Publié le 26 Février 2015
où il apparaît que quelques fleurs et quelques papillons peuvent faire venir le printemps....
Maintenant que le printemps est presque là, sans doute grâce à mes incantations et à l’aide de robes printanières, clic, clic, clic, je continue une collection de modèles franchement estivaux pour Lison.
Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, je trouve à nouveau le modèle dans le livre Neat and lovely girl’s dresses, clic.
Il s’agit aujourd’hui de la robe à grand col.
Pour ma version, toujours en taille 140, j'ai utilisé comme tissu principal un coupon de liberty (vrai ou faux, je l'ignore, mais infiniment fin et doux) chiné sur la braderie de Houilles, et j'ai réalisé les biais dans les chutes d'une jupe chinée sur la même braderie.
La jupe n'avait plus d'étiquette, mais la lisière du tissu apparaissait dans les coutures et comportait la mention "tissus Boussac MCMLXXXIV".
Par fidélité à cette jupe, cette mention apparaît aussi en deux endroits sur la robe, mais il faut vraiment le savoir pour la trouver.
Vous verrez bientôt ici même l'ouvrage principal que j'ai réalisé à partir de cette jupe, ici, encore une fois, je n'utilise que les chutes.
J'ai trouvé dans min stock un bouton ancien qui me semble parfaitement assorti aux deux imprimés de la robe.
Le grand col est particulièrement spectaculaire de dos.
Et comme il me restait encore la ceinture de la jupe, j'ai ajouté un faux-ourlet à la robe, ce qui à mon avis l'équilibre.
Et maintenant, pour prouver qu'une robe fleurie peut faire venir le printemps, quelques photos : d'abord, un arbre par dessus le toit du voisin.
Puis quelques violettes dans le jardin.
Timides, comme toute violette qui se respecte, et pourtant elles figurent dans les armoiries du village. Ici, elles ont toujours annoncé le printemps et la fête de la violette, (la seule, la vraie, l'authentique, se méfier des imitations frelatées, fallacieuses, trompeuses, racolleuses et éhontées) ouvrait traditionnellement la saison des fêtes votives.