ma robe de l'ete

où il apparaît qu'un été chaud mérite bien deux petites robes...

Je croyais avoir trouvé ma petite robe de l'été 2025, cette version minimaliste de Paula.

Le début du mois de juin frisquet m'a permis de beaucoup la porter.

Mais depuis quelques jours, des températures plus estivales réclament une nouvelle robe, plus aérée, et surtout en coton léger : comme je le craignais, le synthétique tient chaud.

J'avais depuis quelques temps un joli coupon tahitien (ou hawaïen ?) déniché à la ressourcerie d'Anduze. J'y voyais parfaitement une nouvelle Paula.

 Le coupon ne me paraissait pas suffisamment grand pour y couper Paula en totalité, je me rendis donc aux tissus Bastide pour trouver un tissu de complément, où couper un empiècement dos, des poches, des parementures, une ceinture... comme je l'ai déjà fait plusieurs fois, surtout lorsque j'utilisais une taie de traversin comme tissu principal.

Je me décidai très vite pour un tissu rayé, un crêpe dans les rouleaux à 2€.

Et ? Et impossible de caser Paula dans mon coupon, je me résignais donc à changer de patron, à reproduire ma robe anti-canicule de l'année dernière.

Une petite robe basique, efficace, évocatrice....

Il me restait à lui offrir une petite veste dans le fameux crêpe rayé.

Oui, je sais, l'alliance des fleurs d'hibiscus et des rayures peut paraître osée.

Le patron est celui de la veste Willow de la Maison Victor, déjà vue avec Paula, ou avec Ariane.

J'adore cet ensemble ! Je me suis bien amusée avec le kit pour recouvrir des boutons dégotté chez Temu.

À bientôt pour une nouvelle version de la robe anti-canicule....

où il apparaît que je renoue avec une ancienne tradition...

Cette tradition semble remonter à 2013, ce qui est certain c'est que depuis j'ai vraiment adopté la couleur !

Voyez plutôt :

J'ai chiné aux puces de Boisset-Gaujac une immense robe, pour 2€.

Malgré son prix raisonnable, j'ai hésité à l'acheter, tant elle était immense et parce son tissu 100% synthétique, un mélange de polyester et d'élastane, n'est pas vraiment ce que j'aime porter, surtout l'été où le coton me semble préférable.

Mais j'ai fini par craquer, et franchement, je ne regrette pas.

J'ai commencé par découdre entièrement la robe, la mettre toute à plat, en conservant toutefois la patte de boutonnage. 

Et... en route pour une nouvelle version de Paula.

Une Paula minimaliste, sans poches, sans ceinture.

En fait, je n'ai utilisé que le "bas" de la robe d'origine, ma ligne d'épaule correspond au bas de l'emmanchure de ladite robe. 

Et j'ai supprimé au moins 20 cm de fleurs sous l'ourlet.

Et vice-versa !

Pour l'instant, les grosses chaleurs ne sont pas encore là, il ne fait que 28°, cette jolie petite robe est agréable à porter, une affaire à suivre....

où il apparaît une récidive...

Ma première Oya était trop réussie pour rester unique.

La deuxième version n'a pas tardé, et pourtant elle m'a offert un retour en arrière vers les années cinquante.

J'ai toujours eu envie d'une robe vintage, Oya me l'a permis.

Ce coupon de piqué de coton à gros pois dormait dans mon stock depuis trop longtemps.

Je me souviens l'avoir chiné sur le vide-greniers du club de rugby de Brignon le Plagnol.

En même temps que le coupon où j'ai coupé cette Maud.

Quant à la ceinture, je l'ai achetée chez Tati il y a plus de trente ans.

Cette nouvelle Oya méritait une ceinture neuve, enfin presque neuve puisqu'elle vient des puces de Saint-Christol lez Alès.

En revanche je n'ai toujours pas trouvé les chaussures rouges assorties, il va falloir que je continue à hanter les puces et vide-greniers de la région (comme si j'avais besoin d'un prétexte...).

la première Oya était en version midi, celle-ci est la version mini (non, pas Minnie !).

Là, on voit bien que le dos est coupé sur le pli du tissu et que le zip a disparu.

Le piqué de coton est bien plus épais que le wax, il a un beau tombé mais je pense qu'il aurait été plus judicieux de couper les parementures dans un tissu plus fin.

J'ai presque terminé la version III, la dynastie est en marche....

Ps : le patron est là.

où il apparaît une disparition...

J'ai eu la grande chance d'être acceptée comme testeuse du nouveau patron de Sisty wax.

Quelques épisodes de procrastination intensive, quelques échafaudages d'usine à gaz plus tard, voici ma petite robe de l'été 2023, c'est officiel !

Et pourtant.... Ce n'était pas gagné d'avance...

Tout d'abord, je travaille rarement avec des patrons PDF, le découpage et le collage m'impressionnaient, mais tout s'est bien passé, toutes les lignes s'accordaient sans problèmes, presque un plaisir.

En principe, je préfère les patrons qui n'incluent pas les marges de couture et d'ourlet mais là aussi, tout s'est bien passé.

Ensuite, je porte rarement des robes coupées à la taille, à l'exception de Maud peut-être.

Et surtout, jamais de robes aussi amples.

Comme il me fallait un peu de certitude, j'ai travaillé un des mes tissus préférés, le wax.

J'ai déniché dans mon stock un grand coupon de wax Woodyn, chiné quelque part il y a déjà longtemps.

Rien de mieux qu'une grande ampleur pour mettre en valeur de si grnades fleurs.

Le corsage est mis en forme par des découpes bretelle, le devant est en trois parties, le dos en quatre. Les coutures sont surpiquées.

Le patron prévoyait un zip invisible, et sur ma version, il est tellement invisible qu'il a disparu !

Comme je peux sans contorsion enfiler et retirer la robe, j'ai supprimé le zip.

Dans ma prochaine version d'Oya (et les suivantes... attention, teasing) je couperai le dos du corsage et le dos de la jupe au pli, cette robe déjà rapide à assembler deviendra alors une robe express.

Et voilà le plus incrOYAble : j'adore porter cette robe !

Je l'ai donc taillée en taille 40 d'après ce patron , selon la longueur midi, version sans ceinture ni col ni manches et à part la suppression du zip j'ai suivi les explications à la lettre.

Si elle vous plait, n'hésitez pas, elle est surprenante.

où il apparaît que Paula a décidément bien des ressources....

Après une Paula en tissu japonais

une première Paula en wax

une deuxième Paula en wax

et une Paula en toile de Jouy

voici une Paula en tissu ancien.

J'ai chiné un coupon ancien aux puces de Saint-Christol les Alès, pour 50 centimes. J'avais l'idée d'y couper un chemisier, mais il fait bien trop chaud pour porter un chemisier, la température se prête plus à une Paula.

Mais le coupon est trop petit....

Aucune importance, j'ai trouvé dans mon stock un grand coupon de faux liberty qui m'a permis de couper les parementures, un empiècement pour le dos et la ceinture.

Et un empiècement permet d'ajouter une surpiqûre, un grand plaisir pour une surpiqûre-addict....

Le tout petit motif du faux liberty se marie bien avec les gros motifs du coupon ancien.

Toujours issus de mon stock, des gros boutons anciens, du même ton que les fameuses surpiqûres, on ne se refuse aucun raffinement.

Comme pour toutes mes Paula j'ai modifié les côtés de la robe en terminant les coutures de côté par de grandes fentes qui montent jusqu'au bas des poches.

Et très bientôt une nouvelle Paula, toujours coupée dans un tissu chiné....

où il apparaît un hommage subliminal au Sar  Rabindranath Duval...

et une pensée pour Pascale qui n'aime pas la toile de Jouy.

Ma première Paula était hawaio-japonaise, la seconde africaine, la troisième céleste, la quatrième est yvelinoise et provençale.

J'avais depuis longtemps ce grand coupon de toile de Jouy, merci Marguerite.

Je me suis enfin décidée à y couper une robe après une visite au "nouveau" magasin de la Samaritaine, encore merci Marguerite.

J'ai adoré l'utilisation, voire le détournement, de cette toile traditionnellement réservée à l'ameublement en robe, à la boutique Dior.

Sans aucune vergogne, je me suis emparée de l'idée.

Et franchement, j'aime beaucoup le résultat !

J'ai donc ressorti le patron de Paula, la Maison Victor, mai/juin 2021, je ne prenais pas beaucoup de risques avec ce patron éprouvé.

J'ai apporté un peu de fantaisie avec une ceinture en Vichy.

Et des boutons anciens :

Peut-être ma petite robe de l'été 2022 ? 

Une histoire à suivre....

où il apparaît une robe de circonstance....

Depuis au moins juin 2020, j'avais envie d'une robe bleue.

La voici enfin.... 

Coupée dans un coupon de wax chiné aux puces de Saint-Christol-lez-Alès, un pagne presque complet pour 2€.

Je connaissais déjà le wax "à message", pour ne pas dire le wax politique, en voici un superbe exemple.

Ici, une nouveauté pour moi, il s'agit d'un wax religieux, et comme pour le fromage, c'est écrit dessus.

Contrairement à mes deux premières Paula, celle en tissu japonais et celle en wax, j'ai pris un grand soin de raccorder les motifs, sous les poches et surtout pour les revers de l'encolure.

Vous avez donc reconnu la robe Paula de la Maison Victor, mai/juin 2021.

Les boutons rouge et doré proviennent de mon stock.

Pour la ceinture, j'ai tricoté 1mètre 60 d'e-cord, c'est looooooooooooooooong, mais devant une série télé peu palpitante, on a moins l'impression de perdre son temps.

Comme pour les premières versions, j'ai ménagé des fentes dans les coutures de côté.

Me voici donc prête pour les vide-greniers et puces du 15 août.

Quant à défaire les noeuds, c'est toute l'année pour une couturière-tricoteuse-crocheteuse, comme découdre, détricoter, décrocheter....

où il apparaît une nouvelle Paula, plus fidèle au modèle...

Après une Paula japonisante, voici une nouvelle version, en wax, forcément.

Forcément parce que décidément, de toutes les matières, c'est le wax que j'préfère, mais ça, vous le savez déjà.

Forcément surtout parce que Victor lui-même a sous-titré l'article sur Paula "Out of Africa".

Le wax s'imposait donc, il me suffisait d'une petite plongée dans mon stock... où j'ai retouvé un pagne chiné quelque part.

Le fond est brun, mordoré, les reflets sont hélas difficiles à rendre.

Les oiseaux sont bleus, avec des détails rouges ou blancs.

En retrouvant ce tissu, je me suis rappelé les conseils, je pourrais même dire les diktats, qui nous étaient inculqués quand j'ai commencé à m'intéresser à la mode : jamais plus de deux couleurs dans une tenue, jamais deux imprimés, jamais de bleu avec du marron.

Heureusement, Kenzo, Christian Lacroix et bien d'autres sont venus nous libérer de ces oukazes, j'ai déjà montré ici que l'assemblage de différents imprimés est un de mes jeux favoris.

Quant au bleu avec du marron, la preuve est faite  de l'inanité de cette croyance.

Bref, j'adore cette nouvelle Paula.

Je m'en étonne moi-même !

Mais je m'en réjouis définitivement....

J'ai trouvé des boutons anciens turquoise dans mon stock.

Pour la ceinture, j'ai récupéré ce qui restait d'une ceinture chinée à la braderie de Houilles : elle était entièrement recouverte de boutons de nacre, vous en avez déjà vu un grand nombre sur différentes réalisations.

Le fond en suédine noire brodé de perles turquoise s'accorde parfaitement avec les couleurs du wax.

C'est finalement cette dernière photo (merci Lison d'avoir joué au paparazzi) qui rend le mieux la couleur du wax.

Je crois que je tiens enfin ma petite robe de l'été, été qui peut enfin commencer....

où il apparaît que j'ai récidivé....

En promenade à Paris, au Marché Saint-Pierre comme par hasard.

Le quartier a beaucoup changé depuis que j'ai quitté la région parisienne, par exemple, il n'y a plus un seul magasin de tissu rue de Steinkerke, plus que des magasins pour touristes. 

Je me souviens de cette rue dans les années cinquante, chaque immeuble abritait un magasin de tissu, il y en avait même dans les couloirs d'accès aux immeubles, certains spécialisés en soieries pour déguisement, les coupons suspendus volaient au vent, c'était superbe à mes yeux de petite fille.

Autre changement, à part Dreyfus, il n'y a plus que des vendeurs de coupons.

Vente forcée, 3 mètres.

Les coupons ne sont pas exposés par matière, par usage, mais par prix, 20 € les 3 mètres, 30 € les 3 mètres... 

Sauf pour les wax qui sont vendus au pagne ou au demi-pagne, mais c'est traditionnel.

J'ai tout de même trouvé mon bonheur, chez Dreyfus, au quatrième étage, rayon ameublement, une toile qui m'a tout l'air d'être en coton.

Et devinez ce que j'en ai fait ?

Bien vu, une Ariane, on ne change pas une équipe qui gagne....

Pour les surpiqûres, après une tentative d'usine à gaz à quatre couleurs, j'ai réalisé un large bourdon serré, avec un cordonnet (Lidl) en fil supérieur pour plus d'épaisseur.

Simple et efficace.

Je crois bien avoir trouvé ma petite robe de l'été 2021, qui a dit qu'il fallait un nouveau modèle de petite robe de l'été différent chaque année ?

Je vais tout de même potasser mes Maison Victor à la recherche d'un modèle qui m'aurait échappé, en attendant le nouveau numéro prévu le 24 juin et qui promet "des robes virevoltantes pour l'été"....

où il apparaît que je n'ai pas cherché longtemps....

Je vous avais quitté dimanche, cachée derrière cette immense robe, chinée aux puces d'Alès.

J'avais été attirée vers un tas de fripes à 50 centimes, par cet imprimé noir et blanc. Après cette orgie de couleurs, j'en revenais à mes premières amours, le noir et blanc.

J'ai extirpé la robe du tas de fripes et j'ai cru qu'elle était en seersucker. Hélas non, elle est en 100% polyester, mais il faut lire l'étiquette pour le savoir, on jurerait du seersucker, par son gaufrage, son tombé, sa rapidité de séchage.

Lundi matin, après lavage et séchage express, j'ai coupé la version VI de Maud qui se cachait dans cette grande robe, ce fut vite fait, le patron était encore sur ma table.

Et mardi après-midi, mon paparazzi exclusif et préféré prenait ces photos.

J'ai tout de même hésité quelques temps quant au choix de l'élastique, noir à pois blancs ? Mais le blanc est trop blanc... À imprimé titres de journaux ? Les couleurs sont parfaites mais ça ne colle pas avec le motif léopard. Blanc ? Trop lingerie. Donc, ce sera noir, sobre et efficace. J'ai justement un morceau d'élastique de la bonne largeur, chiné lui aussi aux puces d'Alès, il y a quelques temps.

Le dos de la robe d'origine était coupé en deux morceaux, il s'ouvrait par un grand zip invisible. J'ai récupéré ce zip, il resservira bientôt, et fermé la couture.

Et... on n'y voit que du feu !

En revanche, ce que l'on voit bien, ce sont les surpiqûres décoratives, autour de l'encolure et des emmanchures.

Toujours avec mon element by Pfaff 1080S, et un fil métallique argent acheté chez Lidl.

Après ce défilé de Maud, je vais ranger son patron pour quelques temps, la robe bleue souhaitée attendra, peut-être jusqu'au prochain numéro de La Maison Victor, annoncé pour le 18 juin. 

Mais d'ici là, certainement d'autres réalisations à découvrir ici-même....