Il n'y a pas qu'avec "lecture pour tous" que j'ai pris du retard, avec mes "petites bouffes" aussi.
Ce qui est plus dérangeant, car les saisons passent....
Tant pis, je vous parle des ornithogales aujourd'hui, sinon je risque d'oublier.
J'ai donc trouvé ça chez Grand Frais (ce n'est pas de la pub, juste un renseignement, ça se trouve certainement ailleurs, surtout quand c'est la saison, maintenant ça ne se trouve peut-être plus nulle part avant le printemps prochain).
Ça ressemble à des asperges, c'est souvent vendu sous le nom d'asperges sauvages ou d'asperges des Pyrénées, mais ce n'est pas des asperges.
C'était vendu avec une recette, genre 10 minutes à l'eau bouillante, ce qui m'a paru beaucoup trop pour une si plante si frêle, puisque je laisse à peine 5 minutes à l'eau bouillante les énormes asperges que je trouve encore ici (mais c'est la fin de la récolte, dommage).
J'ai cherché sur le net mais je n'ai rien trouvé de différent, toujours beaucoup trop d'eau et d'ébullition.
Alors j'ai fait à mon idée, quelques secondes (allez, presque quelques minutes, mais pas beaucoup) à la poêle, dans un voile d'huile d'olive.
Il faut rouler délicatement les ornithogales dans le fond de la poêle, qu'elles soient toutes ointes d'huile, tels des athlètes grecs participant aux jeux olympiques antiques.
Et ?
Et c'est tout, mais on peut aussi les poudrer d'un soupçon de parmesan râpé.
Et ?
C'est bon, croquant mais tendre, goûteux, une agréable découverte.
J'imagine qu'on peut utiliser ces ornithogales dans des recettes destinées aux asperges, genre risotto, terrine, pizza, mais surtout en oubliant les dix minutes à l'eau bouillante, non seulement totalement superflues, mais qui doivent complètement anéantir ce légume délicat.
Et avec tout ça, je ne vous ai pas dit ce que je mange vraiment ce soir, si toutefois ça vous intéresse.
Des patates douces au beurre de citron vert, avec des spares ribs, vous trouverez la recette (et son histoire) ici, clic-clic.