Pourquoi tant de laine ?

où il apparaît une disparition...

J'ai eu la grande chance d'être acceptée comme testeuse du nouveau patron de Sisty wax.

Quelques épisodes de procrastination intensive, quelques échafaudages d'usine à gaz plus tard, voici ma petite robe de l'été 2023, c'est officiel !

Et pourtant.... Ce n'était pas gagné d'avance...

Tout d'abord, je travaille rarement avec des patrons PDF, le découpage et le collage m'impressionnaient, mais tout s'est bien passé, toutes les lignes s'accordaient sans problèmes, presque un plaisir.

En principe, je préfère les patrons qui n'incluent pas les marges de couture et d'ourlet mais là aussi, tout s'est bien passé.

Ensuite, je porte rarement des robes coupées à la taille, à l'exception de Maud peut-être.

Et surtout, jamais de robes aussi amples.

Comme il me fallait un peu de certitude, j'ai travaillé un des mes tissus préférés, le wax.

J'ai déniché dans mon stock un grand coupon de wax Woodyn, chiné quelque part il y a déjà longtemps.

Rien de mieux qu'une grande ampleur pour mettre en valeur de si grnades fleurs.

Le corsage est mis en forme par des découpes bretelle, le devant est en trois parties, le dos en quatre. Les coutures sont surpiquées.

Le patron prévoyait un zip invisible, et sur ma version, il est tellement invisible qu'il a disparu !

Comme je peux sans contorsion enfiler et retirer la robe, j'ai supprimé le zip.

Dans ma prochaine version d'Oya (et les suivantes... attention, teasing) je couperai le dos du corsage et le dos de la jupe au pli, cette robe déjà rapide à assembler deviendra alors une robe express.

Et voilà le plus incrOYAble : j'adore porter cette robe !

Je l'ai donc taillée en taille 40 d'après ce patron , selon la longueur midi, version sans ceinture ni col ni manches et à part la suppression du zip j'ai suivi les explications à la lettre.

Si elle vous plait, n'hésitez pas, elle est surprenante.

où il apparaît une Paula des îles...

Hélas non, je n'ai pas acheté ce coupon à Tahiti, je me suis contentée d'un vide-greniers à Sauve.

Ne cherchez pas, je l'ai fait pour vous, Taramea c'est le nom tahitien d'une étoile de mer.

Et voici ma nouvelle Paula.

Ma nouvelle petite robe bleue...

Des boutons blancs classiques, trouvés dans mon stock, cousus d'une croix bleue, pour ajouter une petite fantaisie.

Une ceinture élastique, bleu irisé, déjà vue ici, chez Maud. Toujours détournée de bretelles de clown (Action) et une boucle exactement du même bleu que le tissu, bleu des mers du sud, forcément, chinée à Quissac.

Si t'as été à Tahiti, tu n'as pu y'aller qu'en Paula....

où il apparaît une Paula neuve, Paula IX...

Encore une Paula, mais très différente de la précédente, et même de toutes les autres, c'est la première qui ne soit pas imprimée ni fleurie.

J'ai trouvé un tissu épais mais souple chez Bastide, au rayon des tissus à 2€ le mètre.

J'ai tout de suite su que j'utiliserai ce tissu dans tous les sens, en long et en large et sens dessus dessous.

À tel point que je ne sais plus distinguer l'envers de l'endroit, mais peu importe.

Les poches rayées se détachent bien du fond pointillé de la robe.

Au dos, j'ai coupé un empiècement pour ajouter un peu de fantaisie.

J'avais déjà réalisé un empiècement sur de précédentes Paula, mais c'était rendu nécessaire par manque de tissu, j'avais coupé ces Paula dans des taies de traversin. Ici, par exemple, un empiècement en wax. Pour cette autre Paula, l'empiècement est coupé dans le même tissu mais dans l'autre sens : taie de polochon implique partie de Tétris....

La ceinture est coupée dans le même sens que les poches.

Paula IX est la première Paula à se parer de boutons de nacre. Encore de la récup', bien sur, j'ai acheté sur le vide-greniers de Vézénobres, pour 1 euro,  un gros collier constitué de boutons de nacre et de bois de toutes les couleurs, j'ai encore de quoi fermer quelques robes, pas forcément des Paula.

Et comme il me reste un bon coupon, Paula IX aura bientôt une veste (à priori une Daniella si je ne change pas d'avis).

Le patron de Paula est toujours gratuit ici.

Mais auparavant, encore une Paula avant la surprise promise....

où il apparaît la huitième version de Paula, en attendant....

Chaque année, je guette impatiemment l'éclosion du premier coquelicot, signe de l'arrivée du printemps, enfin, pour moi.

Je ne sais pas si c'est général en France, mais ici, cette année, les coquelicots sont partout, en nombre, en champs entiers, c'est magnifique, on se croirait dans un tableau de Monet, bien que loin d'Argenteuil.

L'année des coquelicots, donc, ce que je préfère évidemment à l'année des méduses.

J'ai voulu apporter ma contribution à cette floraison rutilante, et ce fut facile, j'avais en stock un coupon acheté cet automne aux puces de Saint-Christol-lez-Alès, un tissu épais mais souple, tout doux, satiné, un peu brillant...

Le patron de Paula n'est jamais loin, la robe fut vite coupée, assemblée, surpiquée, ceinturée, portée. Pour la photo, ce fût un peu plus long.

Franchement, je la trouve très réussie !

Comme le tissu me semble se suffire à lui-même, pour les boutons et les surpiqûres, j'ai fait au plus simple.

Les boutons proviennent de mon stock ; j'ai trouvé une ceinture toute faite dans mon tiroir à ceintures, certainement récupérée d'une fripe.

Petit pense-bête : patron la Maison Victor, numéro de mai/juin 2021, offert ici :  https://www.femmesdaujourdhui.be/patronscouture/robe-paula/

J'ai procédé à quelques modifications : pas de tunnel pour la ceinture au dos, fentes dans les coutures de côté.

Et bientôt Paula IX, qui sera bien sur une Paula neuve...

où il apparaît un arc-en-ciel....

En attendant une rafale de Paula et une surprise absolue (ça c'est du teasing !), retour sur un petit ensemble cousu pour Clélie.

J'avais chiné pour quelques centimes, aux puces de Saint-Christol, un coupon de coton enduit.

Lors d'une visite au magasin, j'ai constaté que ce coupon provenait sans doute des Tissus Bastide.

Quoi qu'il en soit, il convenait parfaitement à un ciré pour Clélie.

Des recherches effrénées sur le net m'ont conduites à ce patron, offert par Marie-Claire idées.

Eh oui, je ne suis pas rancunière... (Mais j'ai beaucoup de mémoire !)

Forte de cette mésaventure, je me suis beaucoup méfiée de ce patron, et j'ai eu raison : il est noté "équipé d'une grande capuche, ce ciré...."

Grande capuche ? Ah non, c'est un peu court, jeune bison ! (non, je ne regarde pas trop de westerns, c'est le nom du "créateur" du patron, super bison).

Le patron de la capuche est immense, disproportionné : je l'ai posé sur la capuche de ma parka, il est plus grand.

D'accord, proportionnellement, les bébés ont de plus grosses têtes (oh qu'en termes galants...) que les adultes, mais il ne faut pas pousser, pas au point qu'une capuche en deux ans soit plus grande qu'une capuche en 38/40.

J'ai donc bidouillé le patron de la capuche pour le ramener à la raison.

J'ai également raccourci les manches, je ne couds pas pour un petit chimpanzé.

Grâce à toutes ces modifications, je crois avoir réussi mon ciré, enfin, le ciré de Clélie.

J'ai trouvé de gros boutons rouges (vide-greniers) dans mon stock, qui cachent des boutons-pressions car j'ai un peu cané devant des boutonnières aussi longues.

La doublure apparaît en revers des poignets et en bordure des poches.

Pour la doublure, j'ai utilisé une fine toile de coton imprimé dont j'ai oublié la provenance, peut-être les puces d'Alès.

Comme j'avais encore du tissu, j'ai coupé un chemisier assorti, le même que le chemisier à licornes déjà vu ici.

Les boutons rouges viennent de mon tiroir à boutons rouges, forcément.

Quant à l'arc-en-ciel annoncé, je l'ai photographié il y a quelques jours, pile devant ma fenêtre, et double s'il vous plait !

Rendez-vous au prochain orage !

où il apparaît une quinceanera...

Depuis ce tout premier article , 15 ans se sont écoulés.

Plus de 1500 articles, Plus d' un million de visiteurs uniques !

Merci à tous de me suivre dans mes voyages, mes tentatives de création, mes coups de gueule.

Et pour immortaliser cette journée mémorable, une photo prise par Fantin, alors que je photographiais Lison et Clélie.

Commentaire de Fantin, hilare : "Mamie en snipper !".

La vie de blogueuse peut parfois être dangereuse...

À très bientôt pour la suite de mes aventures.

où il apparaît un dimanche au bord de l'eau...

Mais sans robe blanche ni knickerbocker à carreaux.

Au départ de Sao Vicente, cap à l'ouest, en suivant la côte nord de l'île et en cherchant à éviter les tunnels.

Premier arrêt, Miradouro de Véu da Noiva, point de vue du sommet d'une falaise, panoramas sur la côte et des cascades se déversant dans l'océan.

Vers Praia da Laje, plage de Seixal renommée pour son sable noir.

Arrivée à Porto Moniz, célèbre pour ses piscines naturelles.

Des courageux se baignent, j'ai testée la température de l'eau, brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ! 

Retour à Sao Vicente, visite du village ancien, développé autour de son église, mais loin de la mer, pour se protéger des attaques  des pirates.

Nous terminons la journée comme il se doit.

Demain sera notre dernier jour de promenade sur l'île, déjà.....

où il apparaît notre seconde étape....

Le réseau routier de Madère peut se résumer à trois routes : une longeant la côte sud de l'île, une longeant la côte nord et une route centrale reliant les deux routes côtières.

Nous quittons Funchal, sur la côte sud, en direction de Sao Vicente, sur la côte nord, et nous traversons l'île par cette roue centrale.

Les distances sont très courtes.

Mais les voyages sont longs, surtout si on prend soin, comme nous tentons de le faire, d'éviter les routes nouvelles empruntant des tunnels, au profit des routes anciennes qui offrent bien sur les plus beaux paysages.

L'agriculture s'est installée partout dans l'île, grâce à des terrasses (restanques ?) montant à l'assaut des pics.

Dès que la vallée s'élargit un peu, un village s'est développé.

La côte nord apparaît.

Nous voici à Sao Vicente, nous trouvons vite nos marques sur une terrasse en bord de plage, une rareté ici.

Une plage de galets, parsemée de cairns, nous en avons déjà vus dans l'est, nous en verrons d'autres, traces éphémères de touristes certainement.

Un petit pont permet de franchir la rivière pour gagner l'est de la côte.

Jolie vue depuis notre hôtel.

Bientôt la suite....

où il apparaît notre dernière journée à partir de Funchal...

Après une excursion vers l'ouest de la côte sud de Madère, nous partons vers l'est.

Première étape, un belvédère au-dessus de la plage de Garajau.

Point de vue sur Funchal.

Une des rares plages de l'île, accessible par un téléphérique.

Belle promesse !

Mais l'attraction principale est au sommet de la falaise :

En plein ciel, face à l'océan.

Prochaine étape, le Corcovado ? Il suffit de plonger, puis de nager, c'est presque  tout droit, cap sud ouest....

Oh ! un copy cat ....

Nous partons vers la pointe de Sao Lourenço, extrémité orientale de Madère, sous l'influence des vents sahariens, très différente du reste de l'île.

Des courageux partent à pied....

Quelques photos prises en route :

La promenade se termine bien sur en terrasse, avec un petit visiteur.

où il apparaît une falaise qui se hausse du col....

Pour commencer la journée, un petit tour au marché de Funchal.

Très peu de photos car beaucoup trop de monde, je n'ose imaginer la foule en plein été...

Et beaucoup de marchands de spécialités locales made in China.

Quelques beaux étals de fruits cependant.

Nous voici au cap Girao, falaise auto-proclamée "la plus haute d'Europe".

Certes, nous nous trouvons au Portugal, donc dans l'Union européenne, en tous cas sur le plan administratif.

Mais géographiquement, peut-on parler d'Europe ? 

Et quand bien même, une falaise des îles Lofoten serait plus haute...

Alors, va pour la falaise la plus haute de Madère.

Une plateforme de verre permet de voir le vide, la mer 580 mètres plus bas.

Comme j'apprécie très moyennement le vide sous mes pieds, je suis restée sur la terre ferme, ce qui m'a permis de photographier aussi quelques touristes :  j'adore les voir prendre des pauses saugrenues, sauter, se contorsionner pour paraître à leur avantage.

Là, j'ai même surpris la question posée au photographe par cette femme assise au milieu du belvédère : "Suis-je assez sexy ?".

Non, la photo n'est pas floue, elle est prise à la verticale, au travers du verre.

Peu après Cabo Girao, nous arrivons à Jardim do Mar, présenté comme le plus joli village de Madère.

C'est en tous cas le plus joli de ceux que nous avons visités.

Un des rares au niveau de la mer.

Les noms des ruelles sont faciles à trouver !

Des murs de lave, une végétation exubérante :

Et après une promenade labyrinthique, une halte bienvenue. 

Demain sera un autre jour, une autre destination, cap à l'est cette fois.