Fantin a un gros défaut, il ne peut pas s'endormir sans qu'on lui ai raconté une aventure de Oui-Oui, avec une prédilection affirmée pour les Balles bondissantes.

A quoi cela sert-il que Mamie se décarcasse pour lui chiner la collection (presque) complète des albums du Père Castor ?

J'espère que Fantin se rendra bientôt compte de l'indigence des écrits d'Enid Blyton, et j'y inclus le club des 5 et le clan des 7, mais en attendant, tout le monde s'exécute et lui lit et relit son épisode favori.

Aussi je n'ai pas hésité une seconde quand j'ai trouvé ce drap de lit d'enfant sur un vide-greniers, il était destiné à Fantin, mais pas pour rester un drap puisque Fantin ne dort plus dans un petit lit, pour devenir un pyjama.

Réalisé avec le même patron que le pyjama brouillon, clic, j'espère pouvoir vous le montrer bientôt porté.

Voici un détail de l'encolure et des dessins.

Encore les dessins...

Bonne nuit Fantin, fais de beaux rêves (mais pas trop de balles bondissantes) !

Encore un roman policier ?

Euh, oui...

Je serai brève, le seul intérêt de ce roman, à mes yeux en tous cas, est de se passer à La Nouvelle Orléans et je prépare mes vacances.

Grâce à ma chouette copine Laurence (allez donc la visiter chez elle, vous ne le regretterez pas, clic), je viens de remonter le temps en fouillant dans ma collection chérie de 100 idées.

Voilà ce qu'on pouvait  admirer dans le numéro 145  (novembre 1985) et que l'on peut tout à fait coudre et porter aujourd'hui, car quelque chose me dit que la tapisserie sera très à la mode cet hiver.

Personnellement, j'épaulerais un peu moins la veste.

Mais je ne changerais rien à la jupe ni aux sacs, ils sont juste intemporels et parfaits.

Avec de tels sacs, vos copines vont se battre pour vous les garder quand vous irez danser, ce sont elles qui feront tapisserie !

Les explications maintenant, n'oubliez pas qu'en deux clics elles s'agrandissent.

Et pour celles qui aiment la tapisserie au petit point, elles peuvent faire un Tour (oui, avec une majuscule) ici, clic.

Sans aucune vergogne, je détourne (iquette) la chanson de Boris Vian.

Pour celles qui n'ont pas la chance de la connaître, découvrez là ici, clic.

Pour celles qui la connaissent, écoutez là au même endroit, personnellement, j'adore et je ne m'en lasse pas.

Ce préambule musical pour vous présenter une de mes dernières trouvailles aux puces (celles de Saint-Christol lès Alès, pour la somme exorbitante de 50 centimes d'euro, je n'ai même pas marchandé), la tourniquette pour faire la cousette.

Très pratique pour avoir tout mon fourbi à portée de main mais un minimum ordonné tout de même.

Au premier étage résident les bobines, les ciseaux, les épingles et quelques stylos et crayons.

Au rez-de-chaussée, les canettes, différentes pressions et agrafes (celles d'un usage courant, j'en ai d'autres dans mes tiroirs).

On y trouve aussi un découvit, un mètre ruban (merci Pascale si tu passes par ici), une épingle à nourrice pour passer les élastiques dans les coulisses, des dés à coudre (en argent, eh oui, je suis snob et j'veux un suaire de chez Dior, clic).

Ce que je ne peux malheureusement pas vous montrer, c'est que ce serviteur muet tourne sur lui-même, il me présente ainsi ce que je cherche sans que j'aie à me déplacer, un vrai plaisir !

Voilà qui va me permettre de coudre plus vite que mon ombre...

Comme je ne laisse jamais rien au hasard, avant de me risquer à couper le joli tissu que je viens de chiner, j'ai réalisé un brouillon.

Et comme ce brouillon m'a l'air tout à fait portable, d'abord je vous le révèle, ensuite je pense que Fantin le portera puisqu'il s'agit d'un pyjama que je lui destine.

Quelques précisions :

- la marinière est réalisée d'après un patron du Coudre c'est facile hors série numéro 3 dont j'ai rallongé les manches

- le pantalon est réalisé d'après un patron du même hors série mais j'ai raccourci les jambes d'au moins 10 cm, c'était démesuré et pourtant Fantin est loin d'être petit pour son âge.

- le tissu provient d'une taie de traversin chinée chez Emmaüs, le biais qui borde l'encolure est coupé dans le même tissu que l'ensemble à pingouins déjà vu ici, clic.

Puisque je viens de me décerner le bon à tirer, enfin plutôt le bon à couper, je vais enfin réaliser le pyjama Oui-Oui, bientôt sur cet écran.

