Il y avait longtemps que cette petite table faisait partie de ma liste d'objets à trouver sur les vide-greniers.
Je l'avais déjà vue une fois à Saint-Christol les Alès, mais vendue par un professionnel, son prix m'avait découragée.
Je ne pensais plus avoir la chance de la revoir mais.... dimanche matin, aux puces d'Alès, elle m'attendait sagement sur un des tous premiers étals.
Et pour seulement 2 euros, je n'ai même pas marchandé, je suis partie avec.
Je vous la présente d'abord, je raconte la suite ensuite (quelle organisation !).
Il suffit de tourner la manivelle du dessus et elle nous dévoile ses trois paniers.
Tout à fait la table à ouvrages, autrement dit la,travailleuse, clic, qu'il me fallait.
Je lui ai présenté mon panier à tricot, clic, ils s'entendent déjà comme larrons en foire (aux puces, bien sur).
La travailleuse Ikéa, sur un tapis Ikéa, sur fond de coussins en tissus Ikéa et de table basse Ikéa... normal que tout s'assortisse sans problèmes.
Alors, et la suite de l'histoire ?
J'y arrive : j'ai donc dégoté cette petite merveille au tout début des puces, pour celles qui ne connaissent pas les puces d'Alès, elles s'étendent sur plusieurs centaines de mètres le long du Gardon, en contrebas du quai Carnot.
Je l'emporte donc avec moi, tantôt la portant, tantôt la faisant rouler, tantôt la posant pour fouiller un tas de vêtements ou un carton de livres.
J'ai bien failli la revendre trois fois, à des "puciers" professionnels, mais tant pis pour eux, elle est à moi, ils ne l'auront pas même si j'aurais pu faire un bon bénéfice.
Finalement, je termine mon tour des puces, je remonte sur le quai et .... je me retrouve avec seulement la poignée en main, les cinq roulettes, les trois paniers, les différentes platines et vis éparpillés sur le trottoir !
Je vous fait grâce de mes récriminations, d'autant que j'étais déjà bien chargée puisque j'avais fait d'autres trouvailles, j'ai entassé tout ce que j'ai pu dans mon sac à dos, clic, pris le reste sous mon bras et j'ai regagné la voiture.
Pour remonter la table, j'ai écumé le net à la recherche des instructions de montage, mais je n'ai rien trouvé, malgré l'indication du nom de l'objet, Ikéa PS Klyftig (à vos souhaits !) et/ou de celui de la designer, Maria Hedensjo Bergquist, gravés sous le couvercle.
Je l'ai donc remontée comme je pensais devoir le faire, avec un peu d'aide cependant car il y a un fort ressort à comprimer pour pouvoir visser le tout ensemble.
L'année pucière se termine donc sur un coup de maître, j'espère que l'année prochaine sera aussi riche en trouvailles.