où il apparaît que la couture japonaise bat à plates coutures la couture allemande...
Lison souhaitait une chemise de nuit à l'ancienne, pour remplacer la chemise de nuit vintage qu'elle adore mais qui est devenue trop petite.
J'avais trouvé cette chemise de nuit vintage sur un vide-greniers et je ne m'attendais pas à ce qu'elle plaise tant à Lison.
Pour lui faire plaisir, j'ai fouillé toutes mes revues japonaises, tous mes livres japonais, mais bernique, pas de chemises de nuit.
J'ai trouvé un patron dans un ancien Burda pour enfants, chiné aux puces d'Alès.
Franchement, ce n'était pas l'idée du siècle : explications trompeuses, incomplètes (aucune indication quant au surfil), compliquées, voire absconses, bref, j'ai coupé selon le patron et assemblé à mon idée.
Et le résultat ?
Disons... mitigé.
La chemise de nuit, pourtant coupée en taille 128/134 pour une demoiselle d'1 mètre 30, lui ira au moins jusqu'à son entrée en fac tant elle est large.
Le tissu vient d'une couette pour lit d'enfant (vestiboutique de la Croix-Rouge), les boutons fleurs de mon stock et le galon de la braderie de Houilles.
Pour les volants, j'ai simplifié le travail en les coupant le long de la lisière, ainsi pas besoin de les ourler.
Contrairement au modèle, j'ai réalisé des boutonnières horizontales.
J'ai aussi supprimé le volant autour de l'encolure, par goût.
J'ai bordé le dos de l'encolure par un biais, je n'ai pensé que trop tard qu'une parementure en forme aurait été plus raffinée, ce sera pour la prochaine fois.
J'ai taillé dans les chutes la même chemise de nuit pour Sasha, mais ça, c'est pour après...