J'ai lu il y a déjà quelques temps un autre roman de Laurent Gaudé, le Soleil des Scorta.

Comme je l'avais beaucoup aimé, je n'ai pas beaucoup hésité pour acheter ce prix Goncourt des lycéens (vide -greniers de Vézénobres ?).

Et j'ai bien fait : un petit livre, 219 pages seulement, qui vous emporte.

Si j'osais je parlerais d'un mix entre Homère et Sophocle, Troie et Antigone, l'Afrique remplaçant la Grèce.

Bref, vous aurez compris que je le recommande chaudement.

Ce matin, sur le vide-greniers de Ribaute les Tavernes j'ai acheté Ouragan, toujours de Laurent Gaudé.

J'espère prendre autant de plaisir à sa lecture qu'à celle des deux romans précédents, plaisir accru par la découverte, en lisant la quatrième de couverture (ce que je ne fais pourtant jamais plus depuis un certain livre de Mickey Spillane où le coupable était dévoilé !), de ce qu'il se situe à La Nouvelle Orléans, je vous en reparle bientôt...

Je vous ai déjà révélé ma recette de beurre de citron vert, ici.

J'en avais certainement trop préparé pour un dîner entre amis, j'ai congelé le surplus, pour voir si cela supportait la congélation.

Je ne vous fait pas languir plus longtemps, la réponse est oui, le beurre de citron confit se congèle parfaitement , ce sera le scoop du jour !

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, si, si, en voilà une autre : c'est parfait pour accompagner des épis de maïs cuits 20 minutes à l'eau bouillante salée puis légèrement dorés à l'huile d'olive dans une poële.

Bon, là, j'avoue, je triche un peu, l'épi que Lison dévore a cuit au four en même temps qu'un poulet...

Non, je ne suis pas tombée dans une faille du continuum spatio-temporel... j'ai juste feuilleté un numéro de 100 idées.

Pour mettre en forme cet article, clic, j'ai sorti le numéro 57 de mon magazine préféré, scanné les pages nécessaires, mais je n'ai pas pu m'empêcher (et pourquoi l'aurais-je fait ? qui peut bien m'interdire de feuilleter UN seul numéro de 100 idées, ce n'est pas comme si je m'étais vautrée dans la contemplation de jacquards, abîmée dans l'admiration de patrons de vêtements drôles, inventifs mais portables, exercice que je réserve plutôt aux longues après-midi d'hiver...) de lire jusqu'à l'ours et au courrier des lecteurs (je finirai bien par retrouver MA lettre) le magazine, plongeant dans la délectation et le souvenir quand.... je sursautai violemment !

La mode est sans doute un éternel recommencement, enfin, c'est ce que prétendent journalistes en mal de copie et modélistes sans imagination.

Ici, point de recommencement, bien au contraire, je suis certaine qu'aujourd'hui Henkel France (si la marque existe toujours ?) ferait plus de bénéfices en commercialisant un produit qui rendrait à cette salle de bains sa blancheur originelle. Il suffit d'une soirée de vautrage télé devant maison à vendre pour en être convaincu !

Comme je ne suis pas une entreprise à but lucratif, vos commentaires suffisent à ma satisfaction et les photos de vos réalisations d'après mes idées me comblent, je vous rappelle ma solution économique et simplissime à ce problème de carreaux décorés (!!!!!!!!!!! vraiment, décorés ?) dans une salle de bains, clic.

Tout d'abord, merci à toutes celles qui m'ont remerciée pour le modèle du pull mousse (moussu ? mousseux ?), à voir ici et là pour mémoire.

Ensuite, un autre modèle de tricot gratuit, offert par Bergère de France celui-ci, qu'elle en soit remerciée (et puis si ça fait la nique à Ph..... toujours incapable d'offrir le moindre modèle on ne va pas se gêner !).

Le modèle est là : link, profitez en pour feuilleter le nouveau magazine en ligne.

Un top down qui devrait bientôt faire s'agiter mes aiguilles (Sylvie, je n'ai pas arrêté le tricot ! j'en ai en revanche beaucoup, beaucoup, beaucoup défait, une vraie Pénélope).

Comme promis hier, clic, voici le pull mousse porté, mais avant de vous le révéler, je rappelle que ce pull ne m'est pas destiné, il est donc trop grand pour moi, les manches sont beaucoup trop longues, il faut en tenir compte pour l'apprécier à sa juste valeur.

Petit rappel : les explications sont offertes ici, clic.

Et pour finir, je ne peux pas m'en empêcher, une petite question idiote existentielle : après le pull mousse, le pull marin ?

Pour les accros aux pulls marins, il y en a déjà plusieurs sur ce blog,( ici, là, et encore là ), et quelques autres en projet, nous en reparlerons bientôt j'espère.