Sac Sagamore
Publié le 9 Mai 2011
Il est bien beau mon sac de fille, mais je ne peux le porter qu'avec une robe unie.
Or il m'arrive d'arborer des rayures !
Fines les rayures, mais présentes, donc incompatibles avec des guirlandes fleuries.
Je me suis donc concocté une version unie du sac baluchon.
La voici, portée avec la plus bariolée de mes robes (une robe-salopette Naf-naf trouvée chez Emmaüs).
Ah ! je vous avais prévenues pour le bariolage : du jean, des carreaux vichy, des rayures, de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !
Quant au sac, d'accord, je ne suis pas la première à tirer un sac d'un vieux jean, mais pour moi, c'est la première fois, il n'y a que cela qui compte.
Voilà comment j'ai procédé : j'ai fait coulisser des morceaux de tresse (récup') à l'intérieur de la ceinture d'un jean hors d'usage de mon mari, comme pour le sac baluchon (explications là).
Pour les anses, j'ai utilisé une sangle et des attaches de bretelles trouvées dans mon stock.
Côté dos, la sangle est simplement cousue sur la ceinture du jean, car je n'avais que deux attaches.
Côté devant, j'ai un peu adouci la rusticité de l'ensemble avec des boutons de nacre (récupérés sur un pull Caroll : 16 boutons par manche, du poignet au coude, c'est séduisant, mais à l'usage, un cauchemar, on s'accroche partout et quand on tricote, ça fait du bruit avec les aiguilles).
Un peu de raffinement dans un monde de brutes en quelque sorte.
Bon, je me suis bien amusée et j'ai deux sacs pour les vacances, un bon début, non ?
Ce sac me fait penser à la tenue de Lino Ventura dans Fantasia chez les ploucs tiré du roman de Charles Williams, le livre le plus drôle que j'ai jamais lu et même relu, je l'appellerai donc le sac Sagamore, mais ne comptez pas sur moi pour un sac Caroline Tchou-Tchou, mon audace vestimentaire a ses limites....