroxysme la malédiction sanitaire qui semble me poursuivre (je vous parlerai un jour d'une certaine vestale...), les bouquets de fleurs qui ornent (????) certains carreaux sont en relief.
La peinture ne suffirait donc pas à les camoufler.
Mais je suis plus têtue que ces horreurs et j'ai eu le dernier mot.
Un grand miroir rectangulaire sobrement bisauté, des appliques basiques, de la peinture blanche et des miroirs adhésifs collés sur les bouquets kitstchs.
Certes, c'est épuré, voire dépouillé, ça manque un peu de style (j'envisage de peindre les meubles et la porte en taupe) mais au moins je n'ai plus peur en me lavant les dents.
Depuis la photo, j'ai trouvé des accessoires blanc et inox (porte-savon, verre à dents...) chez Casa, du linge éponge japonisant chez Fabbio Lucci, un porte-serviettes chez Brico-dépot, en revanche je n'ai pas réussi à me débarrasser du miroir et des accessoires en bois malgé un très bas prix (quand on n'aime, on ne compte pas) sur plusieurs vide-greniers.
Pourvu qu'on ne me les refuse pas chez Emmaüs